DSG/SM/340-DEV/2637

TOUTES LES PARTIES PRENANTES DOIVENT ŒUVRER DE CONCERT POUR QUE LEUR ACTION COLLECTIVE AIT PLUS DE VALEUR QUE LA SOMME DE LEURS EFFORTS INDIVIDUELS

28/09/2007
Vice-Secrétaire généraleDSG/SM/340
DEV/2637
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

TOUTES LES PARTIES PRENANTES DOIVENT ŒUVRER DE CONCERT POUR QUE LEUR ACTION COLLECTIVE AIT PLUS DE VALEUR QUE LA SOMME DE LEURS EFFORTS INDIVIDUELS


(Publié le 31 octobre - retardé à la traduction)


On trouvera ci-après le texte de l’allocution que la Vice-Secrétaire générale, Asha-Rose Migiro, a prononcée le 26 septembre à New York à l’occasion de la rencontre sur la réalisation des objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le développement:


Je voudrais tout d’abord vous remercier d’être tous venus à cette importante rencontre. La réalisation des objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le développement est, sans nul doute, l’une de nos tâches les plus pressantes. Je félicite le Premier Ministre [Jens] Stoltenberg de son rôle moteur dans la promotion de la campagne mondiale en faveur des objectifs du Millénaire liés à la santé.


Je voudrais également féliciter l’Allemagne, le Canada, la France et le Royaume-Uni de l’importante contribution qu’ils apportent à cette grande cause. Je remercie le FNUAP (Fonds des Nations Unies pour la population), l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) et l’OMS (Organisation mondiale de la santé) de leur collaboration à cette campagne. En nous réunissant aujourd’hui, nous montrons combien nous sommes déterminés à collaborer à une initiative aussi opportune que celle-ci. Les objectifs du programme de sensibilisation intitulé « Agissons sans tarder pour la cause des femmes et des enfants » (Deliver now for women and children), lancé aujourd’hui, s’inscrivent parfaitement dans le cadre de cette campagne.


Il est affligeant de constater le peu de progrès accomplis ces 20 dernières années dans de nombreux pays en développement en matière de santé maternelle et néonatale alors que nous vivons dans un « village planétaire ». Lorsque j’aurai fini cette brève déclaration, 300 enfants seront décédés et 5 femmes seront mortes en couches alors que leur mort aurait pu être évitée. Devons-nous accepter cette situation? Devons-nous suivre le cours normal des choses? Ou pouvons-nous intervenir pour changer cette situation? Cette rencontre nous permet d’espérer que la communauté internationale est résolue à remettre en cause ce statu quo.


Les raisons pour lesquelles on a si peu progressé dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile sont nombreuses et complexes, allant de l’inefficacité du système de santé à l’insuffisance de fonds. Il faudra aborder ces questions avec le plus grand sérieux si l’on veut réaliser des progrès soutenus. En utilisant les ressources existantes de manière plus efficace et en améliorant le système de prestations, on contribuera grandement à élargir l’accès aux services de santé maternelle et infantile; toutefois, cela n’atténuera guère les difficultés financières.

Le fait est que les pays les plus pauvres, notamment les pays d’Afrique et les pays les moins avancés, n’ont pas les moyens de financer leurs dépenses de santé. Une forte augmentation du financement des donateurs et une amélioration concomitante des modalités et de la qualité de l’aide sont parmi les facteurs déterminants de l’efficacité de la lutte contre la mortalité maternelle et infantile. La réalisation des objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le développement doit s’inscrire dans le cadre de notre action globale de lutte contre la pauvreté. Il est par conséquent essentiel que les donateurs tiennent leurs promesses en ce qui concerne l’aide publique au développement (APD) et donnent plus d’efficacité à leur aide.


Il faut impérativement que toutes les parties prenantes travaillent de concert pour que le résultat de notre action collective soit meilleur que la somme de nos contributions individuelles. C’est l’essence même de la démarche adoptée par le Groupe de pilotage pour la réalisation des OMD en Afrique, que le Secrétaire général a créé au début du mois. La santé étant un secteur essentiel de cette initiative, il est dans notre intérêt de réussir la campagne mondiale pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement qui s’y rapportent, et nous ne devons accepter rien de moins que sa réussite totale.


Je vous remercie.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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