L’ÉVOLUTION DES POIDS ÉCONOMIQUES EXIGE L’ÉTABLISSEMENT D’UNE NOUVELLE GOUVERNANCE MONDIALE OÙ LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT AURAIENT DROIT AU CHAPITRE
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L’ÉVOLUTION DES POIDS ÉCONOMIQUES EXIGE L’ÉTABLISSEMENT D’UNE NOUVELLE GOUVERNANCE MONDIALE OÙ LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT AURAIENT DROIT AU CHAPITRE
(Publié tel que reçu)
DOHA, 2 décembre -- Les participants à la sixième et dernière table ronde organisée dans le cadre de la Conférence internationale de Doha, ont examiné les questions systémiques dans le contexte actuel de crise financière.
L’amélioration de la cohérence des systèmes monétaire, financier et commercial au service du développement a été appréhendée par des intervenants appelant au rééquilibrage de la participation et de la prise de parole entre pays en développement et pays avancés au sein d’institutions financières réformées.
De nombreux participants ont en effet plaidé en faveur de l’établissement d’une nouvelle gouvernance mondiale reflétant la donne actuelle, marquée notamment par l’augmentation du poids des pays en développement dans l’économie internationale. Qu’il s’agisse des institutions de Bretton Woods, que d’aucuns ont qualifiées d’« institutions d’une autre ère », ou du Conseil de sécurité de l’ONU, la discussion a convenu qu’il était impératif que le système multilatéral de demain mette en cohérence les politiques de développement en tenant compte de la diversité des besoins et de l’évolution des situations.
Des conférenciers ont en outre voulu voir dans la crise financière l’occasion de réaffirmer la volonté politique commune des États de répondre aux défis en se montrant ambitieux et visionnaires, pour que les intérêts collectifs l’emportent sur la recherche effrénée du profit individuel.
Le Commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire, M. Louis Michel, a ainsi estimé que le Sommet du G-20 de Washington et les récentes mesures d’appui à l’aide au développement de l’Union européenne (UE) marquaient le début d’un processus « difficile » pour réformer la gouvernance mondiale. Pour M. Michel, la lutte contre la pauvreté qui frappe près d’un milliard et demi de femmes et d’hommes est l’élément essentiel pour sortir de la crise économique. Il a estimé qu’il était du devoir des pays avancés de respecter les engagements pris au titre de l’aide publique au développement (APD) et de résister aux vieux réflexes protectionnistes, d’individualisme et de repli sur soi typiques des temps de crise.
L’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour la Conférence d’examen de Doha et Ministre allemande de la coopération économique et du développement, Mme Heidemarie Wieczorek-Zeul, a renchéri en soulignant que la crise avait mis en lumière la défaillance d’un système financier dont certains modèles politiques voulaient faire croire qu’il n’était pas nécessaire de le réglementer.
Estimant que la nature de la crise n’était en fin de compte pas le facteur le plus important, Mme Wieczorek-Zeul a affirmé que la vraie leçon était qu’en dépit des avertissements répétés des mécanismes de surveillance du Fonds monétaire international (FMI), le Gouvernement américain avait abandonné ses marchés financiers à la dérégulation et aux conséquences que l’on sait à l’échelle planétaire.
Ce dont nous avons besoin, autant que d’harmonisation des taux de change, c’est de solidarité car les pays en développement sont au bord de la crise humaine, a-t-elle lancé, appelant à établir un « New Deal » financier pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Par ailleurs, la table ronde a salué le fait que le projet de document final de la Conférence demande que l’ONU, véritable organe universel, convoque une réunion au sommet afin d’examiner l’architecture financière internationale.
QUESTIONS SYSTÉMIQUES: AMÉLIORATION DE LA COHÉRENCE ET DE LA COHÉSION DES SYSTÈMES MONÉTAIRES, FINANCIERS ET COMMERCIAUX INTERNATIONAUX AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT
Déclarations
M. SHA ZUKANG, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales de l’ONU, a appelé au renforcement du rôle des pays en développement dans l’économie mondiale. Il a indiqué que le contexte économique avait évolué de telle manière qu’il est devenu absurde que les institutions financières mondiales n’intègrent pas davantage des pays en développement et les puissances émergentes, qui représentent désormais une proportion majeur de l’économie mondiale. Il faut absolument améliorer la structure de gouvernance et de surveillance internationale pour qu’elle soit conforme aux réalités économiques actuelles et permette de pallier les faiblesses du système financier actuel, a-t-il ajouté. M. Zukang a également plaidé pour une vision à long terme pour réformer les institutions financières et restaurer la confiance nécessaire au soutien et à la reprise de la croissance mondiale. Il a estimé que le plan d’action adopté par le G-20 offrait un angle d’approche pertinent quant aux différentes manières devant être privilégiées pour réformer l’architecture financière internationale. Ce processus, tenu en quelque sorte en comité réduit, doit être accompagné des recommandations fournies par l’ONU, l’unique organe universel, sur les moyens de parvenir à une réforme juste et efficace des institutions financières, a jugé Sha Zukang. Il s’est félicité à cet égard que le projet de document final de la présente Conférence de Doha demande la convocation par les Nations Unies d’une réunion au sommet pour examiner l’architecture financière et monétaire internationale et les structures économiques mondiales.
