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DSG/SM/302-FEM/1609

LA VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE S’ENGAGE À FAIRE PARTICIPER LE SYSTÈME DES NATIONS UNIES À LA RÈALISATION DE L’ÈGALITÈ DES SEXES ET DE L’AUTONOMISATION DES FEMMES

26 février 2007
Vice-Secrétaire généraleDSG/SM/302
FEM/1609
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LA VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE S’ENGAGE À FAIRE PARTICIPER LE SYSTÈME DES NATIONS UNIES À LA RÈALISATION DE L’ÈGALITÈ DES SEXES ET DE L’AUTONOMISATION DES FEMMES


On trouvera ci-après le texte des remarques prononcées ce jour par la Vice-Secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies, Asha-Rose Migiro, à l’occasion de l’ouverture de la cinquante et unième session de la Commission de la condition de la femme:


C’est avec fierté et joie que, pour la première fois, je prends la parole devant la Commission de la condition de la femme en ma qualité de Vice-Secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies.


Ceci est à la fois une première et l’occasion d’agréables retrouvailles.  Lorsque j’étais Ministre du développement communautaire, de la condition féminine et de l’enfance de la Tanzanie, j’ai eu plusieurs années durant le privilège de diriger la délégation de mon pays auprès de la Commission.  Aujourd’hui, je suis heureuse de voir que mon successeur se trouve parmi vous à la tête de la délégation tanzanienne.  En tant que membre du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, j’ai également suivi de près le travail essentiel accompli par la Commission.


Désormais, en tant que Vice-Secrétaire générale, je compte appuyer votre action.  Au cours des 60 dernières années, cette Commission a joué un rôle exceptionnel dans l’amélioration des conditions d’existence des femmes et des filles partout dans le monde.  Vos initiatives ont permis aux Nations Unies d’élaborer un cadre normatif et des principes directeurs fondamentaux pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes dans toutes les sphères de la vie.  Grâce à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et au Programme d’action de Beijing, nous disposons d’un plan d’exécution clairement défini pour toutes les parties intéressées – les gouvernements, la société civile et la famille des Nations Unies – afin de mettre un terme à la discrimination à l’encontre des femmes et des filles et d’accélérer la progression vers l’égalité des sexes.


Au Sommet mondial de 2005, les dirigeants ont déclaré que « ce qui est un progrès pour les femmes est un progrès pour tous ».  Ils sont convenus que l’égalité des sexes et les droits de l’homme sont indispensables à la promotion du développement ainsi que de la paix et de la sécurité.  Mais, si les objectifs et les engagements sont établis, nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour en garantir la concrétisation intégrale – qu’il s’agisse de la scolarisation dans l’enseignement primaire ou des taux de mortalité maternelle, de l’indépendance économique des femmes ou de leur représentation aux postes de décision.


La violence à l’égard des femmes et des filles reste omniprésente, de la manière la plus éhontée – perpétrée par des membres de la famille, des inconnus ou des représentants de l’État dans toutes les régions du monde, en public comme en privé, en temps de paix comme de conflit armé.


Je salue la décision de la Commission de privilégier durant cette session la question de l’élimination de toutes les formes de discrimination et de violence à l’encontre des filles.  Mettre fin à cette pandémie exigera notre engagement individuel et collectif.  Il nous faudra instaurer un climat où cette violence ne sera pas tolérée; œuvrer à l’application intégrale des normes et politiques juridiques existantes; engager une action résolue pour poursuivre en justice et punir les auteurs de violences; allouer des ressources suffisantes; et associer pleinement les hommes et les garçons au processus de transformation des mentalités et des comportements stéréotypés.


Aujourd’hui, je voudrais souhaiter la bienvenue aux filles qui sont venues ici pour nous faire part de leurs expériences et de leurs idées.  Vous avez bien mérité votre place avec nous.  J’aimerais également encourager la Commission à prendre des mesures audacieuses afin d’améliorer les conditions d’existence des filles partout dans le monde.  C’est en tant que femme que je parle – et qui plus est, en tant que mère de deux filles.


En tant que Vice-Secrétaire générale, je m’engage à œuvrer en faveur de l’adoption d’une approche concertée et coordonnée de la problématique hommes-femmes – qui mobilise l’ensemble du système des Nations Unies à l’appui de l’action menée par les États Membres pour instaurer l’égalité des sexes et démarginaliser les femmes.


Je sais que vous avez étudié les propositions visant à renforcer les mécanismes des Nations Unies en faveur de l’égalité des sexes, telles qu’elles ont été présentées par le Groupe d’experts de haut niveau sur la cohérence à l’échelle du système.  Le Secrétaire général et moi-même reconnaissons sans réserve le bien-fondé de la suggestion tendant à remplacer plusieurs des structures actuelles par un organisme unique, empreint de dynamisme, dont l’action privilégierait l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.  Cet organisme devrait rassembler les forces du changement au niveau mondial, et encourager l’amélioration des résultats à l’échelon national.


Dans le même temps, l’égalité des sexes doit rester et restera la mission de la famille des Nations Unies tout entière.  Le Secrétaire général prêche déjà par l’exemple, en nommant des femmes aux échelons les plus élevés.  Je suis fière d’être la preuve vivante de son engagement à cet égard.  Et je ferai tout mon possible pour l’aider à atteindre l’objectif d’une proportion égale d’hommes et de femmes au sein du système des Nations Unies.


Je me réjouis de travailler avec vous tous au cours des prochaines années, et je vous souhaite une session des plus fructueuses.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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