DH/4930-OBV/642

LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES POPULATIONS AUTOCHTONES MET CETTE ANNÉE L’ACCENT SUR LA CONTRIBUTION DE CES COMMUNAUTÉS À LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

07/08/2007
Communiqué de presseDH/4930
OBV/642
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES POPULATIONS AUTOCHTONES MET CETTE ANNÉE L’ACCENT SUR LA CONTRIBUTION DE CES COMMUNAUTÉS À LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT


(Adapté de l’anglais)


À la veille de la Journée internationale des populations autochtones, qui sera célébrée le 9 août, la contribution des populations autochtones à la protection de l’environnement commence à être reconnue.


Dans le message qu’il a adressé à cette occasion, le Secrétaire général l’a clairement souligné: « Depuis quelque temps, la communauté internationale prend de plus en plus conscience de la nécessité de soutenir les populations autochtones –en établissant et promouvant des normes internationales; en défendant avec vigilance le respect de leurs droits fondamentaux, en tenant compte des priorités de la communauté internationale en matière de développement, et notamment des Objectifs du Millénaire pour le développement, dans les politiques et les programmes ainsi que dans les projets menés au niveau national et, enfin, en renforçant le rôle particulier de gardiens avisés qui est celui des peuples autochtones pour tout ce qui touche à l’environnement et aux changements climatiques ».


Rappelant que le thème choisi par l’Assemblée générale pour cette deuxième Décennie internationale des populations autochtones était « Un partenariat dans l’action et la dignité », le Secrétaire général affirme dans le même message qu’il faut se laisser guider par le principe fondamental de la participation pleine et effective des populations autochtones.


De son côté, le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, Sha Zukang, relève que la connaissance traditionnelle des populations autochtones du monde entier en matière d’environnement peut et doit jouer un rôle essentiel dans les efforts déployés en réponse aux changements climatiques.


Ainsi, un symposium organisé en avril dernier par l’Université d’Oxford a révélé que certaines communautés utilisaient les mangroves pour résorber l’impact des raz-de-marée et des tsunamis, tandis que d’autres diversifiaient leurs cultures vivrières pour échapper aux récoltes décevantes.  D’autres enfin ont pris l’habitude de migrer d’un habitat à un autre en cas de catastrophes naturelles.  Exposés à des phénomènes climatiques auxquels ils proposent des solutions concrètes, les populations autochtones verront leur vulnérabilité particulière figurer parmi les priorités de la session 2008 de l’Instance permanente sur les questions autochtones.


En effet, de nombreuses communautés autochtones ont déjà besoin d’adapter leurs façons de vivre aux effets des changements climatiques, pour faire face notamment à un problème d’insécurité alimentaire qui se pose pour les Sâmes du nord de la Suède, comme pour les Indiens des Andes, confrontés à des conditions météorologiques aussi extrêmes qu’inhabituelles.


Comme l’explique Sheila Watt-Cloutier, une activiste Inuit récompensée par le Prix d’excellence en développement humain, que lui a remis en mains propres le Secrétaire général: « Nous sommes tous connectés ».  L’Arctique est peut-être isolé du reste du monde, mais la fonte de la calotte glaciaire est liée à celle des glaciers des Andes et de l’Himalaya et aux inondations qui frappent les petits États insulaires ou ceux que sont situés en dessous du niveau de la mer, explique-t-elle.


Le 18 juillet dernier, le Président de l’Instance permanente sur les questions autochtones, Les Malezer, a rappelé à l'Assemblée générale l'engagement qu'elle a pris d'adopter, avant la fin de sa soixante et unième session, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones qui, à ce jour, comptent 350 millions de personnes à travers le monde.  Cette déclaration a déjà été approuvée par le Conseil des droits de l'homme en juin 2006.


Le projet de déclaration, qui reconnaît le droit à l'autodétermination des autochtones mais aussi leur contribution au développement durable et à la protection de l’environnement, est en discussion depuis de nombreuses années dans le cadre d'une collaboration sans précédent entre les États et les peuples autochtones eux-mêmes.


Pour plus d’informations sur la Journée internationale des populations autochtones, consulter: http://www.un.org/esa/socdev/unpfii ou contacter Renata Sivaclundhu, Département de l’information, tel: (212) 963 2932, courriel: sivacolundhu@un.org.


Pour joindre le Secrétariat de l’Instance permanente sur les questions autochtones, contacter Mirian Masaquiza, tél: (917) 367 6006, courriel: IndigenousPermanentForum@un.org.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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