M. HANY KADRY DIMIAN, Vice-Président du Comité financier et monétaire international, Vice-Ministre des finances de l’Égypte, a affirmé d’emblée que les plans de sauvetage, aussi spectaculaires et nécessaires soient-ils, ne sauraient remplacer les réformes structurelles et institutionnelles que la communauté internationale doit entreprendre pour changer la gouvernance économique. Il a estimé qu’il était essentiel que cette nouvelle gouvernance établisse un équilibre permettant à la fois la stabilité des marchés et la poursuite des innovations, ainsi que la créativité sur ces mêmes marchés financiers. Cet équilibre, a-t-il estimé, peut être atteint par le biais d’un code de conduite commun et un renforcement des mécanismes de surveillance, et ce, à l’intérieur d’un cadre de participation élargi au plus grand nombre de pays et sur la base d’un échange actif d’informations. Il a indiqué que le Programme d’évaluation du secteur financier, piloté par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, était un instrument appelé à prévenir la survenue de nouvelle crise financière, comme l’a souligné le récent Sommet du G-20 de Washington. Le Vice-Ministre égyptien des finances a ensuite attiré l’attention sur l’importance de la nouvelle facilité mise en place par le FMI du mécanisme de liquidités à court terme pour soutenir le financement du développement et du commerce dans le contexte actuel. Il a souhaité que les banques régionales de développement, y compris celles des pays ayant obtenu des résultats probants, soient également soutenues pour éviter que ne cesse, dans les périodes d’extrêmes turbulences, l’effort de développement et de lutte contre la pauvreté. Le monde économique possède les institutions et les fondations pour réussir sa réforme, mais ce qui fait encore défait, c’est l’engagement d’agir collectivement au niveau politique, a encore dit M. Dimian.
M. JOHN EATWELL, Professeur, Université de Cambridge, a relevé un aspect frappant de la crise financière. Elle est, a-t-il dit, la conséquence directe de l’incroyable faiblesse de la gestion des risques et de la défaillance indiscutable des sociétés de surveillance. Il a rappelé qu’Allan Greenspan avait admis avoir commis l’erreur de croire que banques et entreprises protégeraient leurs actionnaires et capitaux propres. Cessons de dire que la crise a été causée par la cupidité des hommes, cette crise est le résultat d’un système fondamentalement mal conçu, qui a été incorporé sans précaution à la structure économique mondiale, a encore dit M. Eatwell. Il a ajouté que la crise contraignait les gouvernements, plus tôt qu’ils ne l’auraient souhaité, à réfléchir à de nouveaux moyens de régulation du risque systémique. Ce qu’ils doivent comprendre c’est qu’un bon système de surveillance doit être international et qu’il faut éviter que les autorités de contrôle n’opèrent à l’intérieur des frontières nationales, a expliqué le conférencier. Il a estimé à ce propos qu’une structure comme le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire et l’Organisation internationale des Commissions de valeurs (OICV) étaient utiles, même si ce dernier n’émet que des recommandations sur la base d’un consensus, sans aucune garantie qu’elles seront mises en œuvre. Il a évoqué la possibilité que le FMI, une fois réformé, ou même le G-20 soit doté d’un mécanisme chargé d’appliquer les recommandations du Comité de Bâle. Le conférencier a également appelé de ses vœux la mise en place d’un mécanisme de test de la solidité du système financier pour dépister les problèmes de liquidités et ainsi lutter contre la dette cumulative. Le consensus économique doit précéder le consensus politique, a-t-il dit, afin qu’à l’intérieur d’un nouveau cadre d’analyse des solutions soient proposées pour contrecarrer des crises financières aussi graves que la crise actuelle.
