LE COMITÉ DE L’INFORMATION SOULIGNE LE RÔLE ESSENTIEL DU DPI POUR MIEUX FAIRE ENTENDRE LA VOIX DE L’ONU
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
LE COMITÉ DE L’INFORMATION SOULIGNE LE RÔLE ESSENTIEL DU DPI POUR MIEUX FAIRE ENTENDRE LA VOIX DE L’ONU
Le Secrétaire général adjoint, Kiyo Akasaka, juge essentiel le partenariat entre le Département et le Comité de l’information pour une communication réussie des Nations Unies
Le Comité de l’information a achevé, cet après-midi, les travaux de sa vingt-neuvième session, au cours de laquelle, a rappelé son Président, Rudolf Christen (Suisse), les États Membres ont milité en faveur d’un Département de l’information (DPI) « plus fort, plus efficace » et dont les efforts doivent être « plus ciblés que jamais », afin que la voix des Nations Unies soit « mieux entendue » et de manière « plus claire ».
Le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, Kiyo Akasaka, a pour sa part jugé « essentiel » le partenariat entre le Département et le Comité de l’information pour permettre la « communication avec succès de l’information des Nations Unies ». « Le monde entier est notre public, mais vous êtes nos guides pour nous aider à déterminer et à jauger ce qu’il faut changer », a-t-il déclaré à l’adresse des membres du Comité, dans son discours de clôture.
Le Comité, chargé d’évaluer les progrès des Nations Unies dans le domaine de l’information, a adopté son rapport final*, présenté par le Rapporteur de cette session, Hossein Maleki (République islamique d’Iran), et dans lequel figuraient deux projets de résolution, intitulés respectivement « L’information au service de l’humanité » et « Politique et activités de l’ONU en matière d’information ».
Les deux textes adoptés, qui fournissent au Département une « feuille de route claire et complète pour l’année à venir », a précisé le Secrétaire général adjoint, seront ensuite soumis à l’Assemblée générale. Celle-ci sera ainsi invitée à réaffirmer que l’ONU « demeure le fondement indispensable d’un monde juste et pacifique et que sa voix doit être entendue de façon claire et concrète », le Département ayant, à cet égard, un « rôle essentiel » à jouer.
Les membres du Comité, dont les travaux avaient commencé le 30 avril dernier, ont également apprécié les « efforts déployés sans relâche » par le Département pour publier des communiqués de presse quotidiens, une satisfaction exprimée dans l’une des résolutions adoptées. Le Département est ainsi prié de « continuer à offrir ce service inestimable aux États Membres et aux représentants des médias », tout en continuant à en « améliorer les méthodes de production » et à en « rationaliser la présentation, la structure et la longueur, en gardant à l’esprit les points de vue des États Membres ». M. Akasaka, dans son intervention, a souligné que 93% des délégations ayant répondu à une enquête sur le travail du Département avaient indiqué qu’elles utilisaient les communiqués de presse. Le même sondage a en outre, montré l’intérêt porté par les États Membres aux centres d’information des Nations Unies, à la question du multilinguisme, ainsi qu’au site Web de l’Organisation.
Le Secrétaire général adjoint s’est par ailleurs félicité de l’accord obtenu par les deux groupes de coordination, le Groupe des 77 et de la Chine et l’Union européenne, sur la création d’un groupe de travail chargé, notamment, de « simplifier » la résolution du Comité. « Il s’agit d’une initiative importante », a affirmé M. Akasaka.
Le représentant des États-Unis aurait souhaité, à cet égard, une résolution qui mette davantage l’accent sur la rationalisation du Département. La délégation du Costa Rica s’est, elle, déclarée prête à prendre part au processus de revitalisation dans lequel est engagé le système des Nations Unies et qui devrait permettre au Comité de participer à la mise en place d’un nouvel ordre de l’information. Enfin, celle de Cuba a regretté que les débats, lors de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai dernier, aient servi de tribune à certaines organisations non gouvernementales pour faire des déclarations qualifiées d’inacceptables.
* Rapport disponible sous les cotes AC.198/2007/L.1, A/AC.198/2007/L.2 et A/AC.198/2007/L.3. Le dernier document contient les projets de résolution A et B qui ont fait l’objet d’adoptions séparées.
