SG/SM/11127

DES POLITIQUES DE REDUCTION DES RISQUES SIMPLES ET ECONOMIQUES PEUVENT PROTEGER LES POPULATIONS ET LEURS MOYENS DE SUBSISTANCE DES EFFETS DES CATASTROPHES NATURELLES, DIT LE SECRETAIRE GENERAL

05/06/2007
Secrétaire généralSG/SM/11127
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DES POLITIQUES DE REDUCTION DES RISQUES SIMPLES ET ECONOMIQUES PEUVENT PROTEGER LES POPULATIONS ET LEURS MOYENS DE SUBSISTANCE DES EFFETS DES CATASTROPHES NATURELLES, DIT LE SECRETAIRE GENERAL


(Publié le 3 aout – retardé à la traduction)


On trouvera ci-après le texte du message vidéo du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, adressé à la première session du dispositif mondial pour la réduction des risques de catastrophe, qui s’est tenue à Genève, du 5 au 7 juin:


Voilà deux ans et demi que le tsunami de l’océan Indien a frappé avec une violence meurtrière plusieurs pays d’Asie et d’Afrique.  Cette catastrophe a été suivie de plusieurs autres, dont des séismes au Pakistan, des ouragans dans les Caraïbes et le Golfe du Mexique et des typhons en Asie.  Des dizaines de milliers de personnes sont mortes, alors que l’adoption de politiques simples et économiques de réduction des risques aurait permis de leur sauver la vie.


C’est pourquoi la réunion d’aujourd’hui est si importante.  Il nous faut agir avec plus de détermination pour sauver des vies et protéger des effets des catastrophes naturelles les moyens de subsistance de la population, et particulièrement dans les pays en développement où les populations les plus pauvres au monde sont aussi les plus vulnérables.


Et, compte tenu des effets des changements climatiques, il est d’autant plus urgent de passer à l’action.  Les scientifiques nous préviennent qu’il y aura une aggravation des phénomènes climatiques extrêmes, qui s’accompagnera d’une élévation du niveau des mers ainsi que d’ouragans et de périodes de sécheresse plus intenses.  Des millions de personnes pourraient être victimes de ces changements.  La réduction des risques constitue notre première ligne de défense contre ces dangers.


Qui dit la réduction des risques, dit également des pratiques fondées sur le bon sens, permettant de protéger les populations en cas de séisme ou de risque d’inondation.  Ces pratiques peuvent sauver des vies dans des mégapoles qui se trouvent au bord de la catastrophe en raison d’une mauvaise utilisation des terres, de constructions dangereuses, de la surpopulation et de la dégradation de l’environnement. 


Au lendemain du tsunami, près de 170 gouvernements se sont réunis pour adopter le Cadre d’action de Hyogo, qui vise à réduire notre vulnérabilité collective aux catastrophes naturelles.  Faisons en sorte que ce plan d’action tienne ses promesses.  Mettons à profit cette première session du dispositif mondial pour la réduction des risques de catastrophe pour agir dans un dessein commun.  C’est dans cet esprit que je vous souhaite une session très fructueuse.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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