En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/10867

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AFFIRME QUE LA MUSIQUE D’ENNIO MORRICONE CONSTITUE UN MESSAGE D’ESPOIR POUR TOUS LES HÉROS QUI ŒUVRENT POUR LA PAIX DANS LE MONDE

5 février 2007
Secrétaire généralSG/SM/10867
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AFFIRME QUE LA MUSIQUE D’ENNIO MORRICONE CONSTITUE UN MESSAGE D’ESPOIR POUR TOUS LES HÉROS QUI ŒUVRENT POUR LA PAIX DANS LE MONDE


À l’occasion du concert qu’a donné Ennio Morricone le 2 février à New York, le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a fait les observations suivantes:


C’est un véritable privilège que d’assister à ce concert d’un des plus remarquables compositeurs mondiaux et c’est un plaisir de voir tant d’amis si fidèles de l’Organisation des Nations Unies présents ici ce soir.  Je vous remercie tous de votre présence.


Je tiens à saisir cette occasion pour remercier vivement le Président du Conseil du personnel des Nations Unies, M. Kisambira, et S. E. M. l’Ambassadeur d’Italie, M. Spatafora, d’avoir organisé ce spectacle.  Je remercie également la Fondation Give Them a Hand pour son appui généreux, ainsi que la Section des ONG du Département des affaires économiques et sociales.


Je viens de rentrer du premier voyage que j’ai effectué à l’étranger en ma qualité de Secrétaire général.  Je me suis rendu dans neuf pays en 11 jours et suis rentré à New York il y a deux heures à peine.  Il n’était pas question que je manque ce concert.


Il s’agit bien d’un concert historique.  Comme vous le savez, M. Morricone ravit le public du monde entier depuis 60 ans mais il ne s’est jamais produit de ce côté-ci de l’Atlantique.


Demain, le maestro donnera son premier concert en Amérique à Radio City Music Hall.  Comme nous nous trouvons en territoire international, il fera ce soir ses débuts à l’ONU.


Le maestro et ses musiciens dédient ce spectacle à tous les membres du personnel des Nations Unies. Je les remercie de rendre hommage au courage des hommes et des femmes de l’Organisation qui, partout dans le monde, travaillent au service de la paix, des droits de l’homme, de l’environnement et des objectifs du Millénaire pour le développement.  Maestro, tous ceux d’entre nous qui nous efforçons de relever ces défis redoutables vous sommes profondément reconnaissants de ce geste de solidarité.


Votre musique convient bien à notre Organisation.


Elle est très dramatique.


Elle a servi à raconter l’histoire de gens qui avaient de grands rêves.


Elle nous a aussi permis de voir « le bon, la brute et le truand », pour emprunter le titre de l’un de vos films les plus connus.


En d’autres termes, votre musique pourrait servir de bande sonore à mes premières semaines de travail à l’ONU.  Il est donc tout à fait de mise que vous et moi fassions nos débuts pratiquement en même temps.


Maestro, permettez-moi de vous féliciter pour le prix honorifique que l’Académie des arts et des sciences du cinéma vous décernera à la fin du mois.  Je me réjouis que ce prix vienne s’ajouter aux nombreux autres honneurs et récompenses que vous avez reçus tout au long de votre carrière.


Un grand artiste va se produire à présent au Siège de l’ONU afin d’envoyer un message d’espoir et de manifester sa reconnaissance à tous les héros qui œuvrent pour la paix dans le monde.  Nous devons tous être fiers de participer à ce spectacle.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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