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SG/SM/12116-DC/3157

« ENGAGEONS-NOUS DE NOUVEAU EN FAVEUR DE L’ÉLIMINATION DES MINES ANTIPERSONNEL POUR ÉDIFIER UN MONDE MEILLEUR », DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

27/02/2009
Secrétaire généralSG/SM/12116
DC/3157
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« ENGAGEONS-NOUS DE NOUVEAU EN FAVEUR DE L’ÉLIMINATION DES MINES ANTIPERSONNEL POUR ÉDIFIER UN MONDE MEILLEUR », DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par la Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon,à l’occasion du dixième anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel:


Il y a 10 ans, la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction entrait en vigueur.  Depuis cette date, 156 pays sont devenus parties à la Convention.


La Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel oblige les États parties à prévenir de nouvelles souffrances causées par les mines antipersonnel, ainsi qu’à résoudre le problème des mines existantes.  Le Secrétaire général salue les efforts des États parties à la Convention et l’action des démineurs visant à créer un monde libéré des mines antipersonnel.  Parmi ces efforts, figure le travail sans relâche des Nations Unies, des organisations régionales, des organisations non gouvernementales (ONG) et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).


Pour illustrer l’importance de l’engagement de la communauté internationale en faveur de l’élimination des mines antipersonnel à travers le monde, il suffit de regarder les efforts massifs en cours en Afghanistan, au Soudan et au Sud-Liban.  En Afghanistan, plus de 81 000 mines antipersonnel ont été neutralisées en 2008 par plus de 8 000 agents nationaux.  Au Soudan, à ce jour, les efforts communs ont permis d’ouvrir 29 000 kilomètres de route, facilitant ainsi la liberté de mouvement, rendant des terres à la production et relançant le commerce.  Au total, plus de 50 pays ont bénéficié, de différentes manières, de l’action antimines des Nations Unies.  Cette assistance essentielle a été coordonnée depuis plus de 10 ans par l’Équipe de lutte antimines de l’ONU, qui comprend 14 départements, programmes, fonds et institutions spécialisées.


Les réalisations de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel sont quantifiables et nombreuses.  Toutefois, il reste encore des défis formidables à relever.  Les mines antipersonnel continuent chaque année de tuer et de blesser; elles nuisent au développement social et économique et constituent un grave obstacle aux opérations humanitaires à travers le monde.  Il reste encore de nombreuses mines à retirer des champs au Cambodge.  Il y a encore davantage de mines à retirer des routes de la République démocratique du Congo (RDC) et des villages de Somalie.  Ce noble travail doit se poursuivre.  La Convention continue de fournir le cadre et les outils permettant de lutter contre les mines antipersonnel.


Le Secrétaire général incite vigoureusement les États qui ne l’ont pas encore fait à accéder au plus vite à la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel.  Il se félicite des efforts des États parties et les invite à réaffirmer leurs engagements.  La communauté internationale doit désormais saisir l’occasion du deuxième réexamen de la Convention, qui doit avoir lieu à Carthagène, en Colombie, en novembre 2009, pour dresser le bilan des réalisations de la Convention, identifier et surmonter les difficultés et poursuivre sa mise en œuvre pleine et entière de la manière la plus efficace.


Cette Convention existe parce que des peuples et des gouvernements à travers le monde sont convenus que les mines antipersonnel n’ont pas leur place sur cette planète.  À l’occasion de son anniversaire, engageons-nous de nouveau en faveur de l’élimination des mines antipersonnel, de l’assistance à leurs victimes et de l’édification d’un monde meilleur et plus paisible. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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