TRANSITION DIFFICILE EN IRAQ: LE PAYS, FACE À DES DIFFICULTÉS REDOUTABLES, A BESOIN DU SOUTIEN DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE, A DÉCLARÉ LA VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE
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TRANSITION DIFFICILE EN IRAQ: LE PAYS, FACE À DES DIFFICULTÉS REDOUTABLES, A BESOIN DU SOUTIEN DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE, A DÉCLARÉ LA VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE
(Publié le 30 juillet – retardé à la traduction)
On trouvera ci-après la teneur de la déclaration liminaire de la Vice-Secrétaire générale, Mme Asha-Rose Migiro, lors de la réunion qui s’est tenue à New York le 20 juillet, concernant le rapport semestriel relatif au Pacte international pour l’Iraq:
C’est un grand plaisir pour moi de vous accueillir à cette réunion. Merci à tous pour votre participation au lancement du premier rapport relatif au Pacte international pour l’Iraq.
Le processus du Pacte, lancé par le Premier Ministre [Nouri Kamel al-] Maliki et par le Secrétaire général Ban Ki-moon à Charm el-Cheikh le 3 mai cette année, est essentiel au partenariat entre le Gouvernement iraquien et la communauté internationale. Il s’agit d’un élément clef de la coopération pour améliorer la paix et la stabilité en Iraq.
Nous sommes honorés que le Vice-Premier Ministre iraquien, Barham Salih, ait pu se joindre à nous par liaison vidéo aujourd’hui afin de nous faire part des derniers faits nouveaux dans son pays. Il sera particulièrement important de connaître les progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements pris au titre du Pacte.
Le rapport dont vous êtes saisis témoigne de l’engagement du Gouvernement iraquien en faveur du programme du Pacte. Il rend bien compte des résultats de ces 12 derniers mois et il apporte une très bonne analyse de la situation en Iraq, faisant état des avancées et des obstacles.
La situation de la sécurité reste le principal élément déterminant de l’application du Pacte. Compte tenu de la violence incessante en Iraq, les avancées réalisées jusqu’ici dans le cadre du Pacte sont remarquables.
Au niveau national, il y a eu des progrès dans la mise en place des forces de sécurité qui sont au service de l’ensemble du pays. Le Parlement a remarquablement avancé sur les questions législatives. La loi sur la commission électorale indépendante a été votée et la commission a été mise sur pied. Après six mois de travail intensif, effectué avec l’aide de l’Organisation des Nations Unies, la Commission de révision de la Constitution a remis un projet de rapport au Parlement et rendra bientôt son rapport final.
Le Pacte jette aussi les bases de la réintégration de l’Iraq dans la région et dans la communauté des nations en général. Nous avons aussi observé ce processus lors des réunions de Charm el-Cheikh et dans la formation de trois groupes de travail sur l’énergie, les réfugiés et la sécurité. Le groupe de travail sur l’énergie s’est réuni à Istanbul à la fin du mois de juin, et les deux autres groupes devraient se rencontrer ces prochaines semaines.
Bien que de nombreux progrès aient été réalisés, il y a encore beaucoup à faire pour que l’Iraq puisse atteindre l’objectif fixé par le Pacte. Le partenariat au titre du Pacte tient à l’engagement pris par le Gouvernement iraquien de poursuivre un programme global de réformes et d’investissements sur les cinq prochaines années. Pour y parvenir, le Gouvernement et le peuple iraquiens ont demandé le soutien continu de la communauté internationale sous toutes les formes possibles.
Les engagements pris au lancement du Pacte à Charm el-Cheikh, ainsi qu’à Bruxelles et Madrid auparavant, doivent être tenus. Pour favoriser des avancées dans d’autres domaines, il faudrait un allégement accru de la dette, y compris une annulation plus importante de créances.
Pour l’Organisation des Nations Unies, le Pacte est un plan stratégique permettant d’assumer nos responsabilités communes envers l’Iraq et son peuple. C’est pourquoi l’ONU est particulièrement attachée au Pacte et réaffirme son soutien au mécanisme d’application.
La transition est difficile en Iraq. C’est à cette étape critique que le Gouvernement a besoin du soutien de la communauté internationale pour relever les défis redoutables qui l’attendent. Le Pacte présente un cadre solide pour définir et quantifier les besoins de l’Iraq afin de permettre, en toute transparence et efficacité, la meilleure application de l’aide internationale dans les zones de priorité.
Je remercie ceux qui ont déjà participé au Pacte et j’espère que vous prendrez de nouveaux engagements. Je suis sûre que, par nos actions menées de concert, nous pourrons aider à la reconstruction d’un pays paisible et prospère pour le bien du peuple iraquien.
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