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SG/SM/11726-ECO/131

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL, DÉÇU PAR L’ÉCHEC DES NÉGOCIATIONS MENÉES DANS LE CADRE DE L’OMC, ESPÈRE QU’ELLES POURRONT ÊTRE RELANCÉES AVANT LA FIN DE L’ANNÉE

30/07/2008
Secrétaire généralSG/SM/11726
ECO/131
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL, DÉÇU PAR L’ÉCHEC DES NÉGOCIATIONS MENÉES DANS LE CADRE DE L’OMC, ESPÈRE QU’ELLES POURRONT ÊTRE RELANCÉES AVANT LA FIN DE L’ANNÉE


La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par la Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:


Le Secrétaire général est déçu d’apprendre que les efforts considérables déployés par les acteurs clefs pour conclure les sept ans du Cycle de Doha n’ont pas permis d’aboutir au résultat souhaité.  Un succès était particulièrement important à un moment où le monde est confronté à des défis de développement majeurs, qui incluent les crises alimentaire, énergétique et financière, les changements climatiques, les faibles progrès dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement et dans la lutte contre la pauvreté, ainsi que la montée des sentiments de protectionnisme face à la crainte d’une récession mondiale.


Le Secrétaire général s’est entretenu aujourd’hui avec M. Pascal Lamy, Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), sur cette question.  Envisageant l’avenir, les deux dirigeants ont souligné la nécessité de s’assurer que l’interruption des négociations ne soit pas de longue durée.  Ils ont espéré qu’en unissant les forces, les négociations de Doha pourraient être relancées avant la fin de l’année.


Le Secrétaire général est convaincu que la conclusion avec succès de ces négociations était nécessaire pour stimuler la coopération internationale afin d’améliorer les conditions permettant aux pays en développement de tirer les profits d’une mondialisation basée sur le commerce et l’investissement.  Cela permettrait également de faire progresser les efforts visant à améliorer les conditions de vie de leur population, particulièrement les plus pauvres et vulnérables, tout en donnant un élan important à l’économie mondiale pour éliminer les distorsions existantes des marchés et renforcer la gouvernance commerciale, sur la base d’un ordre du jour du développement.


Par ailleurs, dans le contexte de la crise alimentaire mondiale, le Secrétaire général a exhorté les pays à réexaminer leurs politiques imposant des restrictions aux importations et exportations agricoles, ainsi qu’à prendre des mesures concrètes pour exonérer de taxes les achats de produits alimentaires à des fins humanitaires.  Des efforts particuliers doivent être déployés pour améliorer les mesures visant à encourager la production agricole des petits fermiers dans les pays en développement, comme le souligne l’Équipe spéciale des Nations Unies sur la crise alimentaire mondiale. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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