LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DÉCLARE QUE LES RESPONSABLES FINANCIERS ESTIMENT POSSIBLE L’ENTRÉE DANS L’ÈRE DE L’« ÉCONOMIE VERTE » ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DÉCLARE QUE LES RESPONSABLES FINANCIERS ESTIMENT POSSIBLE L’ENTRÉE DANS L’ÈRE DE L’« ÉCONOMIE VERTE » ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

(Publié le 21 février – Retardé à la traduction)

On trouvera ci-après le texte du message que le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a adressé le 14 février aux participants au Sommet des investisseurs institutionnels sur le risque climatique, à New York:

Je souhaite chaleureusement la bienvenue à tous les participants au Sommet des investisseurs institutionnels sur le risque climatique de 2008.  L’Organisation des Nations Unies est fière d’être associée à ce dialogue important, et nous sommes ravis d’être vos partenaires dans la quête d’une solution aux changements climatiques.  Vous êtes, après tout, un groupe soucieux des résultats, pas uniquement des promesses.  Lors du dernier sommet, en 2005, les participants s’étaient engagés à investir 1 milliard de dollars dans les technologies énergétiques propres – objectif qu’ils ont atteint en moins d’une année.

Vous êtes ici aujourd’hui parce que vous considérez les changements climatiques comme une chance, aussi bien qu’une menace.  Vous comprenez que le passage à une économie à faible émission de carbone crée de nouveaux courants de revenus et de nouveaux marchés.  Vous estimez possible l’entrée dans l’ère de l’«économie verte » et d’un développement véritablement durable.  Et vous vous employez à trouver aux changements climatiques des réponses à la fois peu coûteuses et propices à la prospérité.

L’ONU est quant à elle déterminée à s’attaquer de front au problème des changements climatiques.  Et je suis extrêmement fier de ce que nous avons déjà fait.  L’année dernière, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a été l’un des récipiendaires du prix Nobel de la paix pour avoir contribué à établir que les changements climatiques non seulement étaient une réalité, mais encore qu’ils s’accéléraient.  Le mois dernier encore, à Bali, les débats sur les changements climatiques parrainés par l’Organisation ont débouché sur un consensus historique concernant l’ouverture de négociations en vue d’un nouvel accord international sur ce phénomène.

Pourtant, en dépit de nos avancées, il est clair qu’aucune organisation ni aucune nation ne peut à elle seule gagner cette bataille. Les changements climatiques sont un défi sans précédent: ils exigent une réaction mondiale et globale.  Ils exigent votre intervention à tous.

Le passage à un futur plus vert ne fait encore que se profiler et doit être frayé plus avant.  La capacité de la communauté financière de déterminer les flux d’investissement lui permet d’influer sensiblement sur le rythme de l’innovation, du progrès technologique et de l’adaptation.  Le monde entier attend de l’ONU qu’elle oriente le processus de négociation, mais l’ONU attend de vous, responsables du secteur financier, que vous montriez la voie à suivre en termes de financement novateur et de développement technologique.

Je vous exhorte à unir vos efforts à ceux de l’Organisation pour définir une action énergique mais souple face aux changements climatiques.  Rien de moins que l’avenir de notre planète et le bien-être de ses habitants sont en jeu.  Je vous remercie pour votre détermination, et j’espère que bien d’autres suivront votre exemple.

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