SG/SM/10731

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SOULIGNE LE RÔLE QUE PEUVENT JOUER LES UNIVERSITÉS DANS L’ORIENTATION DE POLITIQUES ET PRATIQUES PLUS EFFICACES

13/11/2006
Secrétaire généralSG/SM/10731
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SOULIGNE LE RÔLE QUE PEUVENT JOUER LES UNIVERSITÉS DANS L’ORIENTATION DE POLITIQUES ET PRATIQUES PLUS EFFICACES


(Publié le 16 novembre 2006)


On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, à la Conférence de l’Université Notre-Dame, dont le Directeur exécutif du Bureau du Pacte mondial des Nations Unies, Georg Kell, a donné lecture, le 12 novembre:


J’ai l’honneur de saluer toutes les personnes ici réunies, à l’Université Notre-Dame, pour cette importante conférence.  Je suis particulièrement heureux qu’un si grand nombre de sommités du monde des affaires, du milieu universitaire et de la société civile soient venues pour formuler une vision de « Paix à l’aide du commerce ».


Le commerce international a contribué à favoriser la mondialisation, dont il a aussi largement bénéficié.  Les orientations, les stratégies et l’organisation des entreprises sont de puissantes forces au sein de la communauté mondiale.  Toutefois, notre ordre international fragile fait face à d’importants défis dans les domaines étroitement liés du développement, de la sécurité et des droits de l’homme.  Assurer l’avenir de cet ordre requiert vos ressources, vos capacités, votre mobilisation et votre esprit d’initiative, ainsi que cette contribution à des fins d’utilité publique sur place et à l’étranger, que seules les entreprises privées peuvent apporter.


Aujourd’hui, l’engagement des Nations Unies et de la société civile avec les entreprises se reflète dans d’innombrables opérations menées au quotidien dans le monde entier.  Des partenariats novateurs instaurés avec le secteur privé contribuent au règlement de bon nombre des problèmes mondiaux les plus pressants, notamment la pauvreté, la faim, l’approvisionnement en eau et le VIH/sida.  Toutefois, il reste beaucoup à faire pour approfondir et élargir encore cette collaboration.


Le monde universitaire peut jouer un rôle important à cet égard.  Grâce à vos recherches sur la question en évolution de la responsabilité civique des entreprises vous êtes mieux à même d’orienter des politiques et pratiques plus efficaces et de donner aux futurs dirigeants –d’entreprises et autres– le savoir et les outils qui leur seront nécessaires pour relever les défis mondiaux les plus pressants de l’humanité.


Nous comprenons tous qu’il n’est désormais plus possible de séparer le bilan final d’une entreprise du développement communautaire et national.  C’est pourquoi je vous demande à tous d’œuvrer de concert –entreprises, société civile et universités– et de collaborer avec l’Organisation des Nations Unies, pour concrétiser la promesse d’un monde plus équitable et plus stable.

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