M. LOUIS MICHEL, Commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire, a réagi vivement à la déclaration de M. Eatwell. Comment dire que la crise financière actuelle n’est pas le fait de la cupidité des hommes? a-t-il demandé, ajoutant que la recherche effrénée du profit et la dérégulation étaient bien l’expression de la cupidité d’un système économique qui courrait à sa perte depuis longtemps. Passant ensuite au Sommet du G-20, M. Michel a estimé qu’en adoptant des normes et critères, il marquait le début d’un processus qui sera difficile pour réformer, comme il se doit, la gouvernance mondiale. Il a noté que le contexte actuel poussait certains à faire valoir qu’il ne sera pas possible de respecter les engagements de développement, a-t-il dit. Ces gens-là ont tort, a-t-il lancé, estimant qu’il n’y avait rien de plus urgent et de plus grave qu’une crise qui frappe les 1,4 milliard de femmes et d’hommes qui vivent dans l’extrême pauvreté. M. Michel a indiqué que jamais les inégalités n’avaient été aussi grandes, avec 10% de la population concentrant plus de 80% de la richesse. La lutte contre la pauvreté est essentielle pour sortir de la crise économique, a-t-il renchéri, en affirmant qu’il restait du devoir de la communauté internationale d’honorer les promesses au titre de l’aide publique au développement. M. Michel a souligné que l’Union européenne ne fuyait pas ses responsabilités, le Conseil européen ayant réaffirmé que l’UE atteindrait ses objectifs de 0,56% du PIB d’ici à 2010 et de 0,7% du PIB en 2015.
Il y a seulement quelques jours, l’Union européenne a fait un autre pas en adoptant une facilité alimentaire d’un milliard d’euros pour mieux répondre à l’impact de la crise alimentaire et mieux préparer la prochaine récolte, a déclaré M. Michel. Après avoir rappelé que l’Union européenne est responsable de 60% de l’APD dans le monde, il a souligné que l’effort requis était collectif. Nous devons mettre en place un partage plus équitable, comme convenu au Sommet de Gleneagles, a encore estimé M. Michel, qui a en outre indiqué que l’aide n’était pas à sens unique, chaque pays devant assumer ses propres responsabilités. Il a ensuite déclaré que l’aide au commerce constituait un complément fondamental pour assurer que les bénéfices de l’activité sont plus largement distribués. Il a, enfin, appelé à son tour à ce que la voix et la représentation des pays en développement soient renforcées au sein des institutions de Bretton Woods. Il a ainsi proposé d’inclure dans tous les forums internationaux les présidents de l’Union africaine et de la Commission africaine, ainsi que des représentants d’autres groupes régionaux, tels que le Groupe de Rio, le Cariforum et l’ANASE. « Si nous sommes créatifs, ambitieux et visionnaires, nous pouvons transformer la crise en une occasion unique de remodeler le système international et de faire de ce monde un lieu où il fait mieux vivre pour tous », a conclu M. Michel.
M. ADIB MAYALEH, Président du G-24 et Gouverneur de la Banque centrale de la Syrie, a estimé que la réforme de l’architecture financière devait passer en premier lieu par une représentation équitable des pays au sein des institutions financières internationales. L’action collective doit aller dans le sens des intérêts du plus grand nombre et non de quelques-uns, a-t-il dit, de sorte que la mondialisation contribue au développement et à l’éradication de la pauvreté, conformément à l’esprit de Monterrey. Sur ce dernier point, il a fait de la coordination des politiques macroéconomiques le garant de la stabilité économique mondiale et de la réduction des volatilités des taux de change. Pour réaliser cet objectif, les mécanismes de surveillance, trop asymétriques actuellement, doivent être révisés et, au-delà, il nous faut doter les pays des moyens techniques et en capacités de résister aux soubresauts financiers, a encore noté le conférencier. Il a également souhaité que le FMI réformé soit simplifié, afin de faciliter l’accès à ses ressources. S’agissant de la Banque mondiale, M. Mayaleh a demandé que l’on tienne compte de l’augmentation du poids des pays en développement et en transition dans la nouvelle donne économique, cela en intensifiant la participation de ces derniers au processus de décisions en vue d’accroître l’efficacité et la légitimité de la Banque.
M. JOAKIM STYMNE, Secrétaire d’État à la coopération pour le développement international, Ministre des affaires étrangères de la Suède, s’est dit convaincu que les politiques devraient s’appliquer à garantir qu’en ces temps de crise, les flux financiers du développement ne s’amenuisent pas. Il a estimé que la déclaration du Sommet du G-20 de Washington constituait une base équilibrée en ce qu’elle souligne les risques d’une régulation excessive. De l’avis de M. Stymne, la crise actuelle ne doit pas avoir pour corollaire le retour des réflexes protectionnistes et de l’interventionnisme. Ce qu’il faut, a-t-il dit, c’est que le FMI soit renforcé et son mandat réaffirmé pour qu’il puisse jouer pleinement son rôle afin de participer à la réponse globale qu’exige cette crise d’ampleur planétaire.
