LES CHEFS DES ORGANES PRINCIPAUX DE L’ONU ONT TENU LEUR RÉUNION ANNUELLE SUR L’AMÉLIORATION DE L’EFFICACITÉ DE L’ORGANISATION

LES CHEFS DES ORGANES PRINCIPAUX DE L’ONU ONT TENU LEUR RÉUNION ANNUELLE SUR L’AMÉLIORATION DE L’EFFICACITÉ DE L’ORGANISATION

La déclaration suivante a été communiquée par le Porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan:

Les Chefs des six organes principaux des Nations Unies (Assemblée générale, Conseil de sécurité, Conseil économique et social, Conseil de tutelle, Cour internationale de Justice et Secrétariat), ont tenu leur huitième réunion annuelle le 26 octobre à New York.  La réunion a été suivie d’un déjeuner offert par le Secrétaire général.  Cette rencontre annuelle a été organisée pour la première fois par le Secrétaire général en 1998 pour favoriser les échanges de vues, faciliter la coordination et améliorer l’efficacité du fonctionnement de l’Organisation.

Le Secrétaire général et les Présidents des cinq autres organes de l’ONU ont débattu des évolutions intervenues dans leurs domaines d’activité respectifs, notamment la situation au Liban et l’expansion de la FINUL, la réforme du Conseil de sécurité, les progrès accomplis par le Conseil des droits de l’homme et la Commission de consolidation de la paix récemment établie et la possibilité d’adopter des mesures destinées à accélérer et renforcer les travaux de la Cour internationale de Justice. 

À cette occasion, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Jan Egeland, a fait un exposé sur l’intervention des Nations Unies dans les crises humanitaires.  Il a indiqué en substance que les changements qui ont marqué la nature et l’ampleur des défis humanitaires exigeaient un financement plus stratégique, une meilleure capacité d’intervention dans les situations d’urgence, une coordination plus étroite avec les intervenants non onusiens et des moyens renforcés pour mettre en œuvre sur le terrain les résolutions adoptées par les États Membres.  La création du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF), qui procède d’une proposition clef de la réforme du Secrétaire général, a représenté un progrès décisif, permettant à l’Organisation de déployer rapidement, selon les besoins, du personnel, des biens et des services, tout en accordant l’attention nécessaire aux crises oubliées.

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