Point de presse quotidien du Bureau de la Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 3 novembre 2009
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POINT DE PRESSE QUOTIDIEN DU BUREAU DE LA PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 3 NOVEMBRE 2009
(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)
Ci-dessous les principaux points évoqués par Mme Michèle Montas, Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Visite du Secrétaire général à Londres
Le Secrétaire général a eu ce matin un déjeuner de travail à Londres avec le Premier Ministre britannique, Gordon Brown, et a ensuite déclaré à la presse qu’ils avaient discuté, entre autres, de l’Afghanistan, des changements climatiques, des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et du Myanmar.
Il a indiqué que, lorsqu’il était en Afghanistan hier, il avait eu de très bons échanges avec le Président Hamid Karzaï et Abdullah Abdullah, ainsi qu’avec d’autres membres du corps diplomatique. Il a ajouté que garantir la bonne gouvernance, dont l’éradication des pratiques de corruption, devrait être la principale priorité du nouveau Gouvernement de M. Karzaï.
Sur les changements climatiques, le Secrétaire général a souligné la nécessité d’un accord global et contraignant à Copenhague, en décembre prochain. Avec de la volonté politique, il s’est dit certain de la possibilité de conclure un accord contraignant. Mais il a reconnu que, sur un plan réaliste, on ne soit peut-être pas capable de parvenir à un accord sur tous les détails.
Plus tard dans la journée, le Secrétaire général a prononcé un discours lors d’une réunion de responsables religieux et séculiers, au château de Windsor, sur l’importance de gérer les changements climatiques. Il a dit que les communautés religieuses dans le monde occupent une place unique dans les discussions sur le sort de notre planète et sur les conséquences de plus en plus graves des changements climatiques.
Il a dit à ces responsables que nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre et aider les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables à s’adapter aux changements climatiques déjà visibles dans l’atmosphère. C’est un moment charnière pour notre planète, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, un message a été lu au nom du Secrétaire général la veille au soir, dans lequel il affirme que ceux qui disent que la lutte contre les changements climatiques est trop chère ont tort. Nous allons payer un prix inacceptable si nous n’agissons pas maintenant, a-t-il averti.
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a tenu ce matin des consultations à l’issue desquelles il s’est mis d’accord sur le programme de travail du mois de novembre.
Le Représentant permanent de l’Autriche et nouveau Président du Conseil de sécurité, Thomas Mayr-Harting, a fait un point sur le sujet aujourd’hui dans la salle 226.
République démocratique du Congo (RDC)
Les Nations Unies, a souligné aujourd’hui la Porte-parole, condamnent tous les assassinats dont l’organisation gouvernementale internationale (ONG) Human Rights Watch fait état dans son rapport sur la RDC. Nous condamnons, a-t-elle poursuivi, ces massacres, tous les massacres et les abus de civils, qu’ils aient été commis par les Forces armées congolaises ou par des groupes armés.
C’est la raison pour laquelle la Mission de l’Organisation des Nations Unies en RDC (MONUC) a immédiatement interrompu son appui à la 213e brigade, l’unité de l’armée congolaise identifiée comme ayant été impliquée dans ces massacres.
Par ailleurs, le commandement des Forces armées congolaises et la MONUC ont ouvert immédiatement une enquête immédiate pour identifier les responsables et prendre les mesures nécessaires.
Kenya
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que, si l’essentiel du Kenya continue de souffrir des effets d’une sécheresse prolongée, certaines régions du pays sont désormais arrosées par des pluies torrentielles, aux conséquences graves.
Environ 4 600 personnes le long de la côte de l’océan Indien et de la région du nord-est ont été déplacées et contraintes à trouver refuge dans des écoles et dans des familles d’accueil.
Les autorités régionales, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), ont chloré des puits contaminés par des inondations dans une des zones.
On s’inquiète du fait que quelque 750 000 personnes au Kenya pourraient être affectées par les inondations et les glissements de terrain après l’intensification des pluies provoquées par le phénomène climatique El Niño aux mois d’octobre, de novembre et de décembre.
Angola – RDC – Secours aux expulsés
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a transporté par les airs des secours d’urgence de l’Afrique du Sud à l’Angola pour des dizaines de milliers d’Angolais expulsés de la RDC, le mois dernier.
Le matériel de secours est composé de milliers de tentes, de matelas et 4 000 couvertures, ainsi qu’un entrepôt en préfabriqué. Le matériel doit être acheminé vers deux provinces du nord de l’Angola à la frontière de la RDC.
Le nombre d’Angolais expulsés et rapatriés volontaires, lors de la vague d’expulsions, dépasse actuellement les 50 000.
Le HCR a ajouté que ceux qui ont été expulsés, dont certains réfugiés, vivent actuellement dans des conditions extrêmement difficiles, certains ayant été vus dormir à même le sol en ciment d’un ancien bâtiment scolaire, sans natte ou matelas.
Népal
Le HCR a exhorté aujourd’hui le Gouvernement népalais, le Parti communiste unifié du Népal (maoïste) (UCPN-M) et les autres partis politiques à s’assurer que les droits de l’homme de tous les individus soient protégés et respectés au moment où les Maoïstes organisent des manifestations dans tout le pays.
Le HCR a aussi appelé tous les acteurs politiques à la retenue face au mouvement national. Il a souligné que les organisateurs des manifestations doivent s’assurer que les manifestants se comportent de manière pacifique et dans le respect de la loi.
Le HCR a appelé les Maoïstes à ne recourir à aucune forme de violence et à maintenir le respect le plus strict de l’état de droit. Il a aussi appelé le Gouvernement à s’assurer que les Forces de sécurité se comportent avec retenue et respect de la liberté d’expression et d’assemblée.
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