KOFI ANNAN S’INQUIÈTE DES PROPOS ATTRIBUÉS AU PREMIER MINISTRE CAMBODGIEN CONCERNANT SON REPRÉSENTANT SPÉCIAL CHARGÉ DES DROITS DE L’HOMME

KOFI ANNAN S’INQUIÈTE DES PROPOS ATTRIBUÉS AU PREMIER MINISTRE CAMBODGIEN CONCERNANT SON REPRÉSENTANT SPÉCIAL CHARGÉ DES DROITS DE L’HOMME

La déclaration suivante a été communiquée cet après-midi par le Porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan:

Le Secrétaire général est préoccupé par les récentes remarques attribuées au Premier Ministre du Cambodge concernant le travail de son Représentant spécial pour les droits de l’homme au Cambodge et du Bureau du Haut Commissaire aux droits de l’homme dans le pays.

Le Secrétaire général rappelle que les mandats du Représentant spécial et du Bureau des droits de l’homme au Cambodge ont été établis en 1993 par la communauté internationale, par le biais de la Commission des droits de l’homme et de l'Assemblée générale, afin de surveiller le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales et d’aider le Gouvernement et le peuple du Cambodge à faire en sorte que les normes acceptées par le Gouvernement sont bien observées.  Ces mandats ont été reconduits en pleine consultation avec les autorités cambodgiennes.  Cela en reconnaissance du besoin continu de ce travail essentiel au Cambodge et des contributions faites par les différents Représentants spéciaux, qui ont mené leur mission avec indépendance, intégrité et expertise, comme l’a fait le Bureau du Haut Commissaire. 

Le Secrétaire général veut espérer que les autorités cambodgiennes continueront d’offrir leur coopération au Représentant spécial et au Bureau du Haut Commissaire pour les droits de l’homme dans le pays. 

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