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GA/SM/351-ENV/DEV/830-OBV/472

L’ACCÈS À L’EAU POTABLE CONCERNE À LA FOIS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LA DIGNITÉ HUMAINE, AFFIRME LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

21/03/2005
Communiqué de presse
GA/SM/351
ENV/DEV/830
OBV/472

L’ACCÈS À L’EAU POTABLE CONCERNE À LA FOIS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LA DIGNITÉ HUMAINE, AFFIRME LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE


On trouvera ci-après le texte du message du Président de la 59e session de l’Assemblée générale, Jean Ping (Gabon), à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars:


Des millions de personnes à travers le monde meurent et souffrent encore parce que l’eau qu’ils utilisent pour leur besoin quotidien n’est pas de bonne qualité.


Chaque année, des enfants meurent de maladies virales liées au mauvais traitement de l’eau.  Source de vie, l’eau représente aussi un enjeu politique, économique et social de premier plan pour plusieurs pays dans le monde.


Certaines régions sont terriblement affectées par la pénurie d’eau, notamment pour les besoins de l’agriculture, ce qui conduit des milliers de femmes et d’enfants, à faire parfois plusieurs kilomètres à pied pour trouver la première source d’eau.


Pour mettre fin à cette situation intenable, la communauté internationale doit se mobiliser et améliorer ses capacités de luttes contre les pénuries d’eau, notamment dans le secteur agricole.  Nous devons considérer comme une priorité pour la santé publique l’amélioration de la qualité de l’eau dans les pays pauvres.


Si des efforts considérables ont été fournis, pour assainir l’eau et limiter les conflits liés aux manques de ressources en eau de certaines régions, beaucoup reste encore à faire.


Car le droit de pouvoir accéder à une eau potable saine et de l’eau pour les usages courants est une question qui concerne au premier plan le développement durable, mais aussi la dignité humaine.


C’est pourquoi, l’année 2005, qui marque officiellement le début de la Décennie de l’« Eau pour la vie » est une année cruciale.  Nous devons en effet parvenir à former un consensus international et que tout soit mis en œuvre pour que, d’ici à 2015, cette ressource vitale contribue pleinement au développement humain de tous les peuples de la planète.


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