LE COMITÉ DES DROITS DE L’HOMME ÉTUDIE DIFFÉRENTES STRATÉGIES POUR MÉDIATISER SES TRAVAUX
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Pacte international relatif
aux droits civils et politiques
Comité des droits de l’homme
Quatre-vingt-douzième session
2528e séance – après-midi
LE COMITÉ DES DROITS DE L’HOMME ÉTUDIE DIFFÉRENTES STRATÉGIES POUR MÉDIATISER SES TRAVAUX
Les 18 experts du Comité des droits de l’homme, chargé de surveiller la mise en œuvre du Pacte sur les droits civils et politiques, se sont penchés, cet après-midi, sur les moyens concrets de faire plus largement connaître leurs travaux auprès du grand public.
Le Comité s’est appuyé, lors de ce débat, sur le rapport de l’expert de l’Australie, Ivan Shearer, portant sur « une approche stratégique des relations publiques, notamment des relations avec les médias » en vue d’avoir une « influence plus efficace sur les lois et pratiques nationales ».
Dans son rapport, M. Shearer constate par exemple que « le nombre de personnes assistant aux séances publiques du Comité est variable » selon qu’elles se tiennent à New York, où, selon lui, « presque personne n’est présent », ou à Genève, où elles sont « davantage suivies ».
Afin d’attirer l’attention d’un public plus large, la presse étant trop peu présente, à Genève comme à New York, certains experts ont émis l’idée de mettre en ligne les enregistrements des séances publiques. D’autres ont néanmoins exprimé des réserves, préférant que ces enregistrements ne demeurent qu’à la seule disposition des membres du Comité.
En outre, lors de l’examen de rapports des États parties qui présentent un intérêt particulier, les capacités du Palais Wilson, à Genève, s’avèrent « parfois trop limitées », d’où la proposition d’organiser les séances publiques au Palais des Nations, « de manière à ce qu’un public plus nombreux puisse y assister et pour le confort des journalistes qui y travaillent ».
L’idée d’adopter une règle définitive sur cette question a rencontré le scepticisme de plusieurs experts. L’un d’eux a ainsi rappelé que dans 90% des cas, l’examen à Genève des rapports des États parties n’accueillait qu’un public restreint qui ne justifie pas la mise à disposition des grandes salles du Palais des Nations.
La plupart des experts ont par ailleurs jugé utile la recommandation d’organiser, en consultation avec les médias et le Département de l’information (DPI), des points de presse pendant les sessions « de façon que des sujets particulièrement intéressants de l’ordre du jour du Comité puissent être mis en lumière ».
Les experts se sont enfin arrêtés sur la suggestion de désigner parmi ses membres un rapporteur pour l’information, lequel, le cas échéant, s’assurerait le concours d’autres membres pour diffuser les informations sur les travaux du Comité dans les différentes langues.
La prochaine séance publique du Comité des droits de l’homme aura lieu mardi 1er avril à 15 heures.
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