L’ORGANISATION MÉTÉOROLOGIQUE MONDIALE PRÉCONISE UNE GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES EN EAU EN VUE D’ATTEINDRE LES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT
Communiqué de presse SAG/352 |
L’ORGANISATION MÉTÉOROLOGIQUE MONDIALE PRÉCONISE UNE GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES EN EAU EN VUE D’ATTEINDRE LES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT
(Publié tel que reçu)
NEW YORK, le 20 avril (OMM) –- Dans une allocution prononcée ce jour à l’occasion du débat de haut niveau de la Commission du développement durable (ONU), M. Michel Jarraud, Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), a souligné que la gestion intégrée des ressources en eau est le plus sûr moyen d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement qui consistent à garantir l’accès à l’approvisionnement en eau salubre, à l’assainissement et à la protection de l’environnement. Il a prié instamment tous les pays de profiter de l’occasion fournie par l’engagement toujours en vigueur qui a été pris lors du Sommet mondial pour le développement durable pour formuler et mettre en œuvre, d’ici à 2005, des plans en faveur d’une gestion intégrée des ressources en eau.
« Faute d’une gestion avisée des eaux superficielles et souterraines, l’eau deviendra une ressource encore plus rare et plus fragile qu’aujourd’hui, a déclaré M. Jarraud. Mais une gestion intégrée des ressources en eau peut contribuer à harmoniser des modes d’utilisation concurrents et permettre aux communautés qui ne disposent pas de ressources en eau importantes d’en tirer parti au mieux. » M. Jarraud a insisté sur le rôle essentiel que jouent l’OMM et les Services météorologiques et hydrologiques nationaux en ce qui concerne l’évaluation quantitative et qualitative des ressources en eau. Selon lui, « la surveillance est à la base des informations et des connaissances nécessaires à la mise en œuvre d’une gestion intégrée des ressources en eau et à l’accroissement de la capacité d’adaptation de nos sociétés aux dangers liés à l’eau ». Toutefois, bon nombre de pays sont encore dépourvus de programmes de surveillance dignes de confiance, et l’OMM s’emploie donc à les aider à améliorer la fiabilité de leurs données hydrologiques ainsi que les possibilités d’accès à ces données par le biais de son Système mondial d’observation du cycle hydrologique (WHYCOS), sur lequel on peut se fonder pour procéder à une planification intégrée satisfaisante.
L’OMM concourt également à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement et à la mise en œuvre d’un développement durable par ses initiatives en matière de réduction des risques de danger hydrométéorologique et de prévention des catastrophes. M. Jarraud a rappelé qu’environ 90% des catastrophes naturelles étaient d’origine météorologique, climatique ou hydrologique et qu’à cet égard, les pays en développement étaient les plus vulnérables. Même avant le terrible tsunami qui a dévasté les pays riverains de l’océan Indien le 26 décembre dernier, l’année 2004 avait déjà été marquée par toute une série de catastrophes naturelles d’origine hydrométéorologique –allant de l’une des pires saisons d’activité cyclonique dans l’Atlantique et le Pacifique aux inondations de grande ampleur qui se sont produites dans plusieurs régions du monde–, qui ont entraîné de lourdes pertes en vies humaines et causé d’importants dommages socioéconomiques. M. Jarraud a cependant précisé que « les pertes en vies humaines et les dommages matériels auraient été encore plus élevés en l’absence du système mondial d’alerte mis en place par l’OMM ». Il a d’ailleurs rappelé que l’OMM s’était fixé comme but de réduire de moitié, durant les 15 prochaines années, la mortalité moyennée sur dix ans pour la période 19944-2003 qui est imputable à l’ensemble des catastrophes naturelles d’origine météorologique, hydrologique et climatique.
L’OMM collabore activement avec d’autres organismes des Nations Unies, et en particulier avec la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO, afin qu’un système d’alerte précoce aux tsunamis puisse être bientôt mis en place dans l’océan Indien et les autres régions menacées. De fait, son Système mondial de télécommunications (SMT), qui assure la liaison entre les Services météorologiques et hydrologiques nationaux, pourrait aussi servir à l’échange sûr et en temps opportun des messages d’alerte et autres messages pertinents entre les organisations compétentes. M. Jarraud estime que la promptitude de la réaction de la communauté internationale après la tragédie du 26 décembre 2004 constitue un bon exemple de la manière dont le monde entier pourrait contribuer de façon décisive à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement.
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L’Organisation météorologique mondiale est l’organisme des Nations Unies qui fait autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau
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