« GENÈVE INCARNE CE QUE DÉFEND L’ONU: UN CARREFOUR DE PAIX, DE TOLÉRANCE ET DE DÉMOCRATIE », DÉCLARE KOFI ANNAN, LAURÉAT DU PRIX DE LA FONDATION POUR GENÈVE
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« GENÈVE INCARNE CE QUE DÉFEND L’ONU: UN CARREFOUR DE PAIX, DE TOLÉRANCE ET DE DÉMOCRATIE », DÉCLARE KOFI ANNAN, LAURÉAT DU PRIX DE LA FONDATION POUR GENÈVE
On trouvera ci-après l’allocution que le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, a prononcée, à Genève le 20 novembre 2006, à l’occasion de la remise du prix de la Fondation pour Genève:
Permettez-moi tout d’abord de vous remercier, tous, pour vos paroles si aimables et si élogieuses, que je ne suis pas sûr de mériter mais que j’accepte humblement.
C’est pour moi un grand honneur de recevoir le prix 2006 de la Fondation pour Genève.
Ce prix me touche à plus d’un titre.
Tout d’abord, parce que j’ai pour Genève un profond attachement, depuis l’époque de mes études à l’Institut universitaire des hautes études internationales, au début des années soixante. C’est aussi à Genève que j’ai entamé ma carrière de fonctionnaire international, à l’Organisation mondiale de la santé. Et c’est ici que mon épouse Nane et moi nous sommes rencontrés. C’est dire si les liens qui m’attachent à votre si belle ville sont nombreux et forts. Revenir à Genève, à titre professionnel aussi bien que privé, est pour moi un plaisir chaque fois renouvelé. Genève et la Suisse sont un peu ma deuxième patrie.
Je suis touché ensuite parce qu’à travers moi, c’est l’Organisation des Nations Unies que vous honorez, et sa mission mondiale de paix, de développement et des droits de l’homme. Je vous remercie de cette reconnaissance et de votre soutien indéfectible qu’atteste la présence dans votre ville du plus grand Siège européen des Nations Unies.
Car, sans conteste, Genève est une ville internationale. Nulle autre ville au monde n’abrite autant d’organisations et d’institutions internationales, le dernier venu dans ce cercle prestigieux étant le Conseil des droits de l’homme. Genève incarne, à bien des égards, ce que défendent les Nations Unies: un carrefour de tolérance, de paix et de démocratie, où se rencontrent les langues, les religions et les cultures; la société civile, le secteur privé et le secteur public; bref les hommes dans toute leur diversité.
Alors il était bien normal que quelques hommes de bonne volonté se rassemblent pour défendre et promouvoir à leur tour cette ville qui s’est mise, en somme, au service de l’humanité. Depuis 30 ans, la Fondation pour Genève réunit le monde des affaires et les autorités publiques au profit du bien commun, un peu comme l’ONU s’efforce de le faire chaque jour dans le cadre du Pacte mondial, dont j’avais d’ailleurs proposé la création depuis la Suisse, lors du Forum de Davos en 1999. C’est en effet grâce à des partenariats de ce genre, où les protagonistes sont à l’écoute les uns des autres et créent des synergies, que nous réussirons à faire avancer le monde vers un avenir de paix et de prospérité pour tous.
Je suis donc ravi que nous nous retrouvions ici ce soir, à La Pastorale, lieu pluriel et symbolique où cohabitent, à quelques pas du Palais des Nations, quatre organismes dédiés au rayonnement international de Genève. Chers amis de la Fondation pour Genève, je voudrais donc à mon tour vous rendre hommage et vous remercier des multiples actions que vous menez au quotidien pour promouvoir les buts et principes de notre Organisation.
Je terminerai en paraphrasant un célèbre Président des Etats-Unis et en m’exclamant devant vous: « Je suis un Genevois! ».
Longue vie à Genève l’internationale!
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