OBV/695-PI/1833

JOURNÉE MONDIALE: LES ATTEINTES À LA LIBERTÉ DE LA PRESSE SONT DES ATTEINTES AU DROIT INTERNATIONAL, AFFIRME BAN KI-MOON

01/05/2008
Couverture de réunionOBV/695
PI/1833
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Commémoration de la Journée mondiale                       

de la liberté de la presse                                 

matin                                                      


JOURNÉE MONDIALE: LES ATTEINTES À LA LIBERTÉ DE LA PRESSE SONT DES ATTEINTES AU DROIT INTERNATIONAL, AFFIRME BAN KI-MOON


Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a affirmé jeudi matin, lors d’une manifestation spéciale organisée par le Département de l’information (DPI) à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, que les atteintes à la liberté de la presse étaient des « atteintes au droit international, à l’humanité et à la liberté elle-même ». 


« Une information libre, sûre et indépendante est l’un des fondements de la paix et de la démocratie », a ajouté le Secrétaire général, dans un message lu par le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Kiyo Akasaka. 


M. Ban a également lancé un « appel à toutes les sociétés pour qu’elles n’épargnent aucun effort afin que les auteurs d’attaques visant des journalistes soient traduits en justice ».  Le Secrétaire général s’est en effet dit « alarmé par la façon dont les journalistes sont de plus en plus pris pour cibles dans le monde et consterné lorsque de telles infractions ne donnent pas lieu à des enquêtes approfondies et à des poursuites ».


Lors de cette manifestation spéciale, au cours de laquelle une minute de silence a été observée à la mémoire des journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions, le Président de la soixante-deuxième session de l’Assemblée générale, M. Srgjan Kerim, avait estimé que tout devrait être mis en œuvre pour assurer la liberté de la presse.  « La liberté de la presse est fondamentale, en tant que droit mais aussi en tant que responsabilité », a-t-il affirmé.


La Directrice du Bureau de liaison et représentante auprès de l’ONU, Mme Hélène-Marie Gosselin a, ensuite, lu un message de M. Koïchiro Matsura, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), dans lequel il rend lui aussi hommage au courage et au professionnalisme des nombreux journalistes et professionnels des médias tués ou blessés dans l’exercice de leur métier.  « De tels actes sont inadmissibles, non seulement parce qu’ils violent les droits fondamentaux des individus, mais aussi parce qu’ils entravent la libre circulation d’informations exactes et dignes de foi, qui est la base d’une bonne gouvernance et de la démocratie », assure-t-il.  « Trop souvent, ces actes criminels ne sont pas punis comme ils devraient l’être », ajoute le Directeur général dans son message.


De son côté, le Président du Comité de l’information a souligné que « la liberté de l’information ne saurait être confondue avec le droit d’offenser ou d’en appeler aux instincts les plus vils de la nature humaine ». 


Une table ronde animée par M. Akasaka a, par ailleurs, permis de dresser un état des lieux de l’accès à l’information à l’heure des nouvelles technologies.  Depuis la mise en place d’Internet et l’explosion des nouvelles technologies de l’information, l’information est désormais partagée d’une manière et à des degrés inédits, dans des pays grands et petits, développés et en développement, a souligné le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, avant de lancer la discussion, sur le thème: « Accès à l’information et l’autonomisation des personnes ».


L’exemple du Brésil a servi de fil conducteur au débat, au cours duquel ont participé MM. Noberto Moretti, Conseiller à la Mission permanente du Brésil auprès des Nations Unies; Richard Winfield, Président du Comité de la Journée mondiale de la liberté de la presse; Fernando Rodrigues, journaliste d’investigation brésilien; et Larry Rohter, journaliste du « New York Times ».


La Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée chaque année dans le monde le 3 mai, pour mettre à l’honneur les principes fondamentaux de cette liberté.  Il s’agit également d’évaluer l’état de cette liberté dans le monde, de défendre les médias contre les attaques qui enfreignent leur indépendance et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions. 


COMMÉMORATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE


Déclarations


M. SRGJAN KERIM, Président de la soixante-deuxième session de l’Assemblée générale, a affirmé que nous devions tout mettre en œuvre pour assurer la liberté fondamentale de la presse.  Malheureusement, cette liberté a un prix, a-t-il ajouté, en rendant hommage à tous les professionnels qui ont perdu la vie.  Rappelant que nous devons relever des défis mondiaux, faire face à des urgences immédiates, il a estimé que les gouvernements ne pouvaient agir seuls.  Ils doivent tirer parti de l’appui des particuliers, des consommateurs, des citoyens mondiaux, a-t-il dit, précisant qu’il défendait à cet égard l’idée d’une réforme des institutions qui place l’individu plutôt que l’État au centre de nos efforts.  C’est l’accès à l’information qui donne à l’individu la possibilité d’être plus responsable, a souligné le Président de l’Assemblée générale.  Les médias contribuent au renforcement de l’état de droit et des institutions, a-t-il déclaré, ajoutant qu’ils permettaient à l’individu d’exercer son rôle de contrôle des institutions aux plans local, national et international.  La liberté de la presse est fondamentale, en tant que droit mais aussi en tant que responsabilité, a-t-il conclu.


