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SG/SM/11285

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DIT QUE LES MINES ANTIPERSONNEL « N’ONT PAS LEUR PLACE DANS LE MONDE » ET FÉLICITE LES ÉTATS PARTIES À LA CONVENTION DE S’ÊTRE ENGAGÉS À LES ÉLIMINER

27/11/2007
Secrétaire généralSG/SM/11285
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Le secrÉtaire gÉnÉral dit que les mines antipersonnel « n’ont pas leur place dans le monde » et fÉlicite les États parties À la convention de s’Être engagÉs À les Éliminer


(Publié le 27 novembre 2007 – retardé à la traduction)


On trouvera ci-après le texte du message que M. Sergio Duarte, Représentant spécial pour les affaires de désarmement, a prononcé, au nom du Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, à la huitième Assemblée des États parties à la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction (Convention sur les mines antipersonnel) tenue le dimanche 18 novembre sur les rives de la mer Morte (Jordanie):


Je tiens à adresser mes chaleureuses salutations à tous les participants à la huitième Assemblée des États parties à la Convention sur les mines antipersonnel. Permettez-moi de féliciter chacun d’entre vous à l’occasion du dixième anniversaire de l’entrée en vigueur de cet instrument international humanitaire. Cet important jalon est l’occasion d’examiner les effets de la Convention et d’évaluer les progrès accomplis à l’échelle internationale en faveur de l’avènement d’un monde exempt de mines antipersonnel.


Le succès de la Convention est incontestable. La plupart des 155 États parties se sont acquittés de l’obligation qui leur incombe de détruire leur stock de mines. La production, la vente et le transfert de mines antipersonnel ont nettement baissé. De vastes zones ont été déminées et, conséquence directe, des milliers de vies ont été épargnées. Par ailleurs, les victimes des mines bénéficient de meilleurs services d’assistance, de réadaptation et de réinsertion.


Ce que la Convention a permis d’accomplir est louable mais il faut garder à l’esprit la réalité: les mines antipersonnel continuent de tuer et de mutiler de nombreuses victimes. Elles terrorisent des populations longtemps après la fin des conflits. Leur présence empêche les collectivités de reconstruire bien après la fin des conflits et le retour des combattants dans leurs foyers.


Le fait que vous ayez réaffirmé les dispositions de la Convention ici en Jordanie, au cœur même du Moyen-Orient, revêt une importance particulière. Peu d’États dans cette région instable ont adhéré à la Convention. Je souhaite que vous continuiez à les sensibiliser à cette question, à faire pression pour obtenir un financement suffisant des cinq piliers de la lutte antimines et à promouvoir l’acceptation de la Convention par tous les États du Moyen-Orient. À ce sujet, permettez-moi de saluer la Jordanie pour l’appui qu’elle apporte à la lutte antimines, à l’intérieur comme hors de ses frontières.


La Convention sur les mines antipersonnel compte déjà parmi les instruments de désarmement les plus efficaces dont s’est dotée la communauté internationale. Je salue votre volonté résolue d’en améliorer encore l’efficacité en prônant l’adhésion universelle. J’engage vivement tous les États qui ne l’ont pas encore fait à y adhérer dans les plus brefs délais.


Les mines antipersonnel n’ont pas leur place dans le monde. Je vous remercie de vous être engagés à les éliminer et vous prie d’accepter mes meilleurs vœux de réussite pour une assemblée fructueuse.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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