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Point de presse

POINT DE PRESSE QUOTIDIEN DU BUREAU DE LA PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 21 JUIN 2007

21/06/2007
Communiqué de pressePoint de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

POINT DE PRESSE QUOTIDIEN DU BUREAU DE LA PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 21 JUIN 2007


(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)


Ci-dessous les principaux points évoqués par Michèle Montas, Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:


Vice-Secrétaire générale


La Vice-secrétaire générale, Mme Asha-Rose Migiro, entamera ce week-end un voyage en Europe et en Afrique.


Elle représentera le Secrétaire général au cours du Sommet de l’Union africaine (UA) qui doit se dérouler au début du mois de juillet à Accra, au Ghana.


Avant sa participation à ce Sommet, Mme Migiro fera une visite officielle en Autriche.  Elle prendra la parole à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du septième Forum mondial pour réinventer la gouvernance qui se déroulera à Vienne sous les auspices de l’ONU.


Mme Migiro se rendra ensuite en Guinée-Bissau, ce qui constitue la toute première visite d’un Secrétaire général ou d’un Vice-Secrétaire général après que ce pays soit devenu Membre de l’ONU en 1974.  Cette visite a pour but de réaffirmer l’appui de l’ONU aux efforts de la Guinée-Bissau en matière de consolidation de la paix, de réconciliation nationale et de gouvernance constitutionnelle.


Mme Migiro se rendra ensuite à Accra et prononcera une allocution lors de la session d’ouverture du sommet de l’Union africaine.  Elle participera également à un certain nombre de réunions bilatérales.


Son voyage se terminera par une visite à Nairobi où elle participera à la cérémonie d’ouverture du sommet mondial des femmes sur leur rôle dans la lutte contre le VIH/sida.  Elle rencontrera également des représentants du Gouvernement et de la société civile du Kenya.


Soudan


La Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) a signalé qu’au Darfour les convois humanitaires d’organisations non gouvernementales internationales continuaient d’être attaqués.


La MINUS a également indiqué que le Représentant spécial intérimaire du Secrétaire général pour le Soudan, M. Tayé-Brook Zerihoun, a conclu aujourd’hui une visite de deux jours dans les capitales des trois États du Darfour, à savoir Nyala, El Geneina et El Fasher.


Au cours de cette visite, il a rencontré les membres du personnel de l’ONU pour les informer du récent accord sur le déploiement au Darfour de l’opération hybride de maintien de la paix ONU-Union africaine (UA) et des préparatifs qui lui sont nécessaires.  À cet égard, il a souligné la nécessité de rationaliser les activités de la MINUS au Darfour et de coordonner l’appui de l’ONU à la Mission de l’UA au Soudan.


Mr Zerihoun s’est également entretenu avec des représentants locaux des Gouvernements des trois États du Darfour et a discuté avec eux de la situation sécuritaire et humanitaire dans la région.  Il a également rencontré son homologue de l’UA pour évoquer le partenariat ONU-UA visant à raviver le processus politique au Darfour et à assurer la mise en œuvre de l’ensemble des mesures de soutien de l’ONU ainsi que de l’opération hybride de maintien de la paix.


Conseil de sécurité


Le Conseil de sécurité a tenu aujourd’hui une réunion publique, au cours de laquelle il a entendu un exposé du Représentant permanent de la Belgique, M. Johan Verbeke, qui est le Président du Comité des sanctions à l’encontre de l’Iran, créé en application de la résolution 1737 de 2006. (Voir communiqué de presse CS/9055)     


À l’issue de cette réunion, M. Verbeke, qui occupe aussi la présidence tournante du Conseil pour le mois de juin, a fait lecture d’une déclaration dans laquelle les membres du Conseil saluent la tenue, le 17 juin à Dar es-Salaam, des pourparlers entre le Président du Burundi et le chef des Forces nationales de libération (Palipehutu-FNL) ainsi que l’accord né de ces discussions.  La reprise du dialogue est une étape importante pour consolider la paix au Burundi, a ajouté M. Verbeke. (Voir communiqué SC/9056)


Burundi


La Commission de consolidation de la paix des Nations Unies, dont le but est d’aider les pays sortant d’un conflit à ne pas replonger dans la violence et le chaos, a appuyé, hier, la création d’un cadre qui permettra au Burundi, à l’ONU et à d’autres partenaires internationaux, de travailler ensemble pour consolider la paix dans ce pays.