M. BAN KI-MOON, Secrétaire général des Nations Unies, dans un message lu par M. Kiyo Akasaka, Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, a indiqué que l’accès à l’information donnait à chacun d’entre nous les moyens de transformer nos vies et nos sociétés.  Lorsque l’information circule librement, les citoyens disposent des outils voulus pour prendre en main leur vie, a-t-il dit.  En revanche, lorsque la circulation de l’information est entravée, que ce soit pour des raisons d’ordre politique ou technique, notre capacité de fonctionner est restreinte.  Le rythme rapide de la mondialisation ayant contribué au développement d’organes d’information libres, pluralistes, indépendants et professionnels, l’importance de ce droit n’a jamais été plus évidente.  Les innovations technologiques ont fait de la communication et de l’information un droit égal pour tous.


Une information libre, sûre et indépendante est l’un des fondements de la paix et de la démocratie, a ajouté le Secrétaire général.  Les atteintes à la liberté de la presse sont des atteintes au droit international, à l’humanité et à la liberté elle-même, et vont à l’encontre de toutes les valeurs que défend l’Organisation des Nations Unies, a-t-il souligné.  Il s’est ainsi dit alarmé par la façon dont les journalistes sont de plus en plus pris pour cibles dans le monde, et consterné lorsque de telles infractions ne donnent pas lieu à des enquêtes approfondies et à des poursuites.


Il a lancé un appel à toutes les sociétés pour qu’elles n’épargnent aucun effort afin que les auteurs d’attaques visant des journalistes soient traduits en justice.  M. Ban a rendu hommage à tous ceux qui travaillent dans des conditions difficiles et dangereuses pour nous apporter des informations libres et objectives.  Il a enfin invité chacun d’entre nous à œuvrer en faveur de la liberté –et de la sûreté– de la presse dans le monde entier.


M. ANDREAS BAUM, Président du Comité de l’information, a estimé que le droit de penser et de parler librement demeurait vain si les idées ne pouvaient pas circuler et si les paroles n’étaient pas entendues.  C’est pourquoi, a-t-il dit, il est si utile et si opportun, pour célébrer cette Journée mondiale de la liberté de la presse, de mettre l’accent sur « l’accès à l’information et l’autonomisation des personnes ».  De l’avis du Président du Comité, une liberté d’expression authentique va de pair avec le respect de la liberté de la presse et l’indépendance des médias, la sauvegarde de leur pluralisme et de leur diversité.  Mais, ce qu’il importe de respecter avant tout, c’est le droit des journalistes professionnels de faire leur travail, de trouver les informations et de les diffuser.  Malheureusement, le respect pour ce droit fondamental est en régression, a-t-il ajouté, rappelant les chiffres d’attaques contre des journalistes fournis par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).  Ces meurtres ont été commis parce que quelqu’un, quelque part, a jugé plus commode de supprimer le messager que de subir les inconvénients d’une vérité gênante, a-t-il expliqué.  Le Président a également souligné que la liberté de l’information ne saurait être confondue avec le droit d’offenser ou d’en appeler aux instincts les plus vils de la nature humaine.  Il incombe aux gouvernements, agissant individuellement et collectivement au sein des Nations Unies, de protéger la liberté d’expression, a-t-il poursuivi.


M. KOÏCHIRO MATSURA, Directeur général de l’UNESCO, dans un message lu par Mme Hélène-Marie Gosselin, Directrice du Bureau de liaison et représentante auprès de l’ONU, a indiqué que l’UNESCO rendait hommage au courage et au professionnalisme des nombreux journalistes et professionnels des médias tués ou blessés dans l’exercice de leur métier, en axant cette célébration sur la double thématique de l’autonomisation et de l’accès à l’information.  De tels actes sont inadmissibles, non seulement parce qu’ils violent les droits fondamentaux des individus, mais aussi parce qu’ils entravent la libre circulation d’informations exactes et dignes de foi, qui est la base d’une bonne gouvernance et de la démocratie, a-t-il dit.  Trop souvent, ces actes criminels ne sont pas punis comme ils devraient l’être, a ajouté le Directeur général.


