LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME ACHÈVE LES TRAVAUX DE SA 49e SESSION CONSACRÉE DEPUIS LE 28 FÉVRIER AU SUIVI DU PROGRAMME D’ACTION DE BEIJING DE 1995
Communiqué de presse FEM/1505 |
Commission de la condition de la femme
Cinquantième session
1re séance - matin
LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME ACHÈVE LES TRAVAUX DE SA 49e SESSION CONSACRÉE DEPUIS LE 28 FÉVRIER AU SUIVI DU PROGRAMME D’ACTION DE BEIJING DE 1995
La Commission de la condition de la femme a achevé ce matin les travaux de sa 49e session consacrée depuis le 28 février au suivi du Programme d’action de Beijing de 1995, en adoptant son rapport final.
Alors que notre session touche à sa fin, nous pouvons nous réjouir d’avoir franchi un pas important dans la lutte pour la parité entre les sexes, a déclaré la Conseillère spéciale pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme, Mme Rachel Mayanja, dans ses remarques de clôture. Elle a insisté sur l’importance d’une étroite coopération entre les États Membres, les organisations non gouvernementales, le système des Nations Unies, les associations militant pour les droits des femmes, les membres de la Commission de la condition de la femme qui ont tous œuvré de concert afin de couronner de succès les travaux de cette session. Rappelant que la Commission a adopté une déclaration politique et 10 résolutions, elle a souligné que le succès de la 49e session va au-delà de l’adoption de ces documents. Cette session nous a, entre autres, montré que ce qui nous unit est bien plus important que ce qui nous divise, a-t-elle fait remarquer en soulignant qu’une nouvelle ère venait de s’ouvrir pour réaliser la mise en œuvre des actions en faveur de l’égalité des sexes. Nous devons faire en sorte qu’il n’y ait jamais de ralentissement de nos efforts en œuvrant sans relâche afin d’appliquer le Programme d’action de Beijing et de maintenir un lien avec la Déclaration du Millénaire. Nous devons veiller à préserver nos acquis, a-t-elle déclaré en se disant convaincue que les femmes, en partenariat avec les gouvernements, la société civile, les organisations internationales ainsi que les hommes de tous les horizons, sont à même de surmonter les obstacles qui s’annoncent sur leur chemin jusqu’à ce que les objectifs visés pour le XXIe siècle soient entièrement atteints.
Pour sa part, la Présidente de la Commission de la condition de la femme, Mme Kyung-wha Kang (République de Corée), a rappelé que les débats qui ont marqué la 49e session ont été particulièrement enrichissants. La célébration par la Commission de 30 années d’efforts déployés par les Nations Unies en vue de promouvoir l’égalité entre les sexes constitue une manière mémorable de galvaniser les efforts déployés à cette fin par des femmes et des hommes à travers le monde. Outre les 10 résolutions qu’elle a réussies à adopter malgré un programme de travail intensif, la Commission a pu réaffirmer clairement et fermement les principes de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing ainsi que les conclusions de la session extraordinaire de l’Assemblée générale intitulée: « Les femmes en l’an 2000: égalité entre les sexes, développement et paix pour le XXIe siècle ». Maintenant, a-t-elle insisté, il incombe à chacun d’entre nous de transformer cet élan en une réalité tangible et en une action concrète.
Dix ans après la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, force est de constater que le verre est loin d’être plein, a-t-elle noté avant d’ajouter: « Faisons en sorte que la prochaine fois que la Commission se réunira, nous pourrons dire que le verre est vraiment plein ». La 49e session de la Commission de la condition de la femme est sur le point d’achever ses travaux, mais la parité entre les sexes est un effort permanent, un engagement à vie qui doit se poursuivre, a-t-elle conclu.
Commentant, en début de séance, les méthodes de travail de la Commission, le représentant de la Nouvelle-Zélande a salué, au nom du Canada et de l’Australie, les progrès notables qui ont été réalisés par la Commission de la condition de la femme à sa 49e session. Se réjouissant de la réaffirmation de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, le représentant a formulé l’espoir qu’à l’avenir la Commission pourra tenir des débats de fond sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Il a par ailleurs déploré que la Commission n’ait pas assez tiré parti de la contribution des experts en matière de parité entre les sexes dont les efforts étaient axés au cours de la deuxième semaine sur les négociations. Alors que certains documents officiels doivent être adoptés, a-t-il souligné, ils ne constituent pour autant l’objectif final de la Commission. Il faut que la Commission adopte une nouvelle approche en révisant ses méthodes de travail en s’inspirant des travaux d’autres commissions, a-t-il préconisé.
La Commission a également décidé d’inclure dans son rapport le résumé des travaux de la table ronde de haut niveau sur les résultats de la table de haut niveau sur le thème: « innovations dans les dispositifs institutionnels pour promouvoir l’égalité des sexes au niveau national ».
En début de séance la Commission a pris note de ces rapports du Secrétaire général dont elle a été saisie: Rapports sur les mesures prises et progrès réalisés pour ce qui est du suivi et de la mise en œuvre de la quatrième Conférence sur les femmes et de la session extraordinaire de l’Assemblée générale intitulée « Les femmes en l’an 2000: égalité des sexes, développement et paix pour le XXIe siècle » (E/CN.6/2005/3); sur la situation des femmes palestiniennes et aide à leur apporter (E/CN.6/2005/4); sur la situation des femmes et des fillettes en Afghanistan (E/CN.6/2005/5); sur le Plan de travail commun à la Division de la promotion de la femme et au Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (E/CN.4/2005/69–E/CN.6/2005); sur l’examen de la mise en œuvre du Programme d’action de Beijing et des documents issus de la session extraordinaire de l’Assemblée générale intitulée « Les femmes en l’an 2000: égalité entre les sexes, développement et paix pour le XXIe siècle »: ainsi que la note du Secrétaire général sur le rapport du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes (E/CN.6/2005/7-E/CN.4/2005/70).
Les représentants de la République de Saint-Marin, au nom du Groupe des États de l’Europe de l’Ouest; de la Jamaïque, au nom du Groupe des 77 et de la Chine; du Bangladesh, au nom du Groupe asiatique; de Madagascar, au nom du Groupe africain; des États-Unis; et de l’Azerbaïdjan, au nom du Groupe des États de l’Europe de l’Est ont tous salué l’esprit de consensus qui a présidé aux travaux de la 49e session de la Commission et ont exprimé leur gratitude à l’égard du Secrétariat et de tous ceux qui ont participé de près ou de loin au succès de ses travaux.
Par ailleurs, la Commission a procédé à la nomination des membres du Groupe de travail chargé des communications relatives à la condition de la femme à sa 50e session, qui se composera du représentant du Groupe des États africains, Abdelouahab Osmane (Algérie); de la représentante des Groupe des États d’Europe de l’Est, Lara Romano (Croatie); et du représentant du Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes, Jorge Cumberbatch (Cuba).
Après avoir adopté son ordre du jour pour la prochaine session*, la Commission a élu les membres suivants de son Bureau pour 2006: Szilvia Szabo (Hongrie), Abekunbi Abibat Sonaike (Nigéria); Thomas Woodroffe (Royaume-Uni) et Dicky Komar (Indonésie).
*E/CN.6/2005/L.13
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