DIRIGEANTS RELIGIEUX, DE LA SOCIÉTÉ CIVILE ET DÉLÉGATIONS AUPRÈS DE L’ONU SOULIGNENT LE BESOIN URGENT D’AMÉLIORER LES CONDITIONS DE LOGEMENT DÉSASTREUSES DE MILLIONS DE GENS
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DIRIGEANTS RELIGIEUX, DE LA SOCIÉTÉ CIVILE ET DÉLÉGATIONS AUPRÈS DE L’ONU SOULIGNENT LE BESOIN URGENT D’AMÉLIORER LES CONDITIONS DE LOGEMENT DÉSASTREUSES DE MILLIONS DE GENS
(Adapté de l’anglais)
NEW YORK, 3 octobre 2005 –- Des responsables d’Habitat for Humanity, de Earth Institute de l’Université de Columbia, du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat), de la Rockefeller Foundation et de nombreux délégués des Nations Unies mettent aujourd’hui l’accent, dans le cadre de la Journée mondiale de l'habitat, sur le besoin impératif d’améliorer les conditions de vie des pauvres à New York ou aux États-Unis.
Tous se réunissent à Harlem, à New York, pour attribuer six nouveaux logements Habitat for Humanity à six familles différentes, ainsi qu’à l’Université Columbia afin de discuter de la question. Les représentants des États Membres suivants y participent: Arménie, Autriche, Bangladesh, Bénin, Brésil, Burundi, Cambodge, Cameroun, Congo, République dominicaine, Estonie, Éthiopie, Fédération de Russie, Hongrie, Kirghizistan, Lesotho, Mexique, Mongolie, Pérou, Pologne et Saint-Vincent-et-les Grenadines.
Des dizaines de milliers de familles résident à New York dans des habitations surpeuplées, dangereuses et insalubres, tandis qu’un habitant sur trois des bidonvilles à travers le monde vit dans des conditions d’extrême pauvreté: logement de structures dangereuses et précaires, aucun accès, ou très faible, à l’eau potable, espaces exigus ou surpeuplés, et installations sanitaires inexistantes.
Selon Habitat for Humanity-NYC et HousingFirst!, un locataire new-yorkais sur quatre débourse plus de la moitié du revenu du ménage pour son loyer et les charges afférentes. Parmi eux, 90% ont un revenu faible et 62% vivent en deçà du seuil de pauvreté. En raison de la grave pénurie de logements et des loyers astronomiques, de nombreuses familles sont contraintes de vivre dans des logements infestés par les rats, sans ou avec très peu de chauffage. L’environnement insalubre est également l’une des causes des maladies respiratoires dont les taux sont parmi les plus importants du pays.
« Il y a dans le monde des millions de familles qui vivent dans des abris médiocres », souligne Jonathan Reckford, Administrateur d’Habitat for Humanity International. « Pour ces familles, la fin de la pauvreté commence avec un logement sûr, décent et abordable. Voilà pourquoi nous sommes partenaires avec des organisations telles qu’ONU-Habitat et le Earth Institute afin de trouver des solutions pratiques à la pauvreté et au logement médiocre dans le monde. »
« Le nombre de personnes à travers le monde qui vivent dans des conditions épouvantables et inacceptables continue de grimper en flèche », assure Judith Rodin, Présidente de la Rockefeller Foundation. « Plus que jamais, une action est nécessaire. Les dirigeants des services publics et privés doivent unir leurs forces avec celles des représentants de la société civile et des communautés philanthropiques pour trouver des solutions durables, tangibles et significatives à la crise mondiale du logement ».
De New Delhi à la Nouvelle-Orléans et à New York, la Journée mondiale de l’habitat, placée sous les auspices de l’ONU, vise à faire reconnaître le droit fondamental à un logement adéquat et à rappeler au monde sa responsabilité collective face à l’avenir de l’habitat humain. Améliorer sensiblement la vie d’au moins 100 millions d’habitants de taudis d’ici à 2020 est l’un des Objectifs du Millénaire pour le développement.
Selon Jeffrey D. Sachs, Directeur du Earth Institute à l’Université Columbia et Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, « près d’un milliard d’habitants vivent dans des taudis urbains ». « Ce chiffre va croître considérablement au cours des trois prochaines décennies, alors que les zones urbaines à revenu intermédiaire ou faible compteront pratiquement pour le tiers de la croissance démographique. Si nous disposons des ressources et des connaissances pour protéger 100 millions d’habitants des taudis urbains au cours des 15 prochaines années, il est néanmoins nécessaire de concerter ces efforts pour mobiliser ces ressources, réaliser les investissements appropriés, améliorer la gouvernance, accélérer les activités de développement communautaire et garantir les protections juridiques que ces habitants des taudis méritent ».
Les projections d’ONU-Habitat indiquent une crise mondiale croissante. Avant 2030, près de 1,7 milliard des quelque 3,9 milliards d’habitants des pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire vivront dans des taudis.
Pour de plus amples informations, prière de contacter Anne Glauber, tél: 1(212) 593-6317, portable: 1(917) 370-2069, e-mail: glauber@ruderfinn.com; ou Christie Ly, tél: 1(212) 593-6435, portable: 1(917) 617-2437, e-mail: lyc@ruderfinn.com
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