À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE CONTRE LE PALUDISME, LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PROPOSE UNE VISION PRAGMATIQUE DE LUTTE CONTRE CETTE MALADIE

À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE CONTRE LE PALUDISME, LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PROPOSE UNE VISION PRAGMATIQUE DE LUTTE CONTRE CETTE MALADIE

Vous trouverez ci-après le texte du message vidéo du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée mondiale contre le paludisme:

J’ai passé la semaine dernière en Afrique de l’Ouest. Comme beaucoup qui ont déjà voyagé dans des régions où le paludisme est endémique, j’ai su que je pouvais me protéger et éviter de contracter la maladie, uniquement par la prise de comprimés préventifs et en utilisant une moustiquaire pour lit.

Pourtant, pendant le temps qu’il me faudra pour lire ce message, six enfants de plus seront morts de cette maladie.  Le paludisme tue encore plus d’un million de personnes chaque année.  Cette épidémie est inacceptable, et encore plus quand on sait que l’on peut éviter le paludisme et le traiter.

Au cours des dernières années, plusieurs pays africains ont fait des progrès considérables pour maîtriser le paludisme.  Mais les nations les plus touchées ne sont encore pas près d’arriver à mettre un terme à la maladie et à contrecarrer ses effets.  Alors que nous nous trouvons à mi-parcours dans la course vers les Objectifs du Millénaire pour le développement(OMD), nous devons à tout prix intensifier nos efforts pour faire reculer le paludisme.

C’est pour cela qu’aujourd’hui, avec le « Partenariat Faire reculer le paludisme », et mon Envoyé spécial pour le paludisme, je propose une vision audacieuse mais réalisable.  L’objectif est de mettre fin aux décès dus au paludisme, en assurant une couverture universelle d’ici à la fin de 2010.

Par cette initiative, une vaporisation à l’intérieur des logements et l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide durable pour toutes les personnes à risque, en particulier les femmes et les enfants d’Afrique sera offerte.

L’initiative garantira que les centres de santé publics disposent de médicaments contre la maladie et sont en mesure de faire un diagnostic.

Cette initiative donnera aussi les moyens de fournir une formation sur le paludisme au personnel médical communautaire et de fidéliser celui-ci.

En outre, elle doit encourager la recherche et le développement dans le cadre d’efforts sur le long terme visant à contrôler, supprimer et éradiquer le paludisme.

Nous avons les ressources et le savoir-faire, mais nous ne disposons plus que de 1 000 jours avant la fin de 2010.

Nous avons donc besoin de votre leadership et de votre engagement.  Mettons-nous au travail.

À l’intention des organes d’information • Document non officiel