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SG/SM/10693-ECO/113

MAINTENEZ L’ÉLAN DU MOUVEMENT EN FAVEUR DE LA RESPONSABILITÉ DES ENTREPRISES, SOULIGNE KOFI ANNAN, DANS UN MESSAGE AU FORUM DE GESTION DES ENTREPRISES

23/10/2006
Secrétaire généralSG/SM/10693
ECO/113
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MAINTENEZ L’ÉLAN DU MOUVEMENT EN FAVEUR DE LA RESPONSABILITÉ DES ENTREPRISES, SOULIGNE KOFI ANNAN, DANS UN MESSAGE AU FORUM DE GESTION DES ENTREPRISES


(Publié le 22 novembre – retardé à la traduction)


On trouvera ci-après le texte d’un message adressé par Kofi Annan, Secrétaire général de l’ONU, au forum « Business as an Agent of World Benefit –Management Knowledge Leading Positive Change (organisé par l’Académie de gestion, le Weatherhead School of Management de l’Université Case Western Reserve et le Pacte mondial des Nations Unies) », qui a eu lieu du 22 au 25 octobre à Cleveland.  Le message a été prononcé par George Kell, Directeur exécutif du Pacte Mondial:


Je suis très heureux de saluer tous ceux qui participent à cette rencontre importante sur le rôle des entreprises dans le monde d’aujourd’hui.  Cette question fait partie intégrante de mes préoccupations en tant que Secrétaire général. En fait, plus que jamais auparavant, l’ONU perçoit les entreprises – ainsi que la société civile et les milieux universitaires – comme des partenaires essentiels à la réalisation des objectifs de paix et de développement dans le monde.


Il y a 10 ans seulement, les relations entre l’ONU et le secteur privé étaient entachées de méfiance mais en un temps relativement court, nous avons davantage pris conscience de la façon dont la mondialisation transforme notre monde et dont les problèmes sont de plus en plus imbriqués au point qu’aucun secteur ne peut y faire face, à lui seul.  Les objectifs communs – notamment créer des marchés, lutter contre la corruption, préserver l’environnement et œuvrer à l’inclusion sociale – ouvrent la voie à la collaboration.  On peut voir aujourd’hui la coopération de l’ONU avec le monde des affaires dans d’innombrables initiatives dans le monde entier traitant de la plupart des problèmes pressants de notre époque: pauvreté, faim, VIH/sida ou approvisionnement en eau.  Outre qu’elle touche la vie quotidienne de tout un chacun, cette coopération a eu pour effet d’ouvrir l’ONU elle-même à des façons différentes, souvent plus efficaces, de penser, d’agir et d’acheminer des services, servant ainsi de catalyseur à l’innovation et à la réforme des institutions.


Au cœur de la coopération de l’Organisation avec le monde des affaires se trouve le Pacte mondial des Nations Unies, que j’ai lancé il y a six ans et qui est devenu aujourd’hui la plus grande initiative de responsabilisation sociale des entreprises, avec des milliers de participants de plus de 100 pays, dont la moitié en développement.  Le Pacte offre un cadre pour des projets d’apprentissage, de dialogue et de partenariat.  En alignant les activités des entreprises sur les objectifs de l’ONU, les parties prenantes du Pacte ont suscité une meilleure gouvernance et renforcé les capacités des fournisseurs et des petites entreprises.  En préconisant des principes universels comme fondement des stratégies des entreprises, le Pacte s’emploie à rendre les marchés mondiaux plus viables et plus ouverts à tous.


Mais il reste encore beaucoup à faire.  La mondialisation demeure un processus imparfait.  Les entreprises continuent de subir une grande pression pour être à la hauteur de leurs responsabilités sociales.  Il est important de maintenir l’élan du mouvement en faveur de la responsabilité sociale et les milieux universitaires ont un rôle important à jouer à cet égard.


Vos travaux sur le civisme social des entreprises peuvent être le fondement de politiques et de stratégies viables.  Vos enseignements peuvent donner aux dirigeants de demain les outils et l’orientation qui leur permettront de relever les défis mondiaux de notre époque.  Il est nécessaire en particulier que les milieux universitaires créent une coalition résolue à démontrer la viabilité des pratiques responsables et des principes universels.  Je remercie l’Académie de gestion et Case Weatherhead School of Management d’avoir reconnu l’importance de la question et je vous encourage tous à œuvrer en ce sens.  Je formule le vœu qu’au prochain Sommet des champions du Pacte mondial, vous puissiez faire état des progrès accomplis dans ce domaine.


Nous avons tous intérêt à mettre la mondialisation sur la bonne voie.  Notre succès sera en grande mesure tributaire de la façon dont les entreprises – en partenariat avec l’ONU et d’autres parties prenantes – pourront fonctionner d’une manière bénéfique pour les économies, les sociétés et les individus, dans le monde entier.  J’ai apprécié de travailler avec vous au service de cet objectif, au cours des dernières années, et vous remercie de votre soutien.  Je vous prie d’accepter mes meilleurs vœux pour un forum productif et pour le succès de vos efforts dans les années à venir.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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