SG/SM/10230-DC/2998

LE DÉSARMEMENT ET LA MAÎTRISE DES ARMES PEUVENT CONTRIBUER À LA SÉCURITÉ HUMAINE, DIT LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AUX PARTIES À LA CONVENTION RELATIVE À CERTAINES ARMES CLASSIQUES

25/11/2005
Secrétaire généralSG/SM/10230
DC/2998
Department of Public Information • News and Media Division • New York

LE DÉSARMEMENT ET LA MAÎTRISE DES ARMES PEUVENT CONTRIBUER À LA SÉCURITÉ HUMAINE, DIT LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AUX PARTIES À LA CONVENTION RELATIVE À CERTAINES ARMES CLASSIQUES


(Publié le 6 décembre – retardé à la traduction)


On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général Kofi Annan à la réunion annuelle des États Parties à la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination, tenue à Genève les 24 et 25 novembre:


C’est pour moi un grand plaisir d’adresser mes vœux aux participants à cette réunion des États Parties à la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques.


La Convention a connu des changements importants depuis la Conférence d’examen de 2001.  Son champs d’application a été étendu aux conflits armés internes.  Et en 2003, elle a été renforcée par l’adoption du Protocole V, qui vise à éliminer la menace quotidienne que constituent les restes explosifs pour les populations civiles et le personnel humanitaire travaillant dans les pays sortant d’un conflit.  Treize États Parties ont déjà consenti à être liés par le Protocole, et je demande à ceux qui ne l’ont pas encore fait de le ratifier le plus tôt possible et d’aider à assurer son entrée en vigueur.


Permettez-moi à présent de passer à un certain nombre de questions qui occupent vos débats.


Je me réjouis tout d’abord de vous voir progresser dans votre réflexion sur les mines autres que les mines antipersonnel.  Je vous engage vivement à vous inspirer de l’exemple du Protocole V, et de renforcer encore la Convention.


Deuxièmement, je constate avec plaisir que vous cherchez comment renforcer l’application du droit international humanitaire pour faire face aux conséquences qu’ont les sous-munitions sur le plan humanitaire et sur le développement.  La question des munitions en grappes revêt toujours une importance particulière à ce propos.  Ces munitions, qui figureraient dans l’arsenal de plus de 70 pays, coûtent bien des vies civiles et entravent le développement socioéconomique bien longtemps après que les conflits sont terminés.  En attendant que les mesures soient convenues, j’engage tous les États Parties à respecter les dispositions du droit humanitaire existantes et applicables à l’emploi des munitions en grappes.  Et je vous exhorte à inscrire toutes les questions relatives aux munitions en grappes dans votre programme de travail de 2006.

J’espère enfin que vous parviendrez à vous entendre sur un mécanisme efficace, souple et transparent pour l’application de la Convention-cadre et de tous les protocoles s’y rapportant.  Après tout, l’exécution des obligations n’est-elle pas la plus fondamentale des obligations qui incombent à un État partie?


L’expérience de cette convention montre que des avancées sont possibles, qu’un instrument juridique peut évoluer face aux changements sur le plan de la sécurité et que le désarmement multilatéral et la maîtrise des armes peuvent contribuer à la sécurité humaine.  Je vous souhaite plein succès pour la suite de vos importants travaux.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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