À L’OCCASION DE LA CÉRÉMONIE ORGANISÉE À BONN EN L’HONNEUR DE JOKE WALLER-HUNTER, KOFI ANNAN REND HOMMAGE À L’INTELLIGENCE, AU DYNAMISME ET À LA PASSION EXTRAORDINAIRES DE LA DÉFUNTE

À L’OCCASION DE LA CÉRÉMONIE ORGANISÉE À BONN EN L’HONNEUR DE JOKE WALLER-HUNTER, KOFI ANNAN REND HOMMAGE À L’INTELLIGENCE, AU DYNAMISME ET À LA PASSION EXTRAORDINAIRES DE LA DÉFUNTE

(Publié le 2 février 2006 – retardé à la traduction)

On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, lu par M. Klaus Toepfer Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement, à l’occasion de la cérémonie tenue, le 25 octobre 2005 à Bonn, pour commémorer la vie et l’œuvre de M^me  Joke Waller-Hunter:

Nous avons tous été extrêmement attristés par le décès de notre amie et collègue, Joke Waller-Hunter.

M^me Joke s’est trouvée à la tête du secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques à un moment décisif.  Elle a supervisé l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto et joué un rôle de premier plan dans les préparatifs en vue de sa mise en œuvre.  Les travaux vont se poursuivre, bien entendu.  Tel est notre devoir; nous nous y sommes engagés.  Mais la tâche sera d’autant plus ardue sans l’intelligence, le dynamisme et la passion extraordinaires de M^me Joke. 

M^me Joke croyait fermement au développement durable et à la protection de l’environnement.  Elle savait que la coopération mondiale était essentielle à la cause.  Grâce à une maîtrise incomparable des questions traitées et un sens infaillible des embûches politiques, elle a contribué de façon considérable à cette entreprise, tout au long d’une brillante carrière de fonctionnaire menée sur les plans national et international. 

M^me Joke donnait à ses collègues un exemple difficile à suivre.  Presque toujours la première arrivée, elle était généralement la dernière à quitter les lieux.  Quel que soit le nombre de propositions d’action formulées par ses collègues, elle en trouvait systématiquement plusieurs autres.  Or, loin de décourager ses collaborateurs, elle les incitait à se surpasser.  Elle voyait le bon côté de chacun et encourageait les talents et les compétences.  Elle savait créer un environnement de travail dans lequel chacun pouvait briller, être entendu et donner le meilleur de soi-même.  L’une de ses collègues disait d’elle qu’elle l’avait tant encouragée à progresser qu’elle se sentait pousser des ailes.  Quelles louanges!

Pourtant, M^me Joke elle-même était si simple.  C’était une de ces fonctionnaires internationales discrètement efficaces et farouchement intègres.  Elle suscitait l’admiration de Bonn à Paris, de New York à Rio; de fait, partout dans le monde.  Ses nombreux amis et alliés la pleureront avec une affection et un respect profonds.  Je présente mes sincères condoléances à sa famille et à ses collègues, ainsi qu’à tous ceux que touche sa disparition.

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