En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/11473Rev.1*OBV/688Rev.1*

LA SÛRETÉ ET LA SÉCURITÉ DU PERSONNEL DE L’ONU SONT UNE PRIORITÉ ABSOLUE POUR LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

20/03/2008
Secrétaire généralSG/SM/11473Rev.1*
OBV/688/Rev.1*
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LA SÛRETÉ ET LA SÉCURITÉ DU PERSONNEL DE L’ONU SONT UNE PRIORITÉ ABSOLUE POUR LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


On trouvera, ci-après, le texte du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée de solidarité avec les membres du personnel détenus ou portés disparus, le 25 mars à New York:


Chaque jour dans le monde, d’innombrables femmes et hommes courageux risquent leur vie au service de l’intérêt public international.  On compte parmi eux des membres du personnel de l’ONU et des soldats de la paix ainsi que nos collègues des organisations non gouvernementales et nos amis journalistes.  La Journée de solidarité avec les membres du personnel détenus ou portés disparus est l’occasion de leur rendre hommage, de sensibiliser l’opinion et de redoubler d’efforts en vue de réduire les menaces et les risques importants auxquels ils s’exposent.


C’est aussi le jour où il y a 23 ans des terroristes ont enlevé de force Alec Collet dans sa voiture.  Il travaillait pour l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine et son affaire n’a pas été résolue.


Depuis, des dizaines d’autres collègues ont été victimes de détentions injustifiées voire d’enlèvements.  Aujourd’hui, 40 membres du personnel de l’ONU sont en état d’arrestation, détenus ou portés disparus.  La plupart sont des agents nationaux dont il ne faut pas oublier le sort tragique.


Les menaces de violence, d’hostilité et de crime ont certes toujours plané sur nous mais elles ont été accrues par la menace du terrorisme international.  Au moment où l’on a besoin de l’ONU dans un nombre croissant de zones à haut risque, les dangers sont plus grands que jamais.  Il nous faut relever ce défi et faire bien davantage pour protéger notre personnel.


L’attentat du 11 décembre 2007 perpétré contre des bureaux de l’ONU à Alger, où 17 membres du personnel ont été tués et 40 blessés, nous a rappelé la sinistre réalité.


Je suis résolu à faire de la sûreté et de la sécurité de notre personnel une priorité absolue.  C’est pourquoi j’ai nommé un Groupe d’experts indépendants sur la sécurité du personnel et des locaux de l’ONU partout dans le monde, dirigé par Lakhdar Brahimi et chargé de mener un examen complet des mesures visant à assurer notre sûreté et notre sécurité dans le monde.  Notre travail ne se terminera pas avec la conclusion du rapport que présentera la Commission, il se poursuivra de plus belle.


Je n’épargnerai aucun effort pour assurer la coopération aux plus hauts niveaux.  Je saisirai toutes les occasions d’engager les États Membres à s’acquitter de leur responsabilité d’assurer la sécurité des membres du personnel de l’ONU qui travaillent dans leur pays.  Surtout, je m’emploierai à faire en sorte que la volonté et l’engagement ne faiblissent pas.


Je m’attacherai à faire que les pays où sont déployées nos opérations de maintien de la paix s’acquittent de leurs obligations.  De plus en plus, certains d’entre eux entravent l’exécution des mandats de l’ONU, notamment en ne respectant pas les impératifs de sécurité et autres mesures, sous le couvert du principe du consentement du pays hôte, en violation de l’accord sur le statut des forces.  Certains font courir davantage de risques à notre personnel en alimentant des polémiques anti-ONU ou même en harcelant des membres du personnel de l’Organisation.


Je compte sur le Conseil de sécurité et chacun de ses membres pour qu’ils fassent le nécessaire pour s’assurer le concours des pays hôtes en les persuadant de coopérer et d’assumer leur part des responsabilités.


Je compte sur les États Membres pour faire en sorte que ceux qui commettent des crimes contre l’ONU soient traduits en justice.  Actuellement, 82 États sont parties à la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé et 43 l’ont signée.  J’engage vivement les États Membres qui ne l’ont pas encore fait à adhérer à cet instrument clef du dispositif de protection qui comprend également le Protocole facultatif à la Convention né de la résolution 60/42 du 5 décembre 2005, les Conventions de Genève, le Statut de la Cour pénale internationale et d’autres instruments.


En ce jour de commémoration, je remercie le Comité permanent sur la sécurité et l’indépendance de la fonction publique internationale du Syndicat du personnel de l’Organisation des Nations Unies du concours continu qu’il apporte à la sensibilisation de l’opinion.  Collaborons pour offrir à notre personnel la protection dont il a besoin pour accomplir son travail vital dans le monde entier.


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*     Publié à nouveau pour raisons techniques


À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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