Mme HEIDEMARIE WIECZOREK-ZEUL, Envoyée spéciale du Secrétaire général pour la Conférence d’examen de Doha et Ministre allemande de la coopération économique et du développement, a déclaré que la crise actuelle avait surtout mis en lumière la défaillance d’un système financier dont certains modèles politiques voulaient faire croire qu’il n’avait pas besoin d’être régulé. La diminution du rôle de l’État est l’une des causes du problème et, aujourd’hui, ce sont une fois encore les pauvres qui souffrent car il va être difficile d’atteindre les OMD dans les temps, a indiqué la Ministre allemande. Que la crise soit systémique ou non, à la limite ce n’est pas le plus important, a-t-elle poursuivi. « Disons plutôt que la méthode adoptée par les États-Unis, et qui consiste à générer du profit à court terme, a peut-être trouvé son épilogue avec cette crise. La Ministre allemande a estimé que la philosophie défendue partout par les Européens était qu’il faut harmoniser les pratiques, les rendre plus justes en responsabilisant notamment les gouvernements à l’égard des citoyens. On nous parle de nouveaux mécanismes de surveillance, de systèmes d’alerte précoce, a renchéri Mme Wieczorek-Zeul, mais le Gouvernement des États-Unis avait été prévenu à maintes reprises par le FMI des risques que faisaient encourir son système financier dérégulé à l’économie nationale et internationale. La leçon, a-t-elle continué, c’est que ce Gouvernement n’a rien voulu entendre. Elle a souligné que les choix en vue d’une nouvelle gouvernance devaient être politiques et prévoir, comme tout le monde le souhaite, une participation accrue des pays en développement au processus de décisions économiques. Ce dont nous avons besoin, de la même manière que l’harmonisation des taux de change, c’est de solidarité car les pays en développement sont exposés à une véritable crise humaine, a-t-elle conclu, appelant à un « New Deal » financier nécessaire pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Échange de vues
Le représentant de l’Algérie a déclaré que la coordination des politiques économiques et financières était la clef pour surmonter la crise actuelle et repartir d’un bon pied. Il a également noté que les pays en développement, qui ne sont pas à l’origine de la crise et ni parties prenantes aux solutions apportées à court terme, devraient être en mesure de faire entendre leur voix. Cette participation aurait d’abord pour but de s’assurer que les choix opérés aujourd’hui ne risquent pas, demain, de créer de nouvelles tensions macroéconomiques dans les pays en développement, entraînant notamment un effet néfaste sur la croissance, a-t-il dit. Le représentant de l’Indonésie a, lui aussi, estimé que la réforme la plus urgente était celle devant permettre le rééquilibrage de la représentation et de la prise de parole entre les pays en développement et les pays avancés au sein des institutions financières internationales. Un représentant de la société civile est intervenu pour attirer l’attention sur la vulnérabilité particulière des femmes en temps de crise. Les femmes font aussi partie de la solution, et le mécanisme de suivi dans lequel prend place cette Conférence doit en tenir compte, a-t-il souligné, déclarant que la relation entre droits de l’homme et mécanismes de politiques macroéconomiques était l’un des pivots autour duquel doivent tourner les réponses à la crise financière. Les thèmes systémiques doivent être envisagés de manière holistique pour maintenir vivant l’esprit de Monterrey, a ajouté l’orateur, invitant les acteurs du développement à ne pas cloisonner les sujets de délibération et à privilégier un processus réellement inclusif.
Le représentant de l’Inde a indiqué que la crise avait mis en relief un élément essentiel, à savoir que le renforcement de la cohésion du système financier devait aboutir en premier lieu au rétablissement de la confiance dans la doctrine capitaliste et l’économie de marché. Il est vital de réformer la structure de gouvernance internationale et donner effet aux principes d’appropriation nationale, a-t-il encore dit, estimant logique qu’à cette fin la participation aux processus de décisions des pays directement concernés soit élargie. On met les pays en développement face à la seule alternative qui consiste à dire oui ou non à des choix dans lesquels ils ne sont pas intervenus, a relevé l’intervenant, alors même que ces choix portent sur leur avenir. C’est ainsi qu’il a appelé de ses vœux une réforme en profondeur des institutions « datées » de Bretton Woods et à l’élargissement du Conseil de sécurité de l’ONU. Le représentant a conclu en souhaitant que les changements climatiques fassent l’objet d’un financement spécial, distinct de celui du développement. Le représentant de l’Espagne a salué le fait qu’au cours des discussions, la question de la reprise en main par les gouvernements des politiques économiques ait été soulevée. Seule la volonté politique permettra de relever les défis d’appropriation des programmes et stratégies de développement, cela par le biais d’une participation démocratique au processus d’élaboration de ces programmes, a-t-il dit. La diversité du monde actuel doit être reflétée dans les organismes de gouvernance économique, a-t-il ajouté, estimant qu’il en allait de la légitimité de la communauté internationale.
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