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SG/SM/12208*

LE SYSTÈME DES NATIONS UNIES FAIT FACE « RAPIDEMENT ET EFFICACEMENT » AU RISQUE DE PANDÉMIE PORCINE, ASSURE BAN KI-MOON, DANS SES REMARQUES À LA PRESSE

27/04/2009
Secrétaire généralSG/SM/12208*
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LE SYSTÈME DES NATIONS UNIES FAIT FACE « RAPIDEMENT ET EFFICACEMENT » AU RISQUE DE PANDÉMIE PORCINE, ASSURE BAN KI-MOON, DANS SES REMARQUES À LA PRESSE


On trouvera ci-après les remarques faites à la presse par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, sur la grippe porcine, aujourd’hui à New York.


Comme vous le savez, un nouveau virus de la grippe est apparu au cours de ces derniers jours.


Des cas de cette grippe ont été confirmés aux États-Unis, au Mexique et au Canada et on pense que le virus s’est également déplacé vers d’autres pays.


Nous sommes inquiets que ce virus pourrait provoquer une nouvelle pandémie de grippe dont les effets pourraient être mineurs, mais, aussi potentiellement graves.


À ce stade, nous ne savons pas encore dans quelle direction la situation évolue.  Cependant, nous sommes inquiets parce que les décès survenus au Mexique ont essentiellement touché de jeunes adultes en bonne santé.


C’est l’occasion de tester pour la première fois le travail entrepris depuis trois ans par la communauté internationale pour faire face aux pandémies.


La réponse du système des Nations Unies est rapide et efficace, sous la direction du docteur Margaret Chan, Directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).


Au cours du week-end, j’ai été en contact permanent avec le docteur Chan et d’autres responsables des Nations Unies.


Le docteur Chan m’a informé qu’elle a activé le Centre d’opérations stratégiques de l’OMS.  Cela signifie notamment la convocation du Comité d’urgence, qui s’est réuni au cours du week-end.  Ce Comité a été mis en place dans le cadre de la réglementation révisée de la santé mondiale en 2005.


Ce Comité se réunira à nouveau aujourd’hui pour décider si l’OMS devrait monter le niveau d’alerte pandémique de la phase 3.


Si nous faisons effectivement face à une pandémie, il faudrait faire preuve de solidarité internationale.


L’apparition de la grippe porcine prouve à nouveau que, dans notre monde interconnecté, aucun pays ne peut faire face, seul, aux menaces d’une telle envergure.

Les pays pauvres sont particulièrement vulnérables.  Ils ont déjà été sévèrement touchés par d’autres crises cette année comme les crises alimentaire, énergétique, économique et financière et les changements climatiques.  Il faut que nous veillions à ce qu’ils ne soient pas aussi touchés de manière disproportionnée par une crise potentielle de la santé.


La Banque mondiale et d’autres institutions de développement et d’aide humanitaire des Nations Unies se mobiliseront, par conséquent, pour garantir que les pays ayant besoin de fonds supplémentaires pour combattre une épidémie puissent en disposer.


Je resterai en consultation étroite avec les hauts responsables des Nations Unies et, par l’intermédiaire du docteur Chan, avec les gouvernements touchés, les représentants et organisations de la santé mondiale comme la Croix-Rouge internationale, en vue de leur apporter toute l’aide nécessaire.


Jusque-là, notre réponse a été une illustration exemplaire de la coopération internationale.


Je suis confiant que cela restera le cas à l’avenir.


Je vous remercie pour votre soutien.


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* La version finale de ce communiqué de presse sera publiée à une date ultérieure


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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