SG/SM/10176-ENV/DEV/870

IL EST URGENT D’AGIR POUR FAIRE FACE AUX SÉCHERESSES ET À LA DÉSERTIFICATION, DIT LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AUX ÉTATS PARTIES À LA RÉUNION DE NAIROBI

24/10/2005
Secrétaire généralSG/SM/10176
ENV/DEV/870
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

IL EST URGENT D’AGIR POUR FAIRE FACE AUX SÉCHERESSES ET À LA DÉSERTIFICATION, DIT LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AUX ÉTATS PARTIES À LA RÉUNION DE NAIROBI


(Publié le 19 décembre – retardé à la traduction)


On trouvera ci-après le texte du message adressé par le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, à la septième session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, dont il a été donné lecture aujourd’hui à Nairobi par Hama Arba Diallo, Secrétaire exécutif de la Convention:


Lors du Sommet mondial tenu le mois dernier à l’ONU à New York, les dirigeants du monde se sont engagés à renforcer la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.  Ils ont convenu qu’il fallait lutter de façon plus concertée contre les causes de la désertification et de la détérioration des sols, et ils ont promis de mobiliser des moyens financiers adéquats et prévisibles à cette fin.  Il vous appartient maintenant, en tant que Parties à la Convention et responsables politiques de ce dossier, de faire fond sur cette volonté politique pour continuer à faire progresser l’application de la Convention.


Comme vous le savez, l’Assemblée générale a proclamé 2006 « Année internationale des déserts et de la désertification ».  Ces célébrations offrent, en faisant preuve d’un peu de créativité, la possibilité de sensibiliser davantage les esprits à la question et d’inciter les parties directement intéressées et les donateurs à s’impliquer davantage.  Je vous exhorte à réfléchir aux moyens de tirer parti de cette belle occasion de faire avancer les choses.


La détérioration de plus de 1 milliard d’hectares a eu un effet dévastateur sur le développement dans de nombreuses régions du monde.  L’agriculture et le nomadisme n’étant plus possibles sur la durée, des millions de personnes se sont vues dans l’obligation d’abandonner leurs terres, et la dégradation de l’environnement risque de faire des centaines de millions de réfugiés.  Ces chiffres sont déjà lourds, et tout donne à penser qu’ils s’alourdiront encore si nous n’intervenons pas.


Nous devons tout mettre en œuvre pour empêcher les déserts de s’agrandir, remettre en état les sols détériorés et améliorer les conditions de vie dans les zones arides.  Nous devons renforcer les moyens dont disposent les pauvres – qui sont les plus vulnérables et les moins aptes à se relever d’une crise – pour faire face aux sécheresses et aux catastrophes naturelles à répétition.  Et nous devons surtout agir d’urgence.  Je vous adresse tous mes vœux pour le plein succès de vos délibérations.


*   ***   *

À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.