La liberté de la presse et l’accès à l’information contribuent à l’objectif de développement plus général qu’est l’autonomisation des individus, en mettant à leur disposition l’information susceptible de les aider à prendre en main leur propre destin, a-t-il affirmé.  Ce processus, qui donne aux citoyens la capacité de prendre part au débat public et de demander des comptes aux gouvernements et aux autres instances, renforce la démocratie participative.  Ce flux de communication doit, de l’avis du Directeur général de l’UNESCO, être favorisé par des médias libres, pluralistes, indépendants et professionnels ainsi que par des politiques nationales fondées sur les quatre principes clefs qui sont au cœur de l’action de l’UNESCO: liberté d’expression, éducation de qualité pour tous, accès universel à l’information et au savoir, et respect de la diversité linguistique.  Les progrès technologiques -l’Internet entre autres- permettent aux médias de toucher de plus en plus de personnes dans des lieux toujours plus nombreux, a-t-il également souligné.  Les individus doivent être en mesure d’utiliser ces outils - un objectif qui ne peut être atteint que si l’on s’attache à dispenser universellement une éducation de qualité et à promouvoir le multilinguisme.


Le Directeur général de l’UNESCO souligne, dans son message, qu’il ne faudrait pas oublier le courage de ces journalistes qui se sont mis en danger afin de fournir au public une information exacte et indépendante.  De même, la liberté de la presse et la liberté d’information sont les principes qui fondent la bonne gouvernance, le développement et la paix.  Enfin, les nouvelles technologies, si elles présentent d’énormes avantages sur le plan de l’information, doivent s’appuyer sur des mesures visant à donner à chacun les moyens de les utiliser: éducation de qualité pour tous, accès universel à l’information et au savoir, respect de la diversité linguistique.  Il est essentiel qu’existe la volonté de lever tous les obstacles à la liberté de la presse, d’améliorer les conditions permettant l’exercice d’un journalisme indépendant et professionnel et de donner aux citoyens les moyens de participer au débat public.  En cette Journée mondiale de la liberté de la presse 2008, l’UNESCO encourage ses États membres à intensifier leurs efforts dans ce sens.


M. TUYET NGUYEN, Président de l’Association des journalistes accrédités auprès de l’ONU (UNCA), a estimé qu’il était devenu de plus en plus difficile d’obtenir une information significative de la part des Nations Unies.  Les journalistes qui couvrent les Nations Unies ne peuvent pas dire qu’ils sont heureux, a-t-il déclaré.  Le Président de l’UNCA a souligné par exemple que ces jours-ci, de nombreux journalistes avaient été appelés à couvrir les primaires américaines ou l’actualité à New York.  La liberté de la presse signifie un accès aux sources de l’information, a-t-il ajouté, précisant que, la semaine dernière, un membre qui tentait de couvrir une réunion publique du Comité des relations avec le pays hôte s’était fait prier de quitter la salle sous prétexte que la discussion portait sur des questions sensibles.  Pourquoi, de temps à autre, les journalistes n’ont-ils pas le droit de participer à des réunions publiques, alors que le personnel de la presse du DPI peut le faire? a-t-il demandé.  De l’avis du Président de l’UNCA, les journalistes ne peuvent pas toujours s’appuyer sur des communiqués de presse et ont besoin d’un accès direct. 


Le Président de l’UNCA a également indiqué que des journalistes étaient privés de l’accès aux Nations Unies afin de couvrir leurs activités.  Il a ainsi rappelé que l’Association des correspondants auprès des Nations Unies à Genève avait, le mois dernier, adopté une résolution appelant l’ONU à autoriser les journalistes taiwanais à couvrir les réunions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au mois de mai.  Les journalistes de Taiwan se voient privés d’accès aux sièges des Nations Unies à New York et à Genève car ils ont un passeport taiwanais que l’ONU a refusé de reconnaître, a-t-il déclaré, demandant aux gouvernements des États Membres et au Département de l’information de permettre aux journalistes, quelle que soit leur nationalité, de couvrir les activités de l’ONU.


Table ronde sur le thème « Accès à l’information et l’autonomisation des personnes »


Les participants à une table ronde animée par le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. KIYO AKASAKA, ont tenté de dresser un état des lieux de l’accès à l’information à l’heure des nouvelles technologies.  Depuis la mise en place de l’Internet et l’explosion des nouvelles technologies de l’information, l’information est désormais partagée d’une manière et à des degrés inédits, dans des pays grands et petits, développés et en développement, a souligné M. Akasaka, avant de lancer la discussion, sur le thème: « Accès à l’information et l’autonomisation des personnes ».


