CONFÉRENCE DE PRESSE DE M. ROBERT BENSON, DIRECTEUR DU BUREAU DE LA DÉONTOLOGIE DU SECRÉTARIAT DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE M. ROBERT BENSON, DIRECTEUR DU BUREAU DE LA DÉONTOLOGIE DU SECRÉTARIAT DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES
« L’indépendance, l’impartialité et la confidentialité doivent être les principes guidant l’action des bureaux de déontologie de tous les fonds et programmes des Nations Unies, quels qu’ils soient », a indiqué aujourd’hui devant la presse, M. Robert Benson, Directeur du Bureau de déontologie du Secrétariat de l’ONU.
M. Benson a annoncé qu’à partir du 1er janvier 2008, il serait à la tête du Comité de déontologie de l’Organisation, cette date marquant l’entrée en vigueur de cet instrument chargé de coordonner les travaux des nouveaux bureaux de déontologie de l’Organisation. Il a précisé que le cadre de compétences du Comité avait été établi à partir des recommandations contenues dans le Bulletin du Secrétaire général intitulé, « Application des normes de déontologie à l’échelle du système des Nations Unies: organes et fonds administrés séparément ».
« La mission du Comité de déontologie est de mettre en place un ensemble de normes et de politiques de déontologie et d’éthique dont l’application sera relayée par le biais des bureaux qui, nous l’espérons, seront désignés par chaque fonds et programme du système de l’ONU », a précisé M. Benson. Il a ajouté que si, au 1er janvier 2008, un fonds ou un programme n’a toujours pas crée de bureau d’éthique, le Bureau de la déontologie du Secrétariat de l’ONU prendra en charge toute affaire relative à des questions d’éthique restée pendante au sein de cet organe.
Robert Benson a ensuite expliqué que le mandat des bureaux de déontologie était, principalement, de fournir des conseils de manière confidentielle; d’administrer les dispositifs de transparence financière; et d’assurer le suivi d’éventuelles dénonciations d’entorses à l’éthique par un employé d’un fonds ou d’un programme du système de l’ONU. « L’objectif de ces bureaux est également de développer des normes de déontologie dans les domaines de la formation et de l’éducation », a indiqué M. Benson. « Dans tous les cas », a-t-il insisté, tous les bureaux fonctionneront de manière indépendante en faisant rapport directement aux directeurs des fonds et programmes ».
Évoquant ensuite les compétences et prérogatives qui lui sont assignées, Robert Benson a souligné qu’en tant que Président du Comité de déontologie, il fournirait à la direction des bureaux de déontologie « les services en matière d’éthique les plus consistants afin de servir au mieux les intérêts de l’Organisation des Nations Unies dans son ensemble ». Il a également attiré l’attention sur le fait que le Comité de déontologie examinera chaque année les rapports d’activités des bureaux et pourra formuler des recommandations sur cette base. Ces recommandations, a-t-il fait savoir, seront à leur tour intégrées dans les rapports des conseils d’administration des fonds et programmes concernés. Un résumé des cas soulevés par les membres du personnel auprès du Président du Comité sera ensuite porté au rapport annuel de l’Assemblée générale sur les activités du Bureau de déontologie du Secrétariat de l’ONU.
M. Benson a précisé que les bureaux de déontologie avaient pour but de défendre, « à leur niveau et en toute transparence », les droits du personnel de l’ONU. Un membre du personnel pourra par ailleurs se tourner vers la présidence du Comité si, après 45 jours, le Bureau n’a pas été en mesure de fournir le conseil ou l’arbitrage escompté, ou encore s’il été empêché d’examiner une dénonciation d'abus ou de toute autre forme de violation de l’éthique.
Répondant aux questions de la presse, Robert Benson a reconnu que la création du Comité de déontologie avait été décidée à la suite d’un « cas particulier » concernant le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Il a toutefois refusé de commenter cette affaire, dont, a-t-il précisé, le traitement, qui est en cours, a été confié à un panel indépendant à la demande du Secrétaire général.
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