PROJETS DE RÉSOLUTION A ET B
A: L’information au service de l’humanité
Le Comité de l’information, par cette résolution, propose à l’Assemblée générale de demander instamment que tous les pays, le système des Nations Unies dans son ensemble et tous les autres intéressés coopèrent et agissent de manière concertée afin d’atténuer les disparités dans la façon dont l’information circule à tous les niveaux en fournissant une assistance accrue pour développer les infrastructures et les capacités de communication dans les pays en développement. Il s’agit de leur permettre ainsi qu’à leurs médias publics, privés ou autres, d’élaborer librement et indépendamment leurs propres politiques d’information et de communication et de faire participer davantage les médias et les particuliers au processus de communication, et d’assurer la libre circulation de l’information à tous les niveaux.
Les pays et le système des Nations Unies sont également appelés à faire en sorte que les journalistes puissent travailler librement et efficacement, toute attaque contre leur personne étant résolument condamnée. Ils doivent également s’efforcer de fournir aux pays en développement et à leurs médias publics, privés ou autres, en complément de la coopération bilatérale, tout l’appui et toute l’aide possibles, compte dûment tenu de leurs intérêts et de leurs besoins dans le domaine de l’information et des mesures déjà prises par le système des Nations Unies.
B: Politique et activités de l’ONU en matière d’information
Le Comité de l’information propose à l’Assemblée générale de demander au Département de l’information d’accorder une attention particulière aux grandes questions que sont l’élimination de la pauvreté, la prévention des conflits, le développement durable, les droits de l’homme, l’épidémie du VIH/sida, la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations et les besoins du continent africain.
L’Assemblée générale réaffirmerait qu’il est nécessaire de renforcer en permanence l’infrastructure technologique du Département afin d’élargir son audience et de continuer à améliorer le site Web de l’ONU.
Le Comité de l’information propose, par ailleurs, à l’Assemblée générale de demander au Département de l’information de faire en sorte que les publications des Nations Unies soient produites au moindre coût.
L’Assemblée générale est également invitée à prendre note, avec satisfaction, des efforts déployés sans relâche par le Département de l’information pour publier des communiqués de presse quotidiens. Le Département est prié de continuer à offrir ce service inestimable aux États Membres et aux représentants des médias, tout en continuant à améliorer les méthodes de production des communiqués et à en rationaliser la présentation, la structure et la longueur, en gardant à l’esprit les points de vue des États Membres.
L’Assemblée générale soulignerait qu’il importe d’utiliser comme il convient toutes les langues officielles de l’Organisation dans toutes les activités du Département de l’information, de manière à éliminer l’écart entre l’emploi de l’anglais et celui des cinq autres langues officielles. Elle soulignerait aussi qu’il importe de faire en sorte que toutes les langues officielles de l’ONU soient traitées sur un pied d’égalité dans toutes les activités du Département de l’information. À cet égard, elle prierait à nouveau le Secrétaire général de s’assurer que le Département dispose d’effectifs appropriés capables d’utiliser toutes les langues officielles de l’Organisation pour mener à bien l’ensemble de ses activités.
L’Assemblée générale soulignerait l’importance du rôle joué par le réseau de centres d’information des Nations Unies pour rehausser l’image de l’Organisation auprès du public et diffuser ses messages auprès des populations locales, en particulier dans les pays en développement. Elle soulignerait l’importance de la rationalisation du réseau de centres d’information des Nations Unies. À cet égard, elle prierait le Secrétaire général de continuer à faire des propositions dans ce sens, notamment en redéployant des ressources si nécessaires.
S’agissant du rôle du Département dans les opérations de maintien de la paix, elle prierait le Secrétariat de continuer de veiller à ce que celui-ci soit associé aux futures opérations dès la phase de planification, grâce à des consultations et des activités de coordination avec les autres départements du Secrétariat, en particulier le Département des opérations de maintien de la paix. Elle prierait le Département de l’information et le Département des opérations de maintien de la paix de poursuivre leur coopération en vue de faire mieux prendre conscience des nouvelles réalités dans les opérations de maintien de la paix.
En outre, l’Assemblée générale est invitée à prier le Secrétaire général de continuer à n’épargner aucun effort pour réaliser la parité des six langues officielles dans la production radiophonique de l’Organisation. Elle réaffirmerait que le site Web de l’ONU est un outil essentiel pour les médias, les organisations non gouvernementales, les établissements d’enseignement, les États Membres et le grand public.
Elle réaffirmerait enfin la nécessité de réaliser une parité absolue entre les six langues officielles sur les sites Web de l’ONU, tout en prenant note avec satisfaction des progrès faits dans la réduction de l’écart entre les langues officielles sur ces sites.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel