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GA/SM/359-GA/10395

POUR FAIRE APPLIQUER LES TEXTES DU SOMMET ET AVANCER LA RÉFORME: JAN ELIASSON EN APPELLE À L’ESPRIT DE SOLIDARITÉ DES ÉTATS MEMBRES

26/09/2005
Assemblée généraleGA/SM/359
GA/10395
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

POUR FAIRE APPLIQUER LES TEXTES DU SOMMET ET AVANCER LA RÉFORME: JAN ELIASSON EN APPELLE À L’ESPRIT DE SOLIDARITÉ DES ÉTATS MEMBRES


Il se propose de consulter les États Membres sur la consolidation du programme de travail


(Publié le 1er février 2006 – retardé à la traduction)


Vous trouverez ci-après la déclaration faite par le Président de l’Assemblée générale, Jan Eliasson (Suède), à l’issue du débat général de la soixantième session à New York, le vendredi 23 septembre:


Le débat général de l’Assemblée générale est maintenant clos. Au nom de l’Assemblée, je remercie tous les distingués orateurs de leur apport.


Le débat a porté sur le suivi et l’application des textes issus du Sommet mondial de 2005. Au cours des sept derniers jours, nous avons entendu beaucoup d’interventions très intéressantes et constructives sur cette question.


Comme lors du Sommet mondial, les orateurs ont tour à tour souligné la nécessité de faire des progrès plus rapides et plus importants vers les objectifs du Millénaire pour le développement. Les uns et les autres ont dit et redit que c’est ensemble que nous devons lutter contre la pauvreté, et la vaincre. Ils l’ont affirmé haut et fort : il faut maintenir et renforcer la dynamique politique en faveur du développement, qui a pris de l’ampleur cette année.


Nous devons donc réfléchir aux moyens de hâter les progrès en matière de développement, de façon à accompagner l’action des autres organismes des Nations Unies et d’autres organisations internationales à vocation économique ou sociale.


D’autres inquiétudes largement partagées ont été exprimées à l’occasion de ce débat. En effet, nombreux sont ceux parmi vous qui ont estimé qu’il fallait rapidement créer la Commission de consolidation de la paix et le Conseil des droits de l’homme et faire avancer la réforme de la gestion. Le terrorisme, le devoir de protéger les populations contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité ont souvent été évoqués aussi. Beaucoup d’entre vous ont fait part de leur déception lorsqu’un texte sur le désarmement et la non-prolifération n’a pas figuré parmi les documents issus du Sommet.


Force est de constater toutefois – et de s’en féliciter – que l’on prend de plus en plus conscience que développement, sécurité et respect des droits de l’homme sont étroitement liés, que la réforme et le rajeunissement de l’ONU sont, pour les peuples du monde, nécessaires et souhaitables.


Il n’y a pas eu, on le conçoit, de consensus sur la façon de progresser sur chaque point qui figurait à l’ordre du jour. Il y a toutefois eu communauté de vues sur la nécessité désormais pour l’Assemblée générale d’agir avec célérité pour assurer le suivi et l’application du texte final, pour que l’impulsion politique née des négociations, du Sommet et du débat général ne s’estompe pas.


Au cours des prochains jours, je réfléchirai très attentivement aux observations qui ont été faites durant le débat. Et la semaine prochaine, je prendrai le temps de rencontrer les représentants des États Membres, individuellement ou en groupes, afin de vous entendre plus longuement sur les priorités et les méthodes de travail. J’encourage tous ceux d’entre vous qui ont d’autres idées sur le suivi et la mise en application à se mettre en contact avec moi ou avec mon bureau, le plus tôt possible la semaine prochaine.


Compte tenu des vues exprimées, j’entends écrire à tous les États Membres avant la fin de la semaine prochaine pour dessiner les contours d’une voie à suivre. Peu de temps après, je convoquerai une réunion ouverte à tous pour associer tous les États Membres à la consolidation finale du projet de programme de travail.


Après ces concertations, il faudra s’occuper sans tarder du suivi. Je l’ai dit déjà lors de l’ouverture de ce débat le 17 septembre, le monde entier a les yeux fixés sur nous. Nous qui faisons partie de cette Assemblée, serons-nous animés du sentiment d’urgence et de l’esprit de solidarité qu’il faut au cours des jours et des semaines à venir pour que l’Histoire retienne que le Sommet mondial a été non pas une chance ratée mais, je l’espère, le point de départ des réformes les plus importantes dans l’histoire de l’Organisation?


Nous devrons travailler avec efficacité, civilité, discipline, mus aussi par une volonté de faire des compromis pour le bien général. Je donne à chacun de vous l’assurance que je conduirai ces travaux dans la transparence, en toute justice et dans le respect du rôle, vital, qui est celui de l’Assemblée générale dans ces négociations. C’est ici – et seulement ici – que des négociations auront lieu et que des décisions seront prises.


J’attends avec intérêt de collaborer avec vous dans cet esprit pour que nous nous acquittions ensemble de cette tâche historique.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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