LE COMITÉ DE L’INFORMATION ADOPTE UNE « FEUILLE DE ROUTE » POUR LE DPI QUI DOIT FAIRE ENTENDRE LA VOIX DES NATIONS UNIES DE MANIÈRE CLAIRE ET CONCRÈTE
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Department of Public Information • News and Media Division • New York |
Comité de l’information
6e séance – après-midi
LE COMITÉ DE L’INFORMATION ADOPTE UNE « FEUILLE DE ROUTE » POUR LE DPI QUI DOIT FAIRE ENTENDRE LA VOIX DES NATIONS UNIES DE MANIÈRE CLAIRE ET CONCRÈTE
Il achève les travaux de sa session annuelle
Le Comité de l’information a, cet après midi, souligné le rôle essentiel que doit jouer le Département de l’information (DPI) pour faire entendre la voix de l’Organisation de façon claire et concrète. Les activités de DPI, souligne le texte, doivent être organisées et dirigées de façon à favoriser dans toute la mesure possible, chez tous les peuples du monde, une compréhension, basée sur des informations suffisantes, de l’œuvre et des buts des Nations Unies. Le Comité a ainsi achevé sa session annuelle qu’il avait entamée le 24 avril dernier et adopté son rapport final[1].
Dans le projet de résolution[2] qu’il a adopté sans vote, le Comité a également prié le Département de l’information, dont il salue l’attachement à une culture de l’évaluation, de continuer d’évaluer ses produits et activités en vue d’en améliorer l’utilité, notamment grâce à des consultations avec les autres départements.
Dans sa déclaration de clôture, le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Shashi Tharoor, s’est félicité de l’adoption de ce projet de résolution, dont il a indiqué qu’il servirait de « feuille de route » au Département de l’information pour qu’il continue à faire progresser son travail, signalant que beaucoup de chemin restait encore à parcourir. Rappelant l’importance du partenariat accru entre le Département de l’information et le Comité de l’information, M. Tharoor a estimé que ce partenariat avait été un élément clef de la redéfinition du rôle du Département dans un environnement médiatique complexe et en constante évolution, ouvrant ainsi la voie au renouveau dudit Département.
M. Tharoor a estimé que le débat général, qui s’est tenu au cours de cette session, ainsi que les intenses négociations qui l’ont suivi ont montré à quel point les membres du Comité sont tous profondément attachés aux Nations Unies et aux idéaux qu’elles épousent. Il s’est dit particulièrement touché par le caractère massif du vote de confiance dans le travail du Département, en tant que « voix publique » de l’Organisation. Un orateur a même qualifié le Département de « mégaphone » de l’Organisation, décrivant ainsi un « rôle pivot », à ce moment délicat.
Toujours dans ce même texte, le Comité a également pris note, en s’en félicitant, des efforts déployés par le Département de l’information pour poursuivre la diffusion des travaux et décisions de l’Assemblée générale. Il a prié le Département de continuer à renforcer ses relations de travail avec le Bureau du Président de l’Assemblée générale.
Le Comité a aussi réaffirmé que la rationalisation des centres d’information des Nations Unies doit être opérée en consultation, au cas par cas, avec tous les États Membres concernés dans lesquels des centres d’information sont actuellement situés, les pays desservis par ces centres et les autres pays intéressés de la région, compte tenu des caractéristiques propres à chaque région. Il a souligné qu’il importe de renforcer la capacité d’information du Département de l’information dans le domaine des opérations de maintien de la paix, ainsi que son rôle, en étroite coopération avec le Département des opérations de maintien de la paix, dans le processus de sélection du personnel du service d’information pour les opérations ou missions de maintien de la paix des Nations Unies.
En outre, le Comité a réaffirmé la nécessité de réaliser une parité absolue entre les six langues officielles sur les sites Web de l’Organisation des Nations Unies, tout en prenant note avec satisfaction des progrès faits dans la réduction de l’écart entre les langues officielles sur ces sites.
Compte tenu de la nouvelle orientation de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld, le Comité a pris acte de la proposition tendant à ce qu’elle soit rebaptisée Bibliothèque et Centre de partage du savoir Dag Hammarskjöld.
Le Président du Comité, Mihnea Ioan Motoc de la Roumanie, a estimé que le Comité de l’information intervenait à un moment crucial pour l’Organisation qui, selon les délégations, doit être plus forte, plus efficace et plus unie. Il a rappelé le souhait des membres du Comité de disposer d’un Département de l’information qui soit à même de diffuser l’actualité des Nations Unies de manière efficace auprès d’une audience mondiale.
Par ailleurs, le Comité a adopté également sans vote un projet de résolution intitulé « L’information au service de l’humanité »[3]. Le représentant de l’Afrique du Sud, qui s’est exprimé au nom du Groupe des 77 et de la Chine, s’est félicité que le texte tienne compte des vues de l’ensemble des membres, mais a jugé important que les mandats figurant dans des projets de résolution de cette nature soient indiqués clairement afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté. Citant un récent rapport du Secrétaire général sur la question, il a estimé qu’il était difficile d’établir des nuances entre les termes comme « prier », « engager » et « encourager ». Il a souligné l’importance d’utiliser des libellés précis, expliquant qu’il s’agissait d’une question de principe.
Le Comité a décidé d’élargir sa composition en faisant passer le nombre de ses membres de 108 à 110 et d’inclure ainsi la République dominicaine et la Thaïlande.
Les délégations de la Chine et de Cuba ont regretté que la journée de débats, organisée le 3 mai pour commémorer la Journée mondiale de la liberté de la presse, ait servi de tribune à certaines organisations non gouvernementales, qui n’étaient même pas accréditées auprès des Nations Unies, pour faire des déclarations inacceptables à l’encontre de certaines délégations. Cette Journée ne fait pas partie des journées officielles de travail du Comité de l’information, a précisé de son côté M. Tharoor. Au fil des ans, nous avons invité un vaste éventail d’institutions représentant des horizons divers, certains étant critiques de certains États Membres, en particulier d’un État Membre. Mais ce qui se dit dans le contexte de cette manifestation n’est pas entériné par le Comité de l’information ou l’Organisation des Nations Unies.
Le Bureau était composé, outre son Président, des trois Vice-Présidents suivants: Mme Souad Elalaoui (Maroc), M. Ruedi Christen (Suisse) et M. Marcelo Suárez Salvia (Argentine). M. Muhammad A. Muhith (Bangladesh) assumait les fonctions de Rapporteur.
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[1] Projet de rapport paru sous la cote A/AC.198/2006/L.1 et L.2
[2] Résolution B contenue dans le rapport portant la cote A/AC.198/2006/L.3
[3] Projet de résolution A paru sous la cote A/AC.198/2006/L.3
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