LA JOURNÉE DE SOLIDARITÉ AVEC LES MEMBRES DU PERSONNEL DES NATIONS UNIES DÉTENUS ET PORTÉS DISPARUS SERA CÉLÉBRÉE LE 26 MARS AU SIÈGE
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LA JOURNÉE DE SOLIDARITÉ AVEC LES MEMBRES DU PERSONNEL DES NATIONS UNIES DÉTENUS ET PORTÉS DISPARUS SERA CÉLÉBRÉE LE 26 MARS AU SIÈGE
(Adapté de l’anglais)
La question du sort des membres du personnel des Nations Unies arrêtés, enlevés ou portés disparus alors qu’ils servent l’Organisation sera le thème central de la « Journée de solidarité avec les membres du personnel détenus ou portés disparus ».
Le 25 mars, date de la Journée internationale, marque le vingt-deuxième anniversaire de l’enlèvement, à Beyrouth, par des hommes armés, d’Alec Collett, fonctionnaire des Nations Unies de nationalité britannique dont on est sans nouvelle depuis. Quatorze membres du personnel de l’ONU sont actuellement en état d’arrestation, détenus ou portés disparus, l’Organisation des Nations Unies n’ayant pu exercer à leur profit le droit de ses employés à être protégés. La Journée de solidarité vise à attirer l’attention sur la situation de ces employés détenus et à créer un mouvement de solidarité avec ces membres du personnel onusien.
Stephen Kisambira, Président du Syndicat du personnel de l'Organisation des Nations Unies, a lancé aujourd’hui à tous les gouvernements et à toutes les parties concernées un appel pour qu’ils aident à obtenir la libération de tous les membres du personnel des Nations Unies détenus injustement et contre leur volonté. Il a également exhorté tous les États Membres qui ne l’ont pas encore fait à ratifier, sans délai, la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, qui a été adoptée par l’Assemblée générale en 1994, ainsi que son Protocole facultatif, adopté par l’Assemblée générale en 2005.
Selon le dernier rapport du Secrétaire général sur la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire des Nations Unies (A/61/463), les Gouvernements de l’Érythrée et de l’Éthiopie et les autorités israéliennes ont continué à détenir des membres du personnel de l’ONU et à rejeter le droit à la protection des Nations Unies, en totale violation des conventions agréées. Un membre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est d’autre part porté disparu en Iraq depuis le 8 mai 2006.
Le 19 janvier dernier, les forces de police et les autorités locales de Nyala, dans le sud du Darfour, ont procédé à l’arrestation de 20 personnes -cinq membres du personnel des Nations Unies, trois membres du personnel de l’Union Africaine et des travailleurs humanitaires- qui participaient à un rassemblement social dans le camp d’une organisation non gouvernementale internationale. Ces personnes ont depuis été relâchées, mais ont subi des coups et blessures et des injures verbales de la part des forces de police.
La Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé a été ratifiée par seulement 81 pays. Quant à son Protocole facultatif, qui n’est toujours pas entré en vigueur et qui permettrait de renforcer la protection du personnel des Nations Unies et du personnel associé dans les missions de consolidation de la paix, il n’a enregistré que trois ratifications.
Lundi, le 26 mars, au Siège des Nations Unies, la Journée de solidarité sera marquée par une courte cérémonie célébrée en présence du Chef de cabinet, M. Vijay Nambiar. Au nom du Secrétaire général, il recevra symboliquement des mains de Mme Elaine Collett, épouse d’Alec Collett, le membre du personnel de l’ONU enlevé il y a 22 ans à Beyrouth, un insigne de sécurité du personnel.
La manifestation est organisée par le Conseil du personnel du Comité permanent sur la sécurité et l'indépendance de la fonction publique internationale.
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