LE COMITÉ POUR L’ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION À L’ÉGARD DES FEMMES ACHÈVE SES TRAVAUX EN ADOPTANT LE RAPPORT DE SA TRENTE-CINQUIÈME SESSION
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Comité pour l’élimination de la
discrimination à l’égard des femmes
737e séance - après-midi
LE COMITÉ POUR L’ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION À L’ÉGARD DES FEMMES ACHÈVE SES TRAVAUX EN ADOPTANT LE RAPPORT DE SA TRENTE-CINQUIÈME SESSION
Il examinera les rapports de 15 États parties à la Convention lors de sa session d’août 2006
Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) a achevé aujourd’hui les travaux de sa 35e session, qui s’était tenue du 15 mai au 2 juin, en adoptant son rapport et les recommandations qu’il a adressées aux huit États parties à la Convention, dont il a examiné les rapports nationaux. Le Comité avait examiné, à cette session, les rapports initiaux de la Bosnie-Herzégovine, de la Malaisie, de Sainte-Lucie et du Turkménistan, et les rapports périodiques combinés de Chypre, du Guatemala, du Malawi et de la Roumanie.
Rosario Manalo, Présidente du Comité et experte des Philippines, a salué un dialogue contructif entre le Comité et les États parties, malgré d’importants retards. À cet égard, elle a particulièrement distingué Sainte-Lucie, qui a fait preuve de sa bonne volonté concernant ses obligations au niveau international, en présentant une version combinée de ses rapports à la date fixée par le Comité.
Les questions et les interventions des expertes du Comité lors de cette session vont donner aux États qui ont présenté leur rapport un cadre de travail solide pour une application renforcée de la Convention, a pour sa part souligné Carolyn Hannan, Directrice de la division de la promotion de la femme, saluant également la ratification de la Convention par le Brunéi-Darussalam, le 24 mai 2006, ce qui porte à 183 le nombre d’États parties à la Convention.
Le renforcement des critères d’équilibre géographique dans le fonctionnement du Comité permet de renforcer sa crédibilité, a-t-elle ajouté, avant de se féliciter de l’intérêt du Comité pour la réforme des Nations Unies et d’insister sur la prise en compte croissante de la Convention en tant que mécanisme fondamental pour la promotion des droits de la femme, notamment dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida actuellement au cœur d’une réunion de haut-niveau.
Les entités des Nations Unies ont été invitées à promouvoir la Convention à travers leurs réseaux auprès de tous les pays du monde, afin d’en assurer une meilleure diffusion et de renforcer son efficacité. Le Comité reprendra ses travaux du 7 au 25 août, avec l’examen des rapports de 15 États parties.
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