L’exemple du Brésil a ainsi servi de fil conducteur au débat.  M. Akasaka, qui a exercé des fonctions à Sao Paulo, s’est dit notamment frappé par l’énergie de la presse dans ce pays, et impressionné par l’utilisation de l’information par les médias et la société civile.  La table ronde s’est ouverte par un message enregistré du Chef autochtone ALMIR NARAYMOGA SURUI, qui travaille dans la surveillance de l’abattage illégal de la forêt amazonienne.  Selon lui, toute connaissance et toute technologie sont utiles à la forêt.  Grâce à l’Internet, son groupe peut ainsi informer les gens sur ce qui se passe dans la forêt.  Le savoir traditionnel doit également aller de pair avec les progrès technologiques et être traité avec respect, a-t-il estimé.


Les images de Google peuvent aussi contribuer à sensibiliser de nombreuses personnes aux menaces qui pèsent sur la forêt amazonienne et les terres autochtones.  Google pourrait devenir un messager du peuple au sens où il s’adresse aux gouvernements et aux organisations non gouvernementales.  Il a indiqué que son groupe souhaitait créer un programme de gestion basé sur la reforestation.  Près de 80 000 arbres ont déjà ainsi été plantés dans des zones déboisées.  Le produit de leur exploitation sera offert aux autorités locales et municipales dans le but de permettre, en retour, de créer des emplois pour les non-autochtones. 


Le journaliste brésilien FERNANDO RODRIGUES a souligné de son côté que si le Brésil comptait 42,6 millions d’internautes, seulement 22,4% de la population bénéficient d’une connexion.  Cela démontre, a-t-il dit, l’importance du fossé numérique au Brésil et en Amérique latine.  L’Amérique latine et la région des Caraïbes n’ont qu’un taux de pénétration d’Internet de 20%, tandis que seulement 7% des internautes du monde vivent sur le continent sud-américain.  M. Rodrigues a par ailleurs souligné que le Brésil était un pays, où si certaines dispositions de la liberté d'information existaient, il n’y avait pas en revanche de législation nationale couvrant ces libertés.  À cet égard, le Brésil a encore un long chemin à parcourir pour parvenir à un accès à l'information plus équitable.


Pour M. LARRY ROHTER, Journaliste au « New York Times », le programme gouvernemental pour réduire la fracture numérique porte ses fruits.  Il a assuré qu’il n’y avait pas d’endroit au Brésil privé d’accès à l’Internet.  Il a constaté en outre que nombre de dirigeants autochtones avaient saisi l’occasion fournie par Internet pour communiquer à travers le monde.  M. Rohter a estimé que la pratique du journalisme était aujourd’hui sans entrave, alors que lorsqu’il est arrivé au Brésil en 1972, sous la dictature militaire, certains journalistes payaient encore de leur vie le fait d’exercer leur profession.


M. NORBERTO MORETTI (Brésil) a présenté quelques initiatives gouvernementales en faveur des utilisateurs de l’Internet et d’autres nouvelles technologies.  Toutes ces mesures reflètent, selon lui, le principe de base selon lequel la transparence est la pierre angulaire de la responsabilité publique et d’une démocratie participative moderne.  Le Gouvernement brésilien s’efforce d’améliorer l’inclusion numérique en créant l’infrastructure publique pour l’accès à internet, a-t-il ajouté.  De même, il octroie des réductions d’impôts et des subventions de financement pour aider les particuliers à acheter des ordinateurs personnels bon marché et de qualité et les écoles à se doter d’ordinateurs portables pour les enseignants et les étudiants.


Selon M. Moretti, un élément important de l’autonomisation des populations par l’accès à l’information est la liberté de la presse.  Il a expliqué ainsi que dans son pays, les médias jouissaient de suffisamment de liberté et d’une protection solide assurée par plusieurs articles de la Constitution.  Récemment, a-t-il dit, la Cour suprême a suspendu les effets de plusieurs dispositions de la loi sur la presse de 1967, adoptée sous le régime militaire.


M. RICHARD WINFIELD, Président du Comité de la Journée mondiale de la liberté de la presse, a indiqué que plus de 60 États Membres, soit un peu plus d’un tiers des Membres de l’ONU, avaient consacré la liberté fondamentale d’informer dans leur législation.


En conclusion, M. Kiyo Akasaka a estimé que le Brésil avait subi une transformation remarquable en matière de nouvelles technologies et d’accès à l’information.  Le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information a souhaité que le monde tire profit de la technologie pour bénéficier d’un meilleur accès à l’information.

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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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