LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PROPOSE D’ENTREPRENDRE UNE ÉVALUATION DES RISQUES ET UN AUDIT DES ACTIVITÉS DE L’ONU DANS CERTAINS PAYS, EN COMMENÇANT PAR LA RPDC
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PROPOSE D’ENTREPRENDRE UNE ÉVALUATION DES RISQUES ET UN AUDIT DES ACTIVITÉS DE L’ONU DANS CERTAINS PAYS, EN COMMENÇANT PAR LA RPDC
La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par la Porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon:
En sa qualité de Président du Conseil des chefs de secrétariat pour la coordination (CCS), le Secrétaire général a décidé de proposer au CCS qu’il soit demandé au Comité des commissaires comptes, par l’intermédiaire du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires, d’entreprendre une évaluation générale des risques et un audit des activités de l’Organisation des Nations Unies et de ses fonds et programmes dans les pays où se posent des questions liées aux transactions en devises fortes, à l’indépendance du recrutement du personnel et au contrôle des projets locaux. Si le CCS et le Comité des commissaires aux comptes acceptent cette proposition, des mesures seront prises par étapes, et le premier rapport, consacré aux activités menées en République populaire démocratique de Corée, devra être achevé par le Comité des commissaires aux comptes dans un délai de trois mois. Il sera alors présenté à l’Assemblée générale à la deuxième reprise de sa soixante et unième session.
Étant donné que ces questions concernent non seulement l’Organisation des Nations Unies, ses fonds et programmes, mais aussi les institutions spécialisées, le Secrétaire général a l’intention, en sa qualité de Président du CCS, de s’efforcer d’obtenir également la coopération du Groupe d’auditeurs externes, afin qu’il informe le CCS de la situation concernant ces questions à l’échelle du système. Son rapport serait présenté à l’Assemblée générale à sa soixante-deuxième session. L’enquête à l’échelle du système suivrait les grandes lignes ci-après:
Domaines prioritaires
L’évaluation des risques et l’audit porteraient sur les transactions en devises fortes, l’indépendance du recrutement du personnel et les possibilités de contrôler les projets locaux.
a) Ces questions seraient examinées en fonction des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment mais non exclusivement la résolution 1718 (2006), de leur conformité avec les règlements et règles en vigueur et de l’économie, de l’efficacité et de la productivité de l’utilisation des ressources et des financements, notamment dans le contexte de la modalité d’exécution nationale.
b) L’enquête serait menée conformément aux normes internationales d’audit et dans le cadre des dispositions de l’article VII du Règlement financier de l’ONU régissant les activités du Comité des commissaires aux comptes.
c) Afin que l’enquête à l’échelle du système porte sur toutes les régions, les audits externes seront effectués simultanément dans des pays présentant des caractéristiques similaires que détermineront les fonds et programmes concernés en consultation avec le Comité des commissaires aux comptes et le Groupe d’auditeurs externes.
Le Secrétaire général a également demandé à l’Administrateur du PNUD de communiquer des informations détaillées sur les mesures correctives prises comme suite aux résultats des audits internes qu’a menés en 1999, 2001 et 2004 le Bureau de l’audit et des études de performance du PNUD, en particulier en ce qui concerne la gestion des devises fortes et de la trésorerie, l’absence d’indépendance dans le processus d’embauche du personnel recruté sur le plan national et les restrictions qui font obstacle à l’audit des projets locaux en cours d’exécution.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel