L’ONU, LES ORGANISATIONS RÉGIONALES ET NON GOUVERNEMENTALES ADOPTENT LE PREMIER CODE DE CONDUITE DES OBSERVATEURS ÉLECTORAUX
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L’ONU, LES ORGANISATIONS RÉGIONALES ET NON GOUVERNEMENTALES ADOPTENT LE PREMIER CODE DE CONDUITE DES OBSERVATEURS ÉLECTORAUX
« Nous avons accompli un exploit immense », assure l’ancien Président américain Jimmy Carter
(Adapté de l’anglais)
NATIONS UNIES, 27 octobre 2005 (Département des affaires politiques) -- Les observateurs électoraux internationaux jouent un rôle crucial en apportant un appui aux États partout dans le monde pour le renforcement et la consolidation de la démocratie et de la paix. Les Nations Unies et une douzaine d’organisations régionales et non gouvernementales ont adopté conjointement aujourd’hui, pour la première fois, un Code de conduite destiné à guider leur travail, lors d’une de signature tenue au Siège de l’Organisation à New York, en présence du Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et plusieurs personnalités de marque parmi lesquelles notamment l’ancien Président américain Jimmy Carter (au nom de la Fondation Carter), l’ancienne Secrétaire d’État Madeleine Albright (représentant le National Democratic Institute-NDI) et les Secrétaires généraux de l’Organisation des États américains, de l’Union interparlementaire et du Forum des îles du Pacifique. « La présence d’observateurs internationaux peut faire toute la différence pour permettre à un processus électoral démocratique d’aller de l’avant », a expliqué Kofi Annan.
La Déclaration de principes et ce Code de conduite des observateurs électoraux approuvés aujourd’hui a permis aux groupes d’observateurs d’établir pour la première fois un ensemble de normes communes pour une observation plus professionnelle et plus efficace. Parmi les nombreuses dispositions, figurent l’obligation d’impartialité des observateurs, de contrôle du processus électoral à toutes les étapes -et non seulement le jour du vote-, de refus de tout financement de la part du gouvernement. Le Code de conduite leur offre également un certain nombre de droits comme la liberté de mouvement, la liberté de faire des déclarations publiques et le libre accès à l’information. Les organisations ont la charge de sélectionner et de former sérieusement les équipes d’observateurs tout en s’assurant que personne d’entre eux n’a de préférences politiques qui pourraient affecter leurs jugements. Chaque observateur doit adhérer à ce Code de conduite. La Déclaration est également très explicite dans une de ces dispositions qui engage les organisations à ne jamais envoyer de missions d’observateurs électoraux dans un pays dont la présence serait interprétée comme une légitimation d’un scrutin clairement antidémocratique. « Des élections crédibles peuvent être déterminantes dans un processus de transition vers la paix », a insisté le Secrétaire général. « Cependant, a-t-il prévenu, des élections injustes ou frauduleuses peuvent être des détonateurs de conflit. Les élections peuvent aussi être détournées par ceux qui veulent donner l’apparence de démocratie sans en avoir la substance». En adoptant cette Déclaration de principes et ce Code de conduite, a pour sa part assuré Jimmy Carter, « nous avons accompli un immense exploit».
Les efforts visant à établir des principes communs pour l’observation internationale des élections sont nés en partie du constat de la prolifération et de la diversité des organisations actives dans ce domaine important. La conception de cette Déclaration de principes et du Code de conduite a commencé il y a deux ans, à l’initiative conjointe de la Division pour l’assistance électorale du Département des affaires politiques de l’ONU, de la Fondation Carter et du National Democratic Institute for International Affairs.
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