LE COMITÉ CHARGÉ DE PRÉPARER LA CONVENTION SUR LES DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES PROCHE D’UN ACCORD SUR LES QUESTIONS DE SANTÉ, DE TRAVAIL ET DE PARTICIPATION
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LE COMITÉ CHARGÉ DE PRÉPARER LA CONVENTION SUR LES DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES PROCHE D’UN ACCORD SUR LES QUESTIONS DE SANTÉ, DE TRAVAIL ET DE PARTICIPATION
(Adapté de l’anglais)
NEW YORK, 30 janvier -- Le Comité spécial de l’Assemblée générale chargé d'élaborer le premier traité sur les droits des personnes handicapées était proche d’un accord, en fin de semaine dernière, sur les questions relatives au logement, à la famille, à l’éducation, à la santé, à l’habilitation et à la réhabilitation, au travail et à l’emploi, à la protection sociale et aux modes de vie adéquats, à la collecte de données, à la participation à la vie publique et à la politique, à l’accès à la culture, aux loisirs et aux sports.
« Nous avons eu de très bonnes discussions et je voudrais remercier tous mes collègues pour la qualité du débat », a déclaré vendredi dernier l’Ambassadeur Don MacKay, de la Nouvelle-Zélande, qui préside le Comité spécial chargé d’élaborer une convention internationale globale et intégrée pour la protection et la promotion des droits et de la dignité des personnes handicapées, réuni à New York pour sa septième session. Les délégations et les organisations représentant les personnes handicapées ont exprimé leur appui à l’article 23 qui enjoint les États parties d’éliminer toute discrimination relative au mariage, à la famille et dispose que les personnes handicapées ne devraient pas se voir interdire la possibilité d’avoir des rapports sexuels, des relations intimes ainsi que le droit de fonder une famille et de devenir parents.
Les participants ont également apporté leur soutien à l’article 24, aux termes duquel les États doivent reconnaître le droit à l’éducation des personnes vivant avec un handicap et assurer leur éducation au niveau scolaire, ainsi que leur formation professionnelle et leur formation continue. Les enfants souffrant de handicaps devraient se voir accorder le droit à l’éducation sur une base gratuite au niveau primaire et secondaire, étant entendu que les infrastructures scolaires seront adaptées à leurs besoins. Par ailleurs, la formation des personnes handicapées devrait viser à renforcer leurs chances d’insertion dans la société.
En revanche, quelques divergences de vue demeurent sur l’article 25 du projet de convention, en particulier s’agissant de l’accès aux services de santé reproductive et sexuelle, cet article demandant aux États d’assurer un accès non discriminatoire à ces services ainsi qu’aux assurances médicales pour les personnes handicapées. L’article 26 qui demande aux États parties d’assurer la plus large autonomie aux personnes handicapées aux niveaux physique, mental, social, ainsi qu’au niveau de l’emploi, de l’éducation, de la santé, les programmes dans ces domaines devant être mis en œuvre au plus vite, selon les participants.
L’article 27, relatif à la reconnaissance de l’égalité des droits au travail, notamment en ce qui concerne le droit des personnes handicapées d’avoir la possibilité de gagner leur vie en effectuant un travail librement choisi, a également reçu un large soutien, les États étant exhortés à soutenir l’emploi des personnes handicapées et à promouvoir les possibilités d’exercice d’une activité indépendante et l’esprit d’entreprise, à prévoir des mécanismes de prévention du harcèlement sur le lieu de travail, ainsi que de protection face au travail forcé. Le droit des personnes handicapées à bénéficier d’un niveau de vie adéquat et décent, contenu dans l’article 28, a également obtenu un large appui des participants, de même que l’article 29 sur la participation des personnes handicapées à la vie politique à tous les niveaux. Enfin, les participants ont aussi largement apporté leur soutien à l’accès des personnes handicapées à la culture, aux loisirs, aux sports, contenu dans l’article 30.
Plus de 400 représentants de gouvernements et d’organisations non gouvernementales participent à cette septième session qui doit s’achever le 3 février, au terme d’une seconde lecture complète du projet de Convention.
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