KOFI ANNAN ATTIRE L’ATTENTION SUR UNE NOUVELLE FORME D’ESCLAVAGE, LA TRAITE DES ÊTRES HUMAINS, QUI ENTRAÎNE SES VICTIMES DANS UN ENGRENAGE SORDIDE D’EXPLOITATION ET D’ABUS
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Department of Public Information • News and Media Division • New York |
KOFI ANNAN ATTIRE L’ATTENTION SUR UNE NOUVELLE FORME D’ESCLAVAGE, LA TRAITE DES Ê TRES HUMAINS, QUI ENTRAÎNE SES VICTIMES DANS UN ENGRENAGE SORDIDE D’EXPLOITATION ET D’ABUS
Ci-après le message du Secrétaire général à l’occasion de la Journée internationale de l’abolition de l’esclavage, le 2 décembre 2005:
La Journée internationale de l’abolition de l’esclavage est l’occasion de reconnaître que malgré des siècles de lutte, l’esclavage n’a pas été complètement éliminé de notre monde.
De nombreuses formes d’esclavage persistent, comme le travail forcé et la main d’œuvre servile, le travail des enfants et l’esclavage à des fins rituelles ou religieuses. Le monde doit aussi faire face à une nouvelle forme d’esclavage, à savoir la traite d’êtres humains, qui entraîne de nombreuses personnes vulnérables, quasiment abandonnées par les systèmes juridiques et sociaux, dans un engrenage sordide d’exploitation et d’abus.
Ceux qui pratiquent, soutiennent ou facilitent l’esclavage ou des formes apparentées doivent en être tenus responsables au niveau national et, si nécessaire, international. D’autre part, la communauté internationale doit faire plus pour combattre la pauvreté, l’exclusion sociale, l’analphabétisme, l’ignorance et la discrimination qui accroissent la vulnérabilité et font parties des causes profondes de ce fléau.
J’engage tous les États à ratifier et à appliquer les instruments existants à cet égard, notamment le Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants.
Je lance aussi un appel à tous les États pour qu’ils coopèrent pleinement avec le Rapporteur spécial sur la traite de personnes nommé l’année dernière par la Commission des droits de l’homme des Nations Unies et à recourir davantage aux Principes et Directives concernant les droits de l’homme et la traite des êtres humains, établis par le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, qui offrent des outils pratiques pour l’élaboration de stratégies efficaces de lutte contre la traite de personnes aux niveau national, régional et international.
J’espère également que les États apporteront une contribution généreuse au Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour la lutte contre les formes contemporaines d’esclavage qui fournit une aide aux victimes.
En cette Journée internationale de l’abolition de l’esclavage, réaffirmons notre conviction que la dignité de l’être humain est au cœur de l’activité de l’Organisation des Nations Unies et que pour garantir le respect total de l’être humain, l’esclavage ne saurait en aucun cas être toléré.
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