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OBV/493-POP/931-REF/1182

JOURNÉE MONDIALE DES RÉFUGIÉS: 10 ANS DE PRISE EN CHARGE DE LA SANTÉ REPRODUCTIVE DES RÉFUGIÉES

20/06/2005
Communiqué de presse
OBV/493
POP/931
REF/1182


JOURNÉE MONDIALE DES RÉFUGIÉS: 10 ANS DE PRISE EN CHARGE

DE LA SANTÉ REPRODUCTIVE DES RÉFUGIÉES


Moins d’accouchements à risques aujourd’hui qu’il y a 10 ans, selon le FNUAP


(Adapté de l’anglais)


NEW YORK, 20 juin (FNUAP) -- « Il y a 10 ans, les gens ne réalisaient pas que les femmes réfugiées continuaient d’avoir des enfants, ou encore qu’elles étaient particulièrement exposées aux violences sexuelles ou à la contamination du virus du sida ».  C’est ce qu’a déclaré la Directrice du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Thoraya Ahmed Obaid, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés aujourd’hui.  Des progrès considérables ont été accomplis depuis cette date, a-t-elle reconnu. 


Selon une étude conjointe, réalisée par le Haut Commissariat pour les réfugiés, le FNUAP, l’Université Columbia et d’autres partenaires, le nombre de services de santé reproductive pour les réfugiées a considérablement augmenté depuis que le thème a été inscrit à l’ordre du jour de la Conférence internationale sur la population et le développement qui s’était tenue au Caire en 1994.  La Conférence a permis la création d’une puissante coalition d’institutions des Nations Unies et d’organisations non gouvernementales chargées d’améliorer la santé reproductive des réfugiées.  L’étude montre notamment qu’en situation non urgente, toutes les réfugiées ont accès à des éléments de base de la santé reproductive.  En revanche, dans les cas d’urgence, même si l’accès a également été renforcé, il est plus difficile d’obtenir des fonds pour cette cause que pour de la nourriture par exemple.  Ce manque de fonds s’ajoute au fait que les réfugiées constamment déplacées ont encore moins accès aux services de santé reproductive.  Au Soudan par exemple, un million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays depuis le début du conflit au Darfour en mars 2003.  Or, les agences humanitaires ont du mal à accéder à ces populations et, de ce fait, la plupart de ces populations demeurent privées des services de santé reproductive de base. 


« Nous devons continuer à travailler ensemble afin d’étendre ces services à toutes les personnes déplacées » a conclu Mme Obaid.


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