LA NEUVIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LA NORMALISATION DES NOMS GÉOGRAPHIQUES A ACHEVÉ LES TRAVAUX QU’ELLE TENAIT DEPUIS LE 21 AOÛT AU SIÈGE
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LA NEUVIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LA NORMALISATION DES NOMS GÉOGRAPHIQUES A ACHEVÉ LES TRAVAUX QU’ELLE TENAIT DEPUIS LE 21 AOÛT AU SIÈGE
(Adapté de l’anglais)
La neuvième Conférence des Nations Unies sur la normalisation des noms géographiques à laquelle ont participé plus de 300 délégués venues de 91 pays a terminé hier les travaux qu’elle avait entamés au Siège de l’ONU à New York, le 21 août 2007.
La Conférence a adopté 11 résolutions portant, entre autres, sur la création d’une Division en langue portugaise; la promotion de l’enregistrement et de l’usage des noms de lieux utilisés par les communautés autochtones ou minoritaires ou par les groupes régionaux ; le soutien à la participation au cours de formation à la toponymie ; et la tenue, en 2009 en Afrique, de la prochaine réunion du Groupe d’experts des Nations Unies pour les noms géographiques.
Au cours de sa session, la Conférence a lancé un manuel technique de référence sur la normalisation des noms géographiques ainsi que le prototype d’une base de données mondiale qui, à long terme, devrait contenir les noms des pays et des villes de plus 100 000 habitants.
Outre les exposés des représentants de l’ONU et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Conférence a entendu celui de « Google Earth », site Web dont la compilation des données est essentielle à l’acheminement de l’assistance humanitaire, aux processus de prise de décisions aux niveaux des provinces et des districts, et à la mise à disposition des informations liées à l’imagerie satellitaire.
La Conférence a examiné en tout 250 documents sur des questions allant de la nomination, au niveau national, de responsables des noms de lieux, à l’élaboration d’index géographiques pour la transcription des noms dans les différents alphabets, en passant par la diffusion de directives toponymiques nationales ou la préservation des noms comme partie intégrante de l’héritage culturel.
Les noms géographiques ne sont pas seulement des signes sur une carte. Ils sont un élément indispensable de tout système d’informations sur l’espace et peuvent contribuer à l’intégration des données numériques qui sont devenues un instrument essentiel de prise de décisions et un facilitateur de l’acheminement de l’aide fournie par les organisations locales, nationales et internationales.
Pour obtenir plus d’informations sur la Conférence et le Groupe d’experts, veuillez visiter le site http://unstats.un.org/unsd/geoinfo/.
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