LEX EXPERTS DU CEDAW ACHÈVENT LES TRAVAUX DE LEUR PREMIÈRE SESSION 2006
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Comité pour l’élimination de la
discrimination à l’égard des femmes
Trente-quatrième session
719e séance – après-midi
LEX EXPERTS DU CEDAW ACHÈVENT LES TRAVAUX DE LEUR PREMIÈRE SESSION 2006
Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes a achevé ce soir ses travaux. Depuis le 16 janvier les 23 experts indépendants qui composent ce Comité ont étudié la situation de la femme dans les pays suivants: Australie, Cambodge, Érythrée, l’ex-République yougoslave de Macédoine, Mali, Thaïlande, Togo et Venezuela.
La Présidente du Comité, Mme Rosario Manalo, experte des Philippines, a souhaité que les observations du Comité donnent un élan aux gouvernements qu’elle a exhortés à assurer un suivi complet de la question. Elle les a encouragés à publier les recommandions et conclusions du Comité auprès du grand public et à faire en sorte que les parlementaires et les fonctionnaires en prennent connaissance. Elle a invité les ONG à redoubler d’efforts en faveur des femmes de leur pays, rappelant que certains groupes de femmes, notamment celles appartenant aux minorités se heurtent à une discrimination multiple et que les gouvernements doivent prendre les mesures nécessaires pour lutter contre ce problème. Elle a fait remarquer que la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, trop souvent, n’est pas assez connue des juristes au niveau national.
En ratifiant la Convention, les pays s’engagent à soumettre tous les quatre ans un rapport aux experts. Ce rapport national doit passer en revue les efforts et initiatives pris par l’État pour assurer l’égalité entre les hommes et les femmes sur son territoire, assurer la jouissance de toute une gamme de droits à ces dernières et mettre fin à la discrimination dont elles peuvent être victimes dans tous les domaines, qu’il s’agisse de l’accès à l’emploi, aux soins de santé, à l’éducation, ou de la participation au développement économique et social.
Mme Rachel Mayanja, Conseillère spéciale du Secrétaire général pour l’égalité entre les sexes et la promotion de la femme, a relevé un certain nombre de préoccupations communes aux huit pays à l’examen et notamment le statut de la Convention par rapport aux lois nationales, les violences et l’exploitation sexuelle, les faibles niveaux de participation des femmes à la vie publique. La Conseillère a expliqué également que les activités qu’elle a menées cette année lui ont permis de constater que dans la plupart des pays les progrès des femmes sont pris en otage par l’exclusion économique sociale et culturelle qui est souvent consacrée par les lois nationales. Il est aussi important que le Protocole facultatif soit davantage diffusé auprès des femmes, a–t-elle dit.
De son côté, Mme Carolyn Hannan, Directrice de la Division de la promotion de la femme, a estimé que l’année avait commencé sous des auspices favorables. En effet, l’Assemblée générale a accordé trois sessions cette année au Comité ce qui lui permettra d’examiner les rapports de 21 pays et non pas 16. La Tanzanie, le 12 janvier et Saint-Kitts-et-Nevis, le 15 janvier, ont adhéré au Protocole facultatif. Dans quatre semaines, a-t-elle indiqué, la Commission de la condition de la femme consacrera sa session à la question de la participation de la femme au processus de prise de décisions. Dans ce cadre, a-t-elle insisté, les articles 7 et 8 de la Convention sur la participation des femmes et la recommandation générale sur les mesures temporaires spéciales restent des repères permettant d’évaluer les progrès réalisés.
Les membres actuels du Comité qui siègent à titre indépendant sont les suivants: Magalys Arocha Dominguez (Cuba), Meriem Belmihoub-Zerdani (Algérie), Dorcas Coker-Appiah (Ghana), Mary Shanthi Dairiam (Malaisie), Cornelis Flinterman (Pays-Bas), Naela Mohamed Gabr (Égypte), Françoise Gaspard (France), Huguette Bokpe Gnacadja (Bénin), Salma Khan (Bangladesh), Tiziana Maiolo (Italie), Rosario G. Manalo (Philippines), Krisztina Morvai (Hongrie), Pramila Patten (Maurice), Silvia Pimentel (Brésil), Victoria Popescu (Roumanie), Fumiko Saiga (Japon), Hanna Beate Schöpp-Schilling (Allemagne), Heisoo Shin (République de Corée), Glenda P. Simms (Jamaïque), Dubravka Šimonovic (Croatie), Anamah Tan (Singapour), Maria Regina Tavares da Silva (Portugal) et Zou Xiaoqiao (Chine).
Le rapport final du Comité est contenu dans les documents portant la cote CEDAW/C/CRP.1 et CEDAW/C/CRP.1/Add.1
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