DE NOUVELLES POSSIBILITÉS D’INVESTISSEMENT DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT GRÂCE AU PROTOCOLE DE KYOTO
Communiqué de presse TAD/2011 |
DE NOUVELLES POSSIBILITÉS D’INVESTISSEMENT DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT GRÂCE AU PROTOCOLE DE KYOTO
(Adapté de l’anglais)
GENÈVE, 15 février (CNUCED) -- Le mécanisme de développement propre (CDM) du Protocole de Kyoto, qui entre en vigueur demain et qui a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés, pourrait devenir une importante source de nouveaux financements de projets dans les pays en développement, explique un article cosigné par Anne Niederberger et Raymond Saner et paru dans l’édition d’avril du journal de la CNUCED. Les auteurs soulignent que les entreprises des pays développés peuvent commencer par atteindre leurs objectifs de réduction en finançant des projets de réduction des émissions dans les pays en développement et contribuer ainsi au développement durable des pays en développement.
Selon l’article, le mécanisme de développement propre (CDM) crée des synergies favorables au/à:
-- développement durable des pays en développement, en encourageant de nouveaux flux d’investissements étrangers directs (IED) en complément du financement local de projets contribuant au développement durable local;
-- l’amélioration des performances des corporations transnationales qui utilisent le mécanisme de développement propre (CDM) par exemple en créant des opportunités d’adaptation à moindre coût aux législations environnementales, élargissant les marchés pour les technologies avancées et de nouvelles possibilités d’affaires.
Le premier projet approuvé dans le cadre du mécanisme de développement propre (CDM) concerne l’exploitation de gaz de décharge à des fins énergétiques financé par les Pays-Bas au Brésil. Il s’agit d’un système de production d’électricité par la combustion du méthane s’échappant des décharges. La combustion des gaz, au cours de ce programme de 21 ans, permettra de réduire les émissions de CO2 de 14 millions de tonnes durant cette période.
À noter que le Brésil, la Chine et l’Inde présentent le plus grand potentiel pour l’application du CDM. Le potentiel d’utilisation de ce mécanisme est immense. Dans l’Union européenne ainsi, l’on compte 12 000 installations industrielles dans les 25 pays qui doivent limiter leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2008. À partir de cette date, tout échec se traduira par une amende de 100 dollars par tonne de CO2 émise au-delà des seuils fixés. La mise en oeuvre du mécanisme permet également à des pays en développement d’investir dans d’autres pays en développement en obtenant ainsi des crédits d’émissions qui peuvent être vendus.
Pour plus d’informations, veuillez contacter le service de presse de la CNUCED, tél: + 41 22 917 58 28, email: unctadpress@unctad.org, ou appeler Anne Niederberger au (212) 963-4647 ou consulter le site www.policy-solutions.com.