Les Nations Unies vont étudier comment certaines nouvelles technologies de l’information et des communications peuvent combattre la pauvreté et améliorer les prestations sanitaires
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Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
LES NATIONS UNIES VONT ÉTUDIER COMMENT CERTAINES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS
PEUVENT COMBATTRE LA PAUVRETÉ ET AMÉLIORER LES PRESTATIONS SANITAIRES
(Adapté de l’anglais)
Alors que l’accès à l’Internet se généralise, qu’explose la connectivité sans fil et que de remarquables innovations dans les réseaux sociaux se répandent rapidement, y compris dans les pays les moins avancés, les Nations Unies et des entrepreneurs et innovateurs numériques étudieront ensemble, le 26 mai à Genève, les moyens pour les pays en développement de tirer profit de ces opportunités.
La constante évolution des techniques de l’information et des communications (TIC) offre de nouvelles solutions et de nouveaux modèles entrepreneuriaux qui pourraient être appliqués pour lutter contre la pauvreté et l’analphabétisme. Cette rencontre d’une journée sera également l’occasion de discuter des moyens pour les pays en développement de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) liés à la santé en exploitant et en appliquant de nouveaux programmes et innovations numériques.
« Les nouveaux médias émergents et les nouvelles communautés d’internautes offrent de nouveaux programmes mobilisateurs tant pour les jeunes que pour les entreprises innovantes », affirme M. Sarbuland Khan, Coordonnateur de l’Alliance mondiale pour les technologies de l’information et des communications au service du développement des Nations Unies (GAID). « L’énergie innovante des entrepreneurs sociaux et de la communauté des internautes doit pouvoir aider à atteindre les OMD », poursuit-il.
La rencontre vise à susciter un échange entre toutes les parties prenantes, notamment les décideurs, les organisations internationales, le secteur privé, les ONG et le milieu universitaire, afin de contribuer aux discussions intergouvernementales de la Commission de la science et de la technique au service du développement des Nations Unies (CSTD).
Les nouvelles technologies peuvent renforcer l’éducation par le biais de l’enseignement à distance, de la création et de la fourniture de contenu, et par la formation des enseignants. Ces technologies peuvent créer des opportunités d’emplois pour les personnes vivant dans la pauvreté. Elles peuvent également rendre plus autonomes les femmes et les personnes défavorisées en leur offrant un plus grand accès à l’information et en leur permettant de participer à l’économie.
Partout dans le monde, les progrès des systèmes d’information sanitaire reposant sur les technologies de l’information et des communications permettent d’améliorer les soins de santé et la productivité des services de santé. Les pays en développement sont toutefois à la traîne dans ce domaine. Alors que plus de 90% des maladies du monde se retrouvent dans les pays en développement, on estime que, sur plus de 100 milliards de dollars dépensés chaque année dans la recherche médicale, seuls 10% sont consacrés aux problèmes de santé prévalant dans ces pays. La rencontre de Genève discutera des moyens de réduire ce fossé grâce aux possibilités offertes par les technologies numériques.
Les thèmes de discussion comprendront notamment l’utilisation des innovations et des nouveaux programmes technologiques d’accès, d’apprentissage et de transfert de savoir permettant d’accélérer la réalisation des OMD. Les participants étudieront également la possibilité de mesures incitatives pour l’innovation, telles que création de prix ou de mécanismes alternatifs de financement, partenariats mondiaux sur la santé, aussi bien par le biais du cyber santé, des services de santé par la téléphonie mobile et la télémédecine.
La réunion, qui se tient dans le cadre de la douzième session de CSTD, est organisée conjointement par l’Alliance mondiale pour les technologies de l’information et des communications au service du développement des Nations Unies, (GAID), le secrétariat de la CSTD, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Union internationale des télécommunications (UIT).
Instituée en 1992, la CSTD est une commission du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) chargée de donner des avis consultatifs à l’Assemblée générale et à l’ECOSOC en matière de science et de technologie, notamment de technologies de l’information et des communications. En 2006, la CSTD a été désignée comme point focal, au sein du système des Nations Unies, pour le suivi de l’application des conclusions du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI).
L’Alliance mondiale pour les technologies de l’information et des communications au service du développement des Nations Unies a été lancée en 2006 pour mettre en œuvre l’esprit et la vision de SMSI, et pour promouvoir les technologies de l’information et des communications afin de réaliser les objectifs de développement convenus sur le plan international, y compris les Objectifs du Millénaire pour le développement.
Pour plus d’informations, cliquez sur http://www.un-gaid.org ou contactez Enrica Murmura, UNDESA-GAID, Tel: +1 (212) 963-5913, email: murmura@un.org, ou Charles Geiger, UNCTAD, email: charles.geiger@unctad.org.
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