Nous disposons d’une déclaration du Vice-Président de la Commission qui réitère sa détermination à appuyer sans faille le Burundi pour l’aider à consolider la paix et à s’assurer un avenir à l’abri de la peur et du besoin.


Conseil des droits de l’homme


Le Conseil des droits de l’homme devrait poursuivre, demain à Genève, sa réunion d’organisation sous la direction de son nouveau Président, M. Doru Romulus Costea de la Roumanie.  Le Conseil a achevé sa cinquième session en début de semaine par l’adoption de son programme de travail.


Le Secrétaire général a salué l’adoption du Mécanisme d’examen périodique universel du Conseil qui, a-t-il dit, présage de l’ouverture d’un nouveau chapitre dans la promotion des droits fondamentaux.


Le Secrétaire général s’est toutefois dit déçu par la décision du Conseil des droits de l’homme de se pencher sur une seule question régionale, au vu de l’ampleur et de la gravité des allégations de violations des droits de l’homme perpétrées à travers le monde. (Voir communiqué de presse SG/SM/11053).


Tadjikistan


Le Secrétaire général participera, ce soir, au vernissage d’une exposition de photographies marquant le dixième anniversaire de la signature de l’Accord général sur l’établissement de la paix et de l’entente nationale au Tadjikistan.


M. Ban Ki-moon a souligné le rôle joué par l’ONU dans ce pays en matière de rétablissement de la paix et de la stabilité.  Il a également félicité le peuple tadjik pour la reconstruction de son pays au cours des 10 dernières années.


Cet événement a lieu à 17 h 40 dans le hall du Secrétariat.


L’invité du jour


David Shear, Chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens occupés, a donné un compte rendu de la situation actuelle à Gaza et en Cisjordanie.


Il a indiqué que le nombre de colonies israéliennes en Cisjordanie augmentait de 5,5% par an et que celles-ci se trouvaient entre les zones cisjordaniennes sous contrôle palestinien, telles que définies par les Accords d’Oslo.  La Cisjordanie se trouve également parcellée du fait de l’existence de zones militaires israéliennes, de réserves naturelles, d’artères routières desservant les colonies, de points de contrôle et de barrages routiers dressés par Israël et de l’érection d’un mur de protection le long de la frontière israélienne.  M. Shear a précisé qu’il existait deux systèmes routiers en Cisjordanie, l’un pour les Israéliens et l’autre pour les Palestiniens.  En outre, 10% du territoire cisjordanien se trouvait entre la Ligne verte et le mur de séparation actuellement en cours de construction.  Tous ces éléments ont un impact sur la vie socioéconomique et sociale des Cisjordaniens et affectent, notamment, leur accès aux écoles et aux hôpitaux.  M. Shear a indiqué que le produit intérieur brut des territoires occupés a chuté de 40% au cours des sept dernières années, tandis que le taux de pauvreté est passé de 22% à 60%.


S’agissant de Gaza, M. Shear a expliqué que 1,4 million de personnes vivent confinées dans un territoire de 30 km de long et de 6 km de large.  Tous les points de passage vers Gaza sont fermés depuis une semaine.  C’est une situation extrêmement sérieuse, a signalé M. Shear qui a fait remarquer que Gaza a besoin de 450 tonnes de farine par jour pour subvenir aux besoins alimentaires de base de la population.  Il a préconisé la réouverture du point de passage de Karni, artère commerciale principale vers Gaza, qui, en temps normal, est empruntée quotidiennement par 200 à 300 camions.  L’ONU ne peut subvenir à l’ensemble des besoins de Gaza en fournissant une aide humanitaire, a indiqué M. Shear.  Le secteur commercial doit pouvoir fonctionner, a-t-il insisté.  Il a précisé que Gaza dispose de deux à trois semaines de réserve de farine et que le prix du pain a augmenté de 40% du fait des derniers événements dans la région.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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