SG/SM/10157

LES RELATIONS ENTRE L’ONU ET LE PORTUGAL SONT PLACÉES SOUS LE SIGNE D’UNE COOPÉRATION ÉTROITE ET FRUCTUEUSE À PLUSIEURS NIVEAUX, DIT KOFI ANNAN, RÉCIPIENDAIRE DU PRIX DE LA LIBERTÉ À LISBONNE

11/10/2005
Secrétaire généralSG/SM/10157
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LES RELATIONS ENTRE L’ONU ET LE PORTUGAL SONT PLACÉES SOUS LE SIGNE D’UNE COOPÉRATION ÉTROITE ET FRUCTUEUSE À PLUSIEURS NIVEAUX, DIT KOFI ANNAN, RÉCIPIENDAIRE DU PRIX DE LA LIBERTÉ À LISBONNE


(Publié le 16 décembre – retardé à la traduction)


On trouvera ci-après le texte de l’allocution prononcée par le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, lorsqu’il a reçu le Grande Colar da Ordem da Libertade aujourd’hui à Lisbonne:


C’est avec une vive émotion et une grande humilité que je reçois cet ordre.  Je sais que c’est un honneur exceptionnel, un symbole de la quête de liberté si profondément enracinée dans l’âme portugaise.  Je suis conscient qu’il s’agit aussi de saluer la progression de la démocratie qu’a représentée votre révolution de 1974.  Je ferai de mon mieux pour en être digne.


L’honneur que vous me faites atteste surtout les liens étroits qui unissent le Portugal et les Nations Unies.  Nous coopérons avec fruit sur de nombreux fronts – qu’il s’agisse de la promotion des droits de l’homme, des efforts déployés de concert en faveur du peuple du Timor-Leste, du développement de l’Afrique, en particulier du Mozambique, de l’Angola et de la Guinée-Bissau, de notre attachement commun aux principes de la démocratie ou encore de notre volonté de réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement.


Mesdames et Messieurs, dans moins de 15 jours, l’ONU aura 60 ans.  Et peu après, le Portugal célébrera le 50e anniversaire de son adhésion à l’Organisation.  Au moment où nous nous apprêtons à célébrer ces étapes décisives, il nous faut reconnaître que le monde d’aujourd’hui est très différent de celui des fondateurs des Nations Unies.


L’ONU doit s’inscrire dans cette ère nouvelle et en relever les défis – le premier d’entre eux étant le fait que des centaines de millions de personnes se retrouvent sans défense devant la famine, la maladie et la détérioration de l’environnement, alors que le monde a les moyens de leur porter secours.


Le mois dernier, les dirigeants du monde se sont réunis à New York afin d’apporter une réponse commune à ces défis.


Ils n’ont pas réussi à s’entendre sur tous les dossiers.  Mais ils se sont mis d’accord sur un point clef.  Ils ont convenu que non seulement le développement, la sécurité et les droits de l’homme revêtaient en eux-mêmes une importance vitale, mais qu’ils se renforçaient mutuellement, et qu’en fait, ils étaient même interdépendants.


Dans un monde où tout se tient, qui dit sécurité dit développement, qui dit développement dit sécurité, et l’un et l’autre ne peuvent exister pour la grande famille humaine que dans le respect des droits de l’homme.


Or pour progresser dans ces trois domaines, nous devons renforcer l’Organisation des Nations Unies, qui est l’indispensable maison commune de la famille humaine.


Il ne faut donc pas s’imaginer que le Sommet a marqué une fin quelconque.  Nous ne cesserons pas, les uns et les autres, d’aspirer à la paix, à la prospérité et au respect des droits de l’homme.  Nous devons continuer de travailler à la mise en œuvre de ce qui a été convenu et nous efforcer de rapprocher les points de vue sur les questions qui restent en suspens, sans jamais perdre de vue nos aspirations.


Nous voici donc avec du pain sur la planche et je suis heureux de pouvoir compter sur l’allié fidèle qu’est le Portugal.


Je vous remercie à nouveau de l’honneur que vous me faites et je me réjouis à la perspective de voir votre pays jouer un rôle encore plus actif au cours des prochaines années.


Muito obrigado.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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