LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SALUE LES TENDANCES POSITIVES DE LA COOPÉRATION SUD-SUD EN MATIÈRE DE FLUX D’INVESTISSEMENTS À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SALUE LES TENDANCES POSITIVES DE LA COOPÉRATION SUD-SUD EN MATIÈRE DE FLUX D’INVESTISSEMENTS À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE
Vous trouverez ci-après le message du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée des Nations Unies pour la coopération sud-sud, célébrée le 19 décembre :
Cette année, la Journée des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud coïncide avec la réalisation à mi-parcours des objectifs du Millénaire pour le développement et avec le cinquième anniversaire de l’adoption du Consensus de Monterrey par la Conférence internationale sur le financement du développement tenue en 2002. Si tous deux reposent sur un partenariat entre pays développés et pays en développement, la coopération Sud-Sud est au cœur des initiatives mondiales visant à éliminer la pauvreté, à stimuler la croissance économique et à promouvoir le développement durable.
La coopération entre les pays en développement est un moyen crucial d’attirer les échanges commerciaux et les flux d’investissements et de réussir à financer la dette de manière viable. La coopération Sud-Sud permet en outre aux pays en développement d’apprendre à appliquer au mieux les politiques et les pratiques qui ont fait leurs preuves dans un contexte reflétant leurs priorités nationales.
Les tendances positives récentes montrent l’utilité d’une telle collaboration. Les marchés financiers internationaux commencent à réagir à l’existence de fonds sûrs et garantis par l’État dans un certain nombre de pays en développement. Ces excédents ont stimulé les flux Sud-Sud d’aide au développement du fait qu’un nombre croissant d’économies émergentes vont au devant des pays les plus pauvres du Sud auxquels elles offrent leur assistance.
Mais les succès remportés en matière de développement demeurent inégaux dans le Sud, et des efforts bien plus grands doivent encore être faits pour atteindre les OMD et tenir les engagements pris à Monterrey. Près d’un milliard de personnes vivent toujours dans la misère. Aucune région n’est en voie de parvenir à l’objectif de la réduction de la mortalité infantile, et un tiers des enfants vivant dans les pays en développement n’a pas accès à des services d’assainissement modernisés.
Confrontée à cette dure réalité, la communauté internationale doit redoubler d’efforts pour être à la hauteur de ses engagements, notamment en finançant les biens publics, en mettant au point et en distribuant des vaccins, en encourageant la recherche et le développement agricoles, en instaurant des systèmes d’assurance sociale, en élargissant l’accès des pauvres au crédit et en améliorant les structures de transport et de communication. Nous devons dans le même temps garder à l’esprit les incidences du changement climatique, qui menacent de compromettre les progrès accomplis jusqu’à présent.
Mobiliser des ressources pour le développement ne constitue qu’un élément de la solution : il est tout aussi urgent d’utiliser ces ressources efficacement. Les organismes, fonds et programmes des Nations Unies doivent mieux coordonner leurs activités, en particulier dans le domaine de la coopération Sud-Sud, pour relever les défis du développement qu’aucun pays n’a à lui seul la capacité de relever.
Je suis déterminé à intensifier et à rationaliser l’appui des Nations Unies à la coopération Sud-Sud. Alors que nous célébrons cette Journée internationale, engageons-nous à n’épargner aucun effort pour permettre aux pays du Sud de mettre leurs citoyens à l’abri du besoin.
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