ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DANS LES PAYS TOUCHÉS PAR LE TSUNAMI, DU 4 AU 7 JANVIER 2005
Communiqué de presse SG/T/2430 |
ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DANS LES PAYS TOUCHÉS PAR LE TSUNAMI, DU 4 AU 7 JANVIER 2005
(Adapté de l’anglais)
Avant son arrivée à Jakarta, le Secrétaire général de l’ONU a fait une escale à Francfort où il s’est entretenu avec la presse. Kofi Annan a invoqué le fait que toute la communauté internationale avait laissé à l’ONU la direction des efforts de secours pour expliquer le bon fonctionnement des opérations. Qualifiant d’« extraordinaire » la réponse des gouvernements, des groupes privés et du public en général, il a ajouté qu’il se rendait dans la région pour discuter avec les dirigeants de la manière de reconstruire les zones ravagées, et pour rendre aux peuples leurs moyens de subsistance et leur permettre de poursuivre leur vie dans la dignité.
« Le message que nous leur envoyons est que la communauté internationale est avec vous. Vous n’êtes pas seuls », a ajouté Kofi Annan, qui a été accueilli à Jakarta par le Ministre indonésien de la défense, Juwono Sudarsono. Après que les deux hommes eurent discuté des efforts de secours dans la province d’Aceh, la plus durement touchée par le tsunami, le Secrétaire général a tenu, dans l’après-midi, une réunion de planification avec l’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Mark Malloch Brown, et la Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Margareta Wahlström.
Kofi Annan s’est ensuite entretenu avec plus de 300 membres du personnel des Nations Unies se trouvant dans le pays avant de se rendre à son hôtel et de rencontrer les chefs des institutions, fonds et programmes des Nations Unies impliqués dans les efforts de secours.
Le 6 janvier, le Secrétaire général a assisté à la Réunion extraordinaire des chefs d’État de l’Association des Nations Unies de l’Asie du Sud-Est (ANASE) et a profité de l’occasion pour lancer un appel éclair en faveur des victimes de la catastrophe naturelle. « Nous entamons la nouvelle année avec une chance unique de démontrer notre humanité », a-t-il déclaré en rappelant la dette due aux survivants. Kofi Annan a lancé l’appel pour une somme de 977 millions de dollars destinée à financer les besoins humanitaires d’urgence de quelque quatre millions de personnes. (Voir communiqué de presse SG/SM/9666).
À l’issue d’une conférence de presse au cours de laquelle il a promis que les Nations Unies seront vigilantes pour s’assurer que les donateurs honorent bien leurs engagements financiers, le Secrétaire général a assisté à un déjeuner offert aux participants de la Réunion par le Président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono. En marge de la réunion, il a eu des discussions bilatérales avec les dirigeants du Japon, de la Thaïlande, de la Chine, de Singapour, de l’Inde, de la Malaisie, des États-Unis, de la République de Corée, de la Nouvelle-Zélande et de l’Indonésie. Il a évoqué avec eux des questions telles que la coordination des efforts en faveur des victimes du tsunami, les élections en Iraq et la réforme des Nations Unies.
Le 7 janvier, le Secrétaire général s’est rendu de Jakarta à Banda Aceh, la capitale de la province d’Aceh, puis à Meulaboh. Le commandant des opérations sur place lui a fait part du manque de tentes pour les milliers de personnes déplacées et de la nécessité d’assurer un appui psychologique aux survivants. À son retour à Banda Aceh, Kofi Annan s’est entretenu avec la presse, aux côtés du Président de la Banque mondiale, James Wolfensohn, du Directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Rodrigo de Rato, et du Président de la Banque asiatique de développement, Tadeo Chino. Kofi Annan s’est félicité de la coordination entre les efforts menés par les États-Unis et ceux des autres acteurs.
Répondant à une critique sur le retard qu’auraient pris les Nations Unies dans les efforts de secours, le Secrétaire général a dit: « Nous sommes tout aussi capables que les États Membres et laissez-nous le temps de vous le démontrer ».
Kofi Annan s’est ensuite envolé pour Colombo, au Sri Lanka, un autre pays dévasté par la catastrophe.
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