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GA/SM/353-OBV/476

MESSAGE DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ

07/04/2005
Communiqué de presse
GA/SM/353
OBV/476

MESSAGE DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ


Vous trouverez ci-après le message de M. Jean Ping, Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, célébrée le 7 avril:


Des centaines de milliers de femmes et de millions d’enfants meurent chaque année faut d’accès à des soins de santé de qualité.


Dans les pays en développement, la grossesse et l’accouchement comptent parmi les premières causes de décès chez les femmes en âge de procréer, tandis qu’un enfant sur 12 meurt avant l’âge de cinq ans.


La communauté internationale ne peut rester indifférente à une telle situation, qui nous rappelle chaque jour que, cinq ans après la Déclaration du Millénaire, beaucoup reste à faire pour réduire la mortalité maternelle et infantile d’ici à 2015.


Si l’on veut en effet réellement mettre fin à la situation catastrophique qui frappe ces millions de vies, la communauté internationale doit agir en faveur d’une nette amélioration des chances de survie et le bien-être des populations vulnérables, en particulier des  femmes et des enfants.   


C’est pourquoi, je me joins à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui s’est donnée à juste titre comme slogan cette année pour célébrer la Journée mondiale de la Santé « Donnons sa chance à chaque mère et à chaque enfant ».  Je lance un vibrant appel aux gouvernements et à l’ensemble de la communauté internationale pour qu’ils accordent encore plus d’importance au sort des femmes et des enfants, notamment dans les pays en développement.


Nous devons continuer à nous mobiliser pour obtenir des donateurs et des bailleurs de fonds, une plus grande assistance financière, matérielle et technique pour améliorer l’accès aux soins de santé des femmes et des enfants à travers le monde.


Car, le bien-être et l’avenir de nos sociétés dépendent aussi de notre capacité à nous mobiliser pour l’épanouissement et la santé de la mère et de l’enfant.


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