LES EXPERTS DE LA COMMISSION DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT APPELLENT À DES INVESTISSEMENTS MASSIFS DANS LES TIC
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LES EXPERTS DE LA COMMISSION DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT APPELLENT À DES INVESTISSEMENTS MASSIFS DANS LES TIC
(Adapté de l’anglais)
GENÈVE, 22 mai 2007 -- Sans affirmer pour autant que les TIC suffiront à faire la différence dans la lutte contre la pauvreté, les experts, qui participaient à la dixième session de la Commission de la science et de la technologie au service du développement, ont appelé à des investissements massifs dans les technologies de l’information et des communications (TIC) et à une plus forte implication du secteur privé.
Assurant ainsi le suivi du Sommet mondial sur la société de l’information, les experts ont fondé leur appel sur le fait que la téléphonie mobile a engendré des changements radicaux dans la vie des populations pauvres. En connectant les gens et en leur offrant un accès élargi à l’information, la téléphonie mobile a, selon les exports, contribué à la croissance économique et à la prospérité.
Aujourd’hui, quelque 3 milliards de téléphones mobiles sont en circulation et ce nombre pourrait s’élever à 4 milliards d’ici à 2010 et à 5 milliards d’ici à 2015. Or, en Afrique, 23 pays accusent toujours moins 10% de pénétration des services mobiles.
La téléphonie mobile peut pourtant apporter une « valeur ajoutée dans le bas de la pyramide », a dit un expert, en arguant qu’elle contribue à la réduction des coûts, à l’élargissement des réseaux commerciaux, à la redynamisation du marché de l’information et à la rationalisation de la chaîne de production grâce à une meilleure gestion logistique.
Devant ces avantages, les gouvernements et les entreprises privées doivent développer une « relations symbiotique », ont dit les experts, en conseillant aux premiers d’éliminer les obstacles à la participation du secteur privé, par une politique de dérégulation qui ne suffira cependant pas à la connectivité à l’Internet.
Les télécommunications ne sont pas non plus une « vache à lait » capables d’avoir un impact déterminant sur la réduction de la pauvreté, les revenus et le produit intérieur brut (PIB), ont mis en garde certains experts. Les statistiques n’existent pas encore.
Les nombreux pays, qui ont incorporé les TIC dans leur stratégie de développement n’ont pas encore mis en œuvre leurs politiques et les autres ne considèrent toujours pas ces technologies comme un instrument du développement.
Les gouvernements et les entreprises doivent pourtant savoir, ont souligné certains experts, que le succès commercial et les politiques sociales peuvent aller de pair, voire se renforcer. Par exemple, le recours à la téléphonie mobile pour traquer une épidémie peut réduire les efforts négatifs sur l’économie.
Pour qu’elle soit réellement au service du développement, la téléphonie mobile dépend de la qualité du réseau sans fil qui permettrait le transfert et le partage d’une information plus complexe telle que celles relatives à la santé et l’éducation.
Les TIC et l’Internet n’ont pas seulement une valeur « développement », elles ont aussi une valeur « démocratique ». La gouvernance électronique ou « e-gouvernement » peut, par exemple, libérer les énergies locales par la délocalisation et la décentralisation des institutions et administrations publiques, ont argué les experts, qui ont également mis en avant le rôle que pourraient jouer les TIC dans la lutte contre la corruption.
Pour plus d’informations, prière de contacter Enrica Murmura au Secrétariat de l’Alliance mondiale sur les TIC et le développement: tél., au 1 (212) 963-5913 ou par email à murmura